***Article(s) en date du 7.6.07***

Les p'tites lignes

Les jours avancent toujours, et j'ai presque l'impression que mon travail, lui, recule. Demain, j'aurais dû passer un oral pour mon Master, oui mais voilà, je serai moi même en train d'en faire passer, des oraux, jury d'anglais pour DEES Marketing et Communication. Du coup après un coup de fil au responsable des Masters à l'université, tout est arrangé, je passe certains oraux mardi, et ceux d'un UE précis en septembre seulement, en même temps que la deuxième session quoi... Mais bon, pas trop le choix. Avec le rush de fin d'année scolaire, je me dis que j'en ai peut être un peu trop fait cette année, mais bon (ah, et pour ceux qui en doutaient encore, oui, je suis admissible à l'oral du CAPES).

Le côté prof de ma vie n'est pas particulièrement doré en ce moment non plus. Toutes mes classes chouchoutes ont fini (soit en stage, soit parce que leurs exams sont déjà passés) et celles qui restent sont soit quelconques, soit particulièrement fatiguantes (et doublement fatiguantes, quand vu le temps, le manque de motivation est palpable dans la piece), du coup se lever le matin en ce moment et jusqu'à fin juin, c'est pas une partie de plaisir.

Sinon, dans la série "ça fait longtemps que vous m'avez pas vu vraiment déprimer", je vous rassure, fans et admiratrices de mes larmes nocturnes durant mes périodes sombres, ça devrait bientôt revenir. Outre le stress professionnel (d'un côté et de l'autre de la barrière), la pression du haut niveau à WoW (riez pas -_-), et la fin d'année qui approche, je suis surtout en train de faire mon erreur habituelle, et je la vois venir sans rien pouvoir y faire, comme un Bambi pétrifié sur la route qui regarde les phares du camion s'approcher. Mais j'ai beau tout faire pour y résister, je sens encore une fois céder petit à petit toutes les barrières pourtant piégées et sécurisées que j'ai mis autour de mon p'tit coeur d'artichaud. En deux mots, je m'ouvre, et je me rends vulnérable. Et en général, c'est souvent là que la vie m'assassine, encore.

Mais bon. La vie serait si chiante si elle était simple. Et une chose que j'ai appris à bien faire (c'est comme Nutella, ce sont les années d'expérience qui font la différence), c'est me relever quand je tombe. Et même si ça fait mal, même si ça me détruit chaque fois un peu plus, la chute en elle même est trop grisante, le voyage est trop doux, et je plonge toujours avec le même entrain et la même impatience. Je sais que certains de mes proches ont du mal à me comprendre sur ce point... Moi même, au début... Mais je crois que pour le comprendre il faut être un peu comme moi. Peut être un peu trop artiste. Peut être un peu trop rêveur. Beaucoup, beaucoup trop plein d'amour. Mais je m'en fiche, de ceux qui ne veulent pas comprendre. Je suis moi et j'assume, un gros bisounours incorrigible qui a le don de toujours s'attacher quand il ne faut pas. Et même si je glisse, c'est avec le sourire. Et mon coeur, ou ce qu'il en reste, toujours offert à bout de bras...



La citation du jour : "Je vis ma vie comme on résout a²+b². Tu peux passer par les identités remarquables, ou bien tu peux t'amuser à développer et à rajouter 20 lignes de code."
La citation bonus du jour : "Au fait, c'est pour qui se pseudo encore ? S'pèce de bisounours"
La chanson du jour : Je suis de celles, Bénabar, "Je me répétais 'faut pas qu'je m'attache'... "

Même si je m'attache quand même et que ça va bien finir par me retomber sur le coin de la djeule, la vie est belle!

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***Article(s) en date du 16.1.07***

Partir...

Pour la douzième fois en moins d'un mois, j'ai passé aujourd'hui American Beauty a deux de mes classes. Encore une fois et j'atteindrai le treize fatidique, et j'aurai passé ce film à toutes mes classes de BTS. Il est incroyable de voir que malgré le fait que je prévoie de quoi bosser pendant le film (copies à corriger, mémoire de master, livres au programme de littérature ou dans ma bibliographie) en général je bosse seulement la moitié du temps et je me laisse prendre au piège de telle ou telle scène.

Il faut dire que ce film détient pour lors mon record personnel de visionnage en salle (8 fois !) plus un grand nombre de fois en DVD. Et malgré le stress test d'un film décortiqué, passé en boucle en cours, et sur lequel on effecue un travail didactique, force est de constater que je ne m'en lasse pas.

Et comme toujours, ce film me replonge dans une introspection profonde, sur le Beau, le Vrai, la Vie quoi... Envie d'étendre mes ailes et de m'envoler. Et bientôt, dans un mois jour pour jour, je m'envolerai bel et bien, outre Manche, ce n'est pas si loin mais c'est déjà ça, et en bonne compagnie. Mes premières vraies vacances depuis des lustres (mais je me répète)... London by Night. Et by day, aussi, un peu, mais moins.

Demain le professeur que je suis se glissera un peu dans la peau d'un étudiant, et je passerai mes premiers partiels de Master. Plutôt confiant, en dépit de ma non-assistance à cours en danger, pour raisons de donnâââge de cours moi même... Mais bon, j'ai bossé et je maîtrise les sujets (quoique Billy Shakespeare en Allemagne, c'est pas que je m'en contrefiche, mais...) C'est dommage, ces partiels tombent pile poil le jour où je suis censé avoir deux classes que j'aime bien. Bon, il est vrai que j'aime bien la plupart de mes classes, mais eux, c'est pas pareil :)

Alors j'erre, dans ma tête, dans la rue, dans mon coeur, et je me perds, un peu. Je fais trop de choses. Mais j'en ai besoin, même si ça me bouffe le moral et la santé. Je plonge en moi, en apnée et je ne sais pas combien de temps je pourrai tenir sans mon oxygène. Pas de bulles, rien que le silence, et mes travers que je mets en exergue pour les transcender encore. Et j'enchaine les bêtises, et j'enchaine les joies et les larmes. "And then I remember to relax and stop trying to hold on to it, and then it flows through me like rain". J'assume mes actes. Et je porte aussi un masque, parfois, parce que mon "rôle" me l'impose. Mais je vis, mes mots coulent dans mes veines et font battre mon coeur. Humain, et plus que ça à la fois. Le sourire aux lèvres. Même si j'ai mal, ça fait tellement de bien de vivre ! Je sais quels sont mes gros cailloux...

La citation du jour : "C'est quoi un cunnilingus ?"
La chanson du jour : Don't let it bring you down, Annie Lennox (Neil Young cover), "You're walkin' home alone, Don't let it bring you down It's only castle's burning, Find someone who's turning And you will come around"

Même si j'ai l'impression d'un peu trop m'attacher alors que c'est le Mal(tm), la vie est belle !

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