***Article(s) en date du 18.10.07***

Le post foutage de gueule

Cher lecteur, Jolie lectrice, fidèle admirateur, admiratrice désabusée (coucou 'Stance),

J'espère que vous me pardonnerez la pauvreté de cette petite missive, mais je tiens à ne pas déroger à la règle d'un message par semaine que je me suis fixé, quitte à vous proposer comme ici un article plutôt "light" et sans grande profondeur métaphysique.

Mais que veux tu, pertinent lecteur, jeune lectrice, je suis actuellement débordé de travail, entre Metz, Forbach, Strasbourg, Bruxelles, les Arcs et London. Promis, au plus vite, je reviens te narrer quelques instantanés de ma vie, mes coups à boire et mes déboires, la petite princesse et son papounet, le petit renard et son livre, l'ex-blonde et son ex-ex, et cet article déprimant sur l'auteur et son rôle que je me promets, que je VOUS promets, depuis quelques semaines déjà.

Et si vous êtes sages, vous aurez même un article sur le rugby.

Oui, mais voilà, pas le temps, là... Donc je vous laisse sur votre faim, sur ma fin, mais pour vous montrer que je ne suis pas un mauvais bougre, je vous offre en plus de la citation et de la chanson du jour, une vidéo du jour. Oui, je suis comme ça, beau, généreux, et attentionné envers toi, sympathique lecteur, sensuelle lectrice. Amuse toi bien en mon absence, je file à Strasboug...

...

... Si j'ai un train, bande de fainéants >_<...


La sécurité informatique
envoyé par kekeseb


La citation du jour : "C'est toi qui l'a réparé mon coeur la première fois"
La chanson du jour : Reptile, Nine Inch Nails, "Angels bleed from the tainted touch of my caress... Need to contaminate to alleviate this loneliness! I now know the depths I reach are limitless"

Même si je ne sais plus où je vais, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 25.2.07***

Où est la mienne ?

Ce n'est pas tout de suite après mon arrivée à London que j'ai eu mon rendez-vous avec Eve, en photo sur la gauche, tirée du Victoria & Albert museum. Non, d'abord il aura fallu règler quelques problèmes. Vous pensiez que mon immobilisation à l'aéroport aurait été le seul imprévu du week end ? Gens de peu de foi.

Non, d'autres problèmes ont dû être règlés dans l'urgence à mon arrivée. Comme les salles de bain de l'étage de notre hotel d'une propreté douteuse (problème aisément règlé : les salles de bain de l'étage du dessus et du dessous étaient vraiment très clean et spacieuses), ou cette demoiselle de notre petit groupe qui a laissé trainer son sac à main dans la salle de bains sus-citée pendant que j'étais au consulat de Frankfurt, qui s'en est aperçu deux heures plus tard, et qui a bien retrouvé ledit sac, mais sans l'argent qu'il contenait, près de 400 euros en devises locales (les livres, en billets, pas en pages, pour les gens ayant un peu de mal avec les devises étrangères). Heureusement que ses papiers étaient toujours là sinon ce serait elle qui serait restée à l'aéroport au retour ! Bref, tout un tas de gros et de petits soucis menant à la conclusion simple que ce voyage était le dernier que j'organisais avant longtemps !

Du coup, entre les gens déprimés, les gens fatigués, et les gens ivres (les garçons avaient décidé de gérer la crise de mon absence en faisant un sort aux diverses bouteilles d'alcool qu'ils avaient ammené), nous avons annulé la soirée à la Bistrothèque et nous avons passé une soirée/nuit à l'hotel, à boire parler anglais, parler cul faire des exercices de grammaire, s'affaler les uns sur les autres réviser le vocabulaire commercial du BTS, en résumé : à légumer comme des sales djeuns un verre à la main mettre en profit l'environnement pour tirer un bénéfice optimum du voyage linguistique.

Le samedi, le sang noble qui coule dans mes veines m'a poussé à faire découvrir à mes ouailles l'un des joyaux (pun intended) de la ville : la tour de London, ce petit chateau au coeur de la capitale, où l'histoire elle même semble vous accompagner au cours de la visite. Qui, soit dit en passant, fut guidée, accompagnée par l'un des Yeomen, le Maitre-Corbeaux Derrick Coyle, qui nous a offert une présentation des lieux bourrée d'anecdotes et d'humour. Un grand moment.

Après un repas Fish&Chips, a suivi Harrods, et la difficulté de décoller Ana du rayon Gucci/Chanel, puis un trek rapide vers le British Museum malheureusement fermé à notre arrivée. Le soir, Camden town en version nomade, nous sommes arrivés assez tard et la plupart des pubs étaient complets, on a donc fait du bar hopping avant de terminer dans un petit pub sympa. Nous avons été jusqu'à l'aquarium (une boite sympa avec piscine et jacuzzi) mais le tarif d'entrée avait encore augmenté (30 euros, sans conso) ce qui a découragé la plupart des gens, et nous sommes donc, dernier métro garé depuis longtemps, rentrés à pied à l'hotel pour une autre petite after pour les plus courageux.

Dimanche aura été une autre journée intense, British Museum, Brompton Cemetary, Victoria&Albert Museum, plus d'autres petites visites extérieures de passage. J'ai été un peu déçu par certains qui semblaient ne pas vraiment profiter à 200% des visites, mais en même temps, si aller dans un pays étranger se limitait à boire et sortir en boite, pourquoi aller dans un pays étranger ? Même s'il est vrai que mon programme de visites prévu était assez... intense et dense. Mais il y avait au moins elle, qui semblait tout autant grisée que moi de l'incroyable héritage culturel au sein duquel nous nous promenions. Alors partager un bout d'âme et un bout de coeur. Le soir, une petite boite sympa à 20 minutes à pied de l'hotel, et une soirée courte mais agréable. Et le lendemain, absolument aucun problème à l'aéroport (Hosanna!) et un retour dans les temps.

On notera néanmoins, grâce à Joris, le passage repas dans un Burger King. Je n'ai jamais compris pourquoi cette chaine de restauration rapide avait coulé en France. C'est à peu près la seule chaine de burgers où les sandouiches sont mangeables, pas trop gras et avec bon goût... Du coup, vu que je dois croiser un Burger King par an grand maximum, j'ai pris un cocktail de PLEIN de sandouiches, que je n'ai pas réussi à finir, mais que j'ai consommé avec un plaisir non feint :



Voilà donc en substance le contenu du fameux voyage, avec les quelques embuches que le destin aura placé "pour rire" sur notre route. Je n'entrerai pas plus en détail que ça pour l'instant sur ces pages, car il y a aussi des choses que, une fois n'est pas coutume, je veux garder pour moi. Des blessures, encore, mais des joies aussi. Des surprises, bonnes ou mauvaises, un choc, une découverte, des bras, des larmes sous les draps, des rires sur les draps, des calins, des délires, des attractions désastre, mais pour une fois, pas que les miennes, un nouveau fond d'écran-harem, et beaucoup, beaucoup de souvenirs.

Le nombriloscope a reçu une belle mise à jour entre l'article précédent et celui-ci, avec les quatre nombrils des demoiselles qui partageaient ma chambre à London, ainsi que deux autres reçus par mail, l'un à mon retour, l'autre quelques temps plus tard.

Depuis le voyage, il est difficile de se remettre au travail, mais il faut bien. Un film passé, une promesse que j'ai tenu, une promesse qu'elle a rompu, et la vie qui reprends son cours.

La citation du jour : "Envoie une lettre de réclamation à Ryanair"
La chanson du jour : Loin d'ici, Michel Delpech, "J'voudrais lui parler Trouver les mots Qui aurait pu lui dire J'voudrais l'empêcher de s'en aller Et lui crier je t'aime je t'aime... "

Même si les retours sont toujours plus difficiles, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 20.2.07***

London, jour 1

Ou : prendre l'avion... ou pas.

Le voyage à London aura commencé par une préchauffe dans un concert intimiste avec Michel Delpech (pour les lecteurs de moins de 20 ans qui ont pas beaucoup de culture musicale, c'est le type qui chante entre autres Les Divorcés, Wight is Wight, Chez Laurette et Quand j'étais chanteur). Moins de 200 personnes dans la salle privée, une voix impeccable, et une séance dédicaces à la fin. Un bon souvenir, vraiment, même si je ne suis pas un fan invétéré de l'intégralité de son oeuvre.

Et à une heure du matin, direction Metz et l'heure du rendez-vous. Arrivée chaotique à la gare routière du Luxembourg (le papa d'une des élèves, transportant 6 personnes sur 10 dans son break, ayant décidé de se diriger vers l'aéroport du Luxembourg plutôt que vers la gare routière... ils sont arrivés à bon port mais 2 minutes exactement avant le départ du bus, c'était serré...), puis voyage en navette jusqu'à Frankfurt Hahn. Arrivée sans encombre à l'aéroport, puis au guichet d'embarquement... puis plus rien.

Mon passeport expiré depuis un petit bout de temps est refusé... On m'avait assuré, apparemment à tort, qu'il était valide 5 ans après expiration... bin... ou pas...
Du coup on refuse de me laisser monter dans l'avion, panique non pas à Détroit mais à Frakfurt Hahn. Surtout, ne pas craquer. Je donne à mes élèves le plan griffonné sur des fiches bristol de l'itinéraire que j'ai prévu pour le week end. Ils montent dans l'avion sans moi, et je pars en urgence pour Frankfurt, centre ville (ne vous y trompez pas malgré les noms proches, il y a 1h50 de bus...). Direction ? Le consulat de France !!!






Arrivé tôt le matin au Consulat, j'attends dans le froid (çapèleçapèleçapèle) l'ouverture des portes. Je suis le premier reçu, pour réclamer un passeport en urgence. Je me fais incendier par la personne qui me reçoit, et je dois remuer ciel et terre pour prouver que oui je suis bien prof de fac et que mes élèves m'attendent outre manche. Après un coup de fil à Metz, ma responsable accepte de me faire un papier en disant que oui, un voyage est bien prévu dirigé par moi (alors que, si vous avez suivi depuis le début que je vous parle de London, ce voyage est organisé en extra-scolaire...). Le Consul finit par accepter de faire personnellement la demande en ma faveur. Contacte la préfecture de Metz, pour se voire dire que mo dossier a été transféré à la préfecture de Thionville pendant une réorganisation géographique... Préfecture de Thionville... fermée pour pause déjeuner.

Mais tout est bien qui finit bien, la dame qui m'a incendié finit par compatir un minimum et même à plaisanter un peu, et à 14h30, la préfecture de Thionville réouverte et un coup de fil plus tard, j'avais en main un passeport d'urgence...

...

...buggé.

Car l'encre de l'imprimante avait coulé, et le numéro de passeport était illisible ! Donc je me suis retrouvé, après de nouveau 1h50 de navette de bus, à me RE-faire arrêter à l'aéroport. 1 heure d'attente pendant que la sécurité cherchait à joindre le consulat (pas possible, le temps de revenir le consulat était fermé), à se repasser la patate chaude jusqu'à ce que je puisse rencontrer ENFIN le "Chef Responsable Grand Chef en Chef de la Sécurité en Chef" qui est arrivé tout sourire en me disant que "mais oui c'est pas grave, on va vous mettre dans l'avion, en plus votre passeport expiré est bel et bien valide 5 ans après c'est juste Ryanair qui ne les accepte pas".

A la fin de cette phrase j'aurais pu, voire *dû* m'énerver, mais j'étais tellement content qu'il me fasse passer que j'ai pas voulu ralentir plus encore mon arrivée outre Manche, j'ai payé avec un peu de vaseline les 270 Euros du billet d'avion (hors de prix, mais le seul avant samedi soir...) et j'ai décollé.

Je me suis rendu compte que même si j'ai très, très souvent pris l'avion, c'était la première fois que je prenais l'avion de nuit. A travers le hublot, la terre était une vaste étendue d'un noir d'encre constellée des lumières des divers villages entourant Hahn. Un peu perdu au milieu de la campagne allemande, on aurait cru un concept book pour des illuminations de noel, chaque ville ou village ayant sa forme et sa couleur différente... magique... Et après quelques kilomètres d'altitudes de plus, tout n'était plus qu'un vaste panneau noir criblé de lumière tel un corps cybernétique dans un film futuriste cyberpunk. Comme si je m'éloignais du futur pour revenir dans le présent, outre-Manche, à London...

Arrivé à Stansted, une heure de navette plus tard et j'étais au coeur de London, entouré par mes ouailles qui m'avaient fait un comité d'accueil très sympathique et m'ont couvert d'étreintes et de baisers. Le voyage à London allait enfin commencer pour moi...

Un aller-retour Hahn-Frankfurt centre ? 16 Euros
Le métro de Frankfurt, aller retour de la gare au consulat ? 3 Euros 60
Frais de dossier pour un passeport en urgence ? 30 Euros
Photos pour un passeport en urgence ? 7 Euros
Billet d'avion à la dernière minute ? 267 Euros

Total des dépenses non prévues ? 323 Euros 60
Le comité d'acceuil à l'arrivée ? Ca n'a pas de prix...

La citation du jour : "Tu voudrais aussi faire un travail de création pour nous ?"
La chanson du jour : Les divorcés, Michel Delpech, "Regarde-moi bien dans les yeux Et jure moi que ce s'ra mieux, Qu'il n'y avait rien d'autre à faire... Si c'est fichu Entre nous, La vie continue Malgré tout..."

Même si ça m'a fait un gros trou dans le portefeuille, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 19.2.07***

Il revient, et il n'est pas content

Retour il y a environ une heure de London. Petit clin d'oeil par ici après avoir lu et trié mes 350 emails du weekend (dont 300 spams au bas mot), week end épuisant, commencé sous le signe de la loose (sisi, vous verrez, le vendredi aura même droit à son propre article) mais à la tendance très vite inversée, des sourires et des souvenirs plein la tête !

Revenu fauché, dépité, brisé physiquement au niveau des jambes et des pieds, mais la banane sur le visage et le coeur libéré (AVEC bagages, mais en chantant très fort quand même).

A bientôt pour 4+1 nouveaux nombrils et plus de détails

La citation du jour : "Pourquoi c'est toujours les autres et pas moi qui ont le droit au bonheur ?"
La chanson du jour : Love me please love me, Michel Polnareff, "Devant tant d'indifférence Parfois j'ai envie De me fondre dans la nuit... Au matin je reprends confiance, Je me dis, je me dis : Tout pourrait changer aujourd'hui !"

Même si je le lui répétais depuis le début de l'année et que j'avais donc RAISON, HAHAHAAA, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 2.2.07***

De l'art de démolir une classe

On a bien rigolé.

Hier, première session de conseil de classes où je me retrouve en tant que prof et plus en tant qu'élève ou délégué. Tous mes collègues m'avaient dépeint un univers sombre et déprimant, une soirée interminable à enchainer les classes de manière mécanique et rébarbative. Ces mises en gardes, couplées à mes propres souvenirs de délégué de classe --il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine-- ont réussi à me mener vers cette fameuse soirée en trainant un peu les pieds (surtout que même en tirant sur la corde, il a fallu que je déconnecte WoW à moins d'une puce du lvl 67... On peut pas pexer tranquille ! Mais bon : je vous rassure, j'ai fini mon niveau en rentrant ^^).

Eh bien en fait, on a bien rigolé. Je crois que le secret c'est d'être sérieux sans se prendre trop au sérieux, et surtout de s'assoir à côté de collègues qu'on apprécie et avec qui on rigole bien d'habitude (coucou Laetitia). Ca occupe pendant les passages à vide, hehehe... Nous avons notemment bien rigolé en essayant de déchiffrer le langage d'un autre collègue, qui employait à tort et à travers le mot "palmé" ou "palmée" pour parler des élèves. J'ai beau être fan des ornithorynques, je sais néanmoins qu'aucune de mes ouailles n'est croisée avec cet animal. Amusés, la collègue et moi avons rassemblé les indices pour finalement comprendre que le collègue se servait du mot "Palmé" dans le sens "Fainéant".

Puis est arrivé le tour de ma classe à problèmes. Pas une classe que *me* pose problème, mais une classe qui, outre le fait du coup que *je* dois leur poser problème, huhuhu, a de gros, gros, GROS soucis dans ma matière. Un classe de deuxième année dont le niveau moyen est inférieur à la plupart de mes classes de première année... Et qui n'a pas l'air de me croire quand j'essaie de les secouer à ce sujet en cours, et qui est convaincue que s'ils ont des sales notes c'est parce que je suis un vil professeur sadique voué à leur perte et sorti de l'enfer pour les tourmenter, tel un Chillingworth moderne dédié à l'enseignement de l'anglais plutôt qu'à l'étude des plantes.

Je me suis donc dit qu'en répétant mes gros warnings (c'est pour eux, hein, pas pour moi, c'est eux qui vont le passer, le BTS...) pendant le conseil de classe, ils verraient que c'est pas juste une technique à la con en cours pour avoir un peu plus d'attention. Donc à l'arrivée des deux délégués, je me propose de prendre la parole en premier, persuadé que du coup en commençant par le plus négatif, ca permettrait de pas trop les enfoncer, par rapport aux autres matières. Ca partait d'une bonne intention, histoire qu'ils aient du mieux de la part des collègues après leur passage au pilori.

Le problème, c'est que tous les collègues, sans exception, ont rebondi sur mes vitupérations pour absolument démolir la classe. J'avoue que je ne m'imaginais pas du tout que leur niveau était aussi catastrophique dans les autres matières (générales et professionnelles) qu'en anglais. Et on pouvait voir petit à petit les visages des deux délégués se décomposer, de prof en prof, de matière en matière. Et pourtant, comme souvent, c'étaient pas des mauvais bougres les délégués, parmi les meilleurs éléments de la classe -même si dans cette classe, "meilleur" pour un élève signifie "élève moyen"-... L'une des deux avait même les larmes aux yeux à la fin du tour de table. C'était un moment assez intense, grave, et difficile...

... Jusqu'au moment où la responsable pédagogique s'est retournée vers les délégués pour conclure sur un "en tout cas, il est clair qu'en termes de manque de travail personnel, votre classe a décroché la palme".

Et là c'était foutu. Mon regard a croisé celui de ma voisine, et j'ai violemment enfoncé mes ongles dans ma paume pour ne pas éclater de rire. Je ne sais pas quelle a été la méthode de ma voisine, mais il est clair qu'elle aussi a dû user de moult stratagèmes pour ne pas se bidonner. Mais je pense que c'est aussi parce que tout le monde était vraiment d'humeur maussade et sombre après le passage au pilori de cette classe, et que les corps et les esprits devaient chercher une échappatoire à tout prix, et le rire est souvent le plus fort des mécanismes de défenses de la psyche.

En tout cas la responsable pédagogique a dû lire notre combat contre le fou rire sur nos visages parce qu'elle nous a fait de groooooooooos yeux jusqu'au départ des deux délégués où on a pu se lâcher (et où on a dû expliquer aux collègues le pourquoi du comment). Mais que voulez vous, j'ai beau être prof, je reste néanmoins un sale djeuns, et un rebelz :)... Mais du coup plutôt que de l'appréhension, j'attends plutôt avec curiosité la soirée des conseils de classes de mardi prochain, où ce sera cette fois le tour des premières années.

Je vous laisse donc pour l'instant, on verra si ce conseil me motivera aussi à composer une note pour en parler. And now for something completely different : dans 14 jours je serai en train de déambuler à London. Le compteur tourne. Et je couronne les deux oraux de Master dont j'ai parlé il y a quelques temps d'un double 14 plutôt satisfaisant compte tenu des conditions de mon passage. 14 sera donc le chiffre du jour. Sauf que je n'ai pas de rubrique "le chiffre du jour" ici, donc je vous laisse avec les habituels :

La citation du jour : "Mais c'est vrai que ça fait peur..."
La citation bonus du jour : "Hân tu me dégoûtes ! Je pourrais être ta mère !"
La chanson du jour : Le fou rire, Bénabar, "Un fou rire à un enterrement, je m'en veux, je m'en veux vraiment, c'était nerveux sûrement, en tout cas c'était pas l'moment ! [...] Dos voûtés, têtes baissées, j'ai honte à le dire, on poussait des petits cris étouffés, on était morts de rire."

Même si c'es parfois dur de rester sérieux même dans les moments graves, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 28.1.07***

Votre mission, si vous l'acceptez...

Plus sexy que James Bond, plus bricoleur que Mac Gyver, plus débrouillart d'Ethan Hunt, tel est votre baron préféré à l'issue du périple incroyable qu'aura été la réservation des billets d'avion et des chambres d'hotel en vue du fameux voyage à London dont j'ai déjà parlé plusieurs fois ici.

Les problèmes, pour une fois, ne sont pas nés de ma propre procrastination (bien que je reste persuadé que si tout s'était déroulé sans encombres, elle serait venue se rappeller à moi et y mettre son grain de sel), mais d'annulations en cascades, de congés refusés, d'oraux à décaler, des chèques oubliés, et d'argent non débloqué. Bref : au lieu de faire les dites réservations avec un chouille plus d'un mois d'avance, je me suis retrouvé à devoir les faire à moins de trois semaines du départ.

Les conséquences, dans le désordre, et non exhaustives (je ne m'intéresse qu'aux plus graves) : plus de billets d'avion à 0.01 euros, un décalage de l'heure de départ de près de dix heures pour payer plus-cher-que-prévu-mais-quand-même-moins-cher-que-le-nouveau-tarif-de-l'heure-initialement-prévue, plus de billets de navette à 5 euros, une presque-annulation-d'une-jolie-demoiselle-a-cause-du-changement-d'horaire, mon hotel chouchou complet le vendredi et presque complet le samedi...

Bref. La journée de vendredi, où je m'étais réservé un budget temps de 30 minutes pour faire les réservations, s'est transformée en passer-plus-de-cinq-heures-a-gerer-les-problemes. Et presque tous les problèmes ont été gérés, pour avoir au final une balance positive. Le décalage d'horaire nous rajoute à London une journée à faire la fête pédagogique de plus. Malgré la gentille dame de mon hotel chouchou m'assurant que "mais pour dimanche ça va, et pour samedi on peut vous loger à 8" (sous-entendant que vendredi on pouvait très bien dormir dehors, ainsi que deux d'entre nous le samedi puisqu'après tout nous aurions pris l'habitude la veille), j'ai donc changé d'hotel et trouvé un autre petit hotel très sympa et plein centre ville (pas très loin de l'autre), sans salle de bains individuelle, mais beaucoup moins cher. La jolie demoiselle qui a failli annuler n'annule plus. La surtaxe de la navette et celle du billet d'avion sont couverts par la réduction de l'hotel.

En bref, j'ai perdu cinq heures sur mon planning, mais j'ai sauvé le voyage, et je m'en félicite. Plus que 19 jours et nous serons dans l'avion, motivés et en forme pour un long week end de sorties et de débauche de pratique pédagogique de la langue anglaise.

Oh. Et j'ai reçu, moins de 10 heures après avoir remis mon premier dossier de mémoire pour le Master, des remarques de mon directeur de mémoire qui m'ont fait très chaud au coeur. Donc semaine pleine d'embuches, évitées avec brio. Quand je vous dit que la vie est belle...

La citation du jour : "Je dois dire que je n'aurai pas honte de voir mon nom figurer sur votre mémoire ! Continuez dans cette voie !"
La chanson du jour : London Calling, The Clash, "London calling at the top of the dial, After all this, won't you give me a smile? London calling! I never felt so much alike"

Même si j'ai bien cru qu'on dormirait dehors et que la demoiselle ne viendrait pas, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 19.1.07***

Caught with my pants down

Parfois, malgré l'énorme Ego qui est le mien et ma très haute opinion de ma petite personne, il faut bien reconnaitre que le cumul de certains facteurs extérieurs (trop de fatigue, de travail) ou intérieurs (mémoire de poisson rouge) m'amène à gaffer.

Oh, rien de bien grave en somme, mais quand même. Vous savez que dans 28 jours et quelques heures, je serai dans l'avion m'amenant outre-Manche accompagné d'une poignée d'élèves. Afin de rendre les préparatifs plus simples, et la communication plus rapide, j'ai donc confié mon adresse MSN aux élèves en question, après y avoir réfléchi et m'être dit "oh, au pire, ils verront quelques photos débiles de moi en avatar, et mes réflexions métaphysiques ou mes sauts d'humeur sur les pseudos que je choisis, rien de grave".

Et rien de grave en effet depuis une semaine ou deux que je discute avec eux sur MSN, je fais juste gaffe à ne pas être *trop* graveleux dans les pseudos que je choisis. Et voilà qu'hier de patins en couffins j'en viens à parler blog avec l'une de mes élèves. Le sien, en l'occurence, qu'elle avait le malheur de présenter dans le sous-titre de son pseudo MSN, et qui avait le malheur d'être un Skyblog. Et comme vous le savez, Skyblog, c'est le Mal(tm). Me voici donc à la taquiner et à vitupérer Skyblog, comme à mon habitude. Quand elle s'est défendue en me vantant les mérites d'être bloggeur/bloggeuse, j'ai bien évidement répondu que oui, bien sûr, ça fait plus de deux ans que je blogge moi même, je n'allais certainement pas lui jeter la pierre pour ça. Et quand elle me l'a demandé, j'ai bien sûr dit que non, évidemment que je n'allais pas donner l'URL de mon blog à une de mes élèves. Mais là mon cerveau a fait "ding".

Et là ? C'est le drame. Parce que je me suis rendu compte -en même temps qu'elle d'ailleurs, puisqu'elle m'en a tout de suite fait la remarque- que depuis tout le temps que je discute avec les élèves en question, mon sous-titre-de-pseudo à moi aussi comprenait le nom et l'URL de mon blog -_-;...

Cette anecdote me refait penser à cet article de juillet 2005, où suite à quelques yeux inopportuns posés régulièrement sur mes lignes, j'avais émis l'idée d'avoir à me censurer avant de la rejeter tout de go. Là, les enjeux sont encore différents : qui dit élève dit diffusion possible/probable de cette URL dans l'école, voire au niveau de l'administration. Je me suis donc demandé si j'allais devoir cette fois réellement me censurer, voiler mes mots et mes allusions, voire ne plus parler du tout de mon travail.

Mais finalement... et alors ? Ces pages ne sont que l'écho de ce que je suis. Passé à travers le miroir déformant de ma plume, quelque peu enjôlivé par ci, quelque peu effacé par là, mais mes mots ne sont qu'un concentré de "Moi", et ce qu'est ce "Moi", je l'assume. Chèr(e)s élèves qui êtes arrivés (ou qui arriveriez) sur ces pages, soyez donc gentils de savoir passer outre l'excitation initiale du "waaaaaaaaaaanotprofiblog" et plutôt que de diffuser cette adresse à tout bout de champ, lisez si vous le voulez, appréciez, ou pas, vous pouvez même commenter hein (soyons fou) tant que ce sont des commentaires constructifs et pas des trolls, mais jugez ces pages et ces lignes avec suffisemment de maturité. Je fais peut être preuve de naïveté, mais les gens qui ont mon adresse MSN -ce qui doit représenter... 2 à 3% de mes élèves ?- me semblent suffisemment "sages" pour agir responsablement face à cela, et ne pas ressentir le besoin de se faire mousser à la récré en amenant des impressions de "Regardéskeleprofilékri".

Donc point de censure à venir cette fois non plus en ces pages. Je ne mets de toutes façons jamais de noms dans les anecdotes que je raconte -sauf quand j'ai l'accord de la personne en question- et, jeune garçon, jolie demoiselle, si ces lignes venaient à dépeindre un autre visage de l'histrionique qui vous répands la bonne parole anglophone dans des salles surchauffées, eh bien fi ! Vous auriez de toutes façons découvert cet autre visage dans un mois à London. Gageons que je n'ai pas tort de vous faire confiance sur ce point. Et pour les curieux qui liront les archives... bonne lecture... ^_^

La citation du jour : "Tu sais qu'avec ta fréquence technoraveparty hardcore de BIDUP BIDUP BIDUUUUP j'ai cru que t'étais Antistar en colère ?"
La chanson du jour : I found out, John Lennon, "I seen the junkies, I've been through it all, I've seen religons from Jesus to Paul. Don't let them fool you with dope and cocaine, can't do you no harm, feel your own pain... I, I found out!"

Même si je suis grillé, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 16.1.07***

Partir...

Pour la douzième fois en moins d'un mois, j'ai passé aujourd'hui American Beauty a deux de mes classes. Encore une fois et j'atteindrai le treize fatidique, et j'aurai passé ce film à toutes mes classes de BTS. Il est incroyable de voir que malgré le fait que je prévoie de quoi bosser pendant le film (copies à corriger, mémoire de master, livres au programme de littérature ou dans ma bibliographie) en général je bosse seulement la moitié du temps et je me laisse prendre au piège de telle ou telle scène.

Il faut dire que ce film détient pour lors mon record personnel de visionnage en salle (8 fois !) plus un grand nombre de fois en DVD. Et malgré le stress test d'un film décortiqué, passé en boucle en cours, et sur lequel on effecue un travail didactique, force est de constater que je ne m'en lasse pas.

Et comme toujours, ce film me replonge dans une introspection profonde, sur le Beau, le Vrai, la Vie quoi... Envie d'étendre mes ailes et de m'envoler. Et bientôt, dans un mois jour pour jour, je m'envolerai bel et bien, outre Manche, ce n'est pas si loin mais c'est déjà ça, et en bonne compagnie. Mes premières vraies vacances depuis des lustres (mais je me répète)... London by Night. Et by day, aussi, un peu, mais moins.

Demain le professeur que je suis se glissera un peu dans la peau d'un étudiant, et je passerai mes premiers partiels de Master. Plutôt confiant, en dépit de ma non-assistance à cours en danger, pour raisons de donnâââge de cours moi même... Mais bon, j'ai bossé et je maîtrise les sujets (quoique Billy Shakespeare en Allemagne, c'est pas que je m'en contrefiche, mais...) C'est dommage, ces partiels tombent pile poil le jour où je suis censé avoir deux classes que j'aime bien. Bon, il est vrai que j'aime bien la plupart de mes classes, mais eux, c'est pas pareil :)

Alors j'erre, dans ma tête, dans la rue, dans mon coeur, et je me perds, un peu. Je fais trop de choses. Mais j'en ai besoin, même si ça me bouffe le moral et la santé. Je plonge en moi, en apnée et je ne sais pas combien de temps je pourrai tenir sans mon oxygène. Pas de bulles, rien que le silence, et mes travers que je mets en exergue pour les transcender encore. Et j'enchaine les bêtises, et j'enchaine les joies et les larmes. "And then I remember to relax and stop trying to hold on to it, and then it flows through me like rain". J'assume mes actes. Et je porte aussi un masque, parfois, parce que mon "rôle" me l'impose. Mais je vis, mes mots coulent dans mes veines et font battre mon coeur. Humain, et plus que ça à la fois. Le sourire aux lèvres. Même si j'ai mal, ça fait tellement de bien de vivre ! Je sais quels sont mes gros cailloux...

La citation du jour : "C'est quoi un cunnilingus ?"
La chanson du jour : Don't let it bring you down, Annie Lennox (Neil Young cover), "You're walkin' home alone, Don't let it bring you down It's only castle's burning, Find someone who's turning And you will come around"

Même si j'ai l'impression d'un peu trop m'attacher alors que c'est le Mal(tm), la vie est belle !

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***Article(s) en date du 13.1.07***

Et de 250 !

*arrive discrètement, comme si de rien n'était, souffle discrètement sur l'amoncellement de poussière qui s'est accumulée ici en un mois*

BON ANNIVERSAIRE !

La raison du décompte de ces derniers articles était donc la suivante : vous êtes actuellement en train de lire le deux-cent cinquantième article de la nouvelle formule de Tears of the Night (depuis ma migration des terres dévastées -et surtout très mal fréquentées- de Skyblog-land, Skyblog qui, ne l'oublions pas, est le Mal(tm)).

Cet article anniversaire n'était pas censé arriver si tard, mais comme on dit, life happens. Oui, on dit aussi et surtout "shit happens", mais bon, soyons positifs. Le mois de décembre a été relativement chaotique en termes psychologiques et en termes de gestion de temps. Je ne sais pas si j'aurai le temps (et l'envie) de parler de tout ce qui s'est passé, mais autant pour l'instant ne plus y penser et partir de l'avant, recommencer à coucher mon sang et mes mots sur le papier de toile électronique, en espérant que vous me pardonnerez la vacuité de ce lieu du mois passé.

Je n'ai pas non plus, vous avez pu le remarqué, tenu ma promesse sur la radio et le courrier des lecteurs avant Yule. Espérons que ce sera avant Yule 2007, du coup, mais je me suis pour l'instant retrouvé (en tout cas pour la radio) devant un problème technique : pour fonctionner, la radio en question a besoin d'un moteur PhP sur le serveur qui héberge mes pages. Et il n'y a pas de moteur PhP sur le serveur qui héberge mes pages. Je suis donc preneur de tout bon tuyau pour un emplacement de stockage *gratuit* sur lequel je pourrais déposer mes meupeutreu et les pages gérant le lecteur (de meupeutreu, pas vous !) disposant d'un moteur PhP. Un ami m'avait gentiment prêté un compte free il y a quelques mois (coucou Marsu !) mais depuis Free a changé un truc et on ne peut se connecter à leurs comptes FTP que depuis une connection Free. Et comme l'atteste le "perso.ORANGE.fr" du début de l'adresse de ce blog, je ne suis pas chez Free. Donc dans l'attente, la radio est en stand by.

Néanmoins, vous remarquerez que tel Gaiman sur le sien, mon blog est passé à la nouvelle version du Blogger qui permet de gérer des tags de filtre. Pour l'instant ça m'amuse beaucoup alors attendez vous à voir ces articles bien classés.

Voilà, l'admiistratif est réglé. Merci à tous ceux qui sont encore là et qui attendaient vainement une mise à jours pendant ces longues semaines de silence. Ceux qui sont partis... j'espère que vous reviendrez maintenant que le silence est rompu. Me revoilà, vingt ans et toutes mes dents, toujours aussi amoureux de la vie, de l'Amour, et des sourires, le visage peut être simplement un peu plus marqué et les yeux un peu plus fatigué mais vous saviez, et moi aussi, que cette année serait une année éprouvante pour moi. Mon travail m'exalte mais je travaille trop, et je fais trop d'à côtés. Mais je tiens bon et avec le sourire. Dans un mois, de manière extra-scolaire et pas du tout encadrée par l'école, je pars à London avec certains de mes élèves, pour 2 jours et surtout 3 nuits de folies nocturnes londoniennes. J'ai hâte. Déjà parce que j'apprécie vraiment beaucoup les personnes avec qui je pars -même si la non-disponibilité de dernière minute de la demoiselle de l'accueil qui fait rêver les mâles de la classe en question risque de les décevoir-, et surtout parce que ce seront mes premières "vraies" vacances depuis près de cinq ans.

Me revoilà donc, tant de choses à dire mais je ne veux pas trop m'éterniser et rendre cet article au numéro spécial trop illisible ou trop long. Merci donc à ceux qui sont toujours là et à ceux qui vont revenir. Merci à toi, jeune lecteur, jolie lectrice. Parfois la beauté du silence retrouve aussi un écho à la seconde où il s'achève...

La citation du jour : "Ah, monsieur est levé ?"
La chanson du jour : 5:15, The Who, "Inside outside Leave me alone. Inside outsideNowhere is home. Inside outside Where have I been? Out of my brain on the five fifteen, Out of my brain on a train. Why should I care?"

Même si j'ai passé sept semaines sans écrire ici, la vie est belle !

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