***Article(s) en date du 25.2.07***

Où est la mienne ?

Ce n'est pas tout de suite après mon arrivée à London que j'ai eu mon rendez-vous avec Eve, en photo sur la gauche, tirée du Victoria & Albert museum. Non, d'abord il aura fallu règler quelques problèmes. Vous pensiez que mon immobilisation à l'aéroport aurait été le seul imprévu du week end ? Gens de peu de foi.

Non, d'autres problèmes ont dû être règlés dans l'urgence à mon arrivée. Comme les salles de bain de l'étage de notre hotel d'une propreté douteuse (problème aisément règlé : les salles de bain de l'étage du dessus et du dessous étaient vraiment très clean et spacieuses), ou cette demoiselle de notre petit groupe qui a laissé trainer son sac à main dans la salle de bains sus-citée pendant que j'étais au consulat de Frankfurt, qui s'en est aperçu deux heures plus tard, et qui a bien retrouvé ledit sac, mais sans l'argent qu'il contenait, près de 400 euros en devises locales (les livres, en billets, pas en pages, pour les gens ayant un peu de mal avec les devises étrangères). Heureusement que ses papiers étaient toujours là sinon ce serait elle qui serait restée à l'aéroport au retour ! Bref, tout un tas de gros et de petits soucis menant à la conclusion simple que ce voyage était le dernier que j'organisais avant longtemps !

Du coup, entre les gens déprimés, les gens fatigués, et les gens ivres (les garçons avaient décidé de gérer la crise de mon absence en faisant un sort aux diverses bouteilles d'alcool qu'ils avaient ammené), nous avons annulé la soirée à la Bistrothèque et nous avons passé une soirée/nuit à l'hotel, à boire parler anglais, parler cul faire des exercices de grammaire, s'affaler les uns sur les autres réviser le vocabulaire commercial du BTS, en résumé : à légumer comme des sales djeuns un verre à la main mettre en profit l'environnement pour tirer un bénéfice optimum du voyage linguistique.

Le samedi, le sang noble qui coule dans mes veines m'a poussé à faire découvrir à mes ouailles l'un des joyaux (pun intended) de la ville : la tour de London, ce petit chateau au coeur de la capitale, où l'histoire elle même semble vous accompagner au cours de la visite. Qui, soit dit en passant, fut guidée, accompagnée par l'un des Yeomen, le Maitre-Corbeaux Derrick Coyle, qui nous a offert une présentation des lieux bourrée d'anecdotes et d'humour. Un grand moment.

Après un repas Fish&Chips, a suivi Harrods, et la difficulté de décoller Ana du rayon Gucci/Chanel, puis un trek rapide vers le British Museum malheureusement fermé à notre arrivée. Le soir, Camden town en version nomade, nous sommes arrivés assez tard et la plupart des pubs étaient complets, on a donc fait du bar hopping avant de terminer dans un petit pub sympa. Nous avons été jusqu'à l'aquarium (une boite sympa avec piscine et jacuzzi) mais le tarif d'entrée avait encore augmenté (30 euros, sans conso) ce qui a découragé la plupart des gens, et nous sommes donc, dernier métro garé depuis longtemps, rentrés à pied à l'hotel pour une autre petite after pour les plus courageux.

Dimanche aura été une autre journée intense, British Museum, Brompton Cemetary, Victoria&Albert Museum, plus d'autres petites visites extérieures de passage. J'ai été un peu déçu par certains qui semblaient ne pas vraiment profiter à 200% des visites, mais en même temps, si aller dans un pays étranger se limitait à boire et sortir en boite, pourquoi aller dans un pays étranger ? Même s'il est vrai que mon programme de visites prévu était assez... intense et dense. Mais il y avait au moins elle, qui semblait tout autant grisée que moi de l'incroyable héritage culturel au sein duquel nous nous promenions. Alors partager un bout d'âme et un bout de coeur. Le soir, une petite boite sympa à 20 minutes à pied de l'hotel, et une soirée courte mais agréable. Et le lendemain, absolument aucun problème à l'aéroport (Hosanna!) et un retour dans les temps.

On notera néanmoins, grâce à Joris, le passage repas dans un Burger King. Je n'ai jamais compris pourquoi cette chaine de restauration rapide avait coulé en France. C'est à peu près la seule chaine de burgers où les sandouiches sont mangeables, pas trop gras et avec bon goût... Du coup, vu que je dois croiser un Burger King par an grand maximum, j'ai pris un cocktail de PLEIN de sandouiches, que je n'ai pas réussi à finir, mais que j'ai consommé avec un plaisir non feint :



Voilà donc en substance le contenu du fameux voyage, avec les quelques embuches que le destin aura placé "pour rire" sur notre route. Je n'entrerai pas plus en détail que ça pour l'instant sur ces pages, car il y a aussi des choses que, une fois n'est pas coutume, je veux garder pour moi. Des blessures, encore, mais des joies aussi. Des surprises, bonnes ou mauvaises, un choc, une découverte, des bras, des larmes sous les draps, des rires sur les draps, des calins, des délires, des attractions désastre, mais pour une fois, pas que les miennes, un nouveau fond d'écran-harem, et beaucoup, beaucoup de souvenirs.

Le nombriloscope a reçu une belle mise à jour entre l'article précédent et celui-ci, avec les quatre nombrils des demoiselles qui partageaient ma chambre à London, ainsi que deux autres reçus par mail, l'un à mon retour, l'autre quelques temps plus tard.

Depuis le voyage, il est difficile de se remettre au travail, mais il faut bien. Un film passé, une promesse que j'ai tenu, une promesse qu'elle a rompu, et la vie qui reprends son cours.

La citation du jour : "Envoie une lettre de réclamation à Ryanair"
La chanson du jour : Loin d'ici, Michel Delpech, "J'voudrais lui parler Trouver les mots Qui aurait pu lui dire J'voudrais l'empêcher de s'en aller Et lui crier je t'aime je t'aime... "

Même si les retours sont toujours plus difficiles, la vie est belle !

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