***Article(s) en date du 1.1.10***

Die bitch DIE!!!

Bonjour à toi, fidèle lecteur, charmante lectrice...

Je suis sûr que tu es venu ici aujourd'hui en te disant que forcément je ne pouvais pas t'abandonner à ton désespoir le jour de l'an, et que j'aurais forcément quelques mots doux pour toi... (ou alors, tu as fait comme la plupart des gens et tu as bêtement vu la mise à jour sur ton flux RSS... Mais ton secret est sauf derrière la tombe de mes lèvres. Et profites en, vu que ce n'est pas dans le RSS, ça, pour remarquer que le système de commentaires a changé suite à la fermeture d'Haloscan, et pour aller regarder une nouvelle petite demoiselle dans le Nombriloscope aujourd'hui).

2009 s'achève et j'aurais tendance à dire "c'est pas plus mal". Même si je n'en suis pas au même point qu'en 2004 (la grande différence venant probablement des liasses énormes de billets dans mes poches, mais comme quoi l'argent ne fait pas le bonheur, même s'il contribue à rendre le mal-être plus supportable, ou tout du moins à en détourner l'attention), 2009 est clairement dans le top 3 des "années les plus pourries de ma vie", en ex-acquo (ou tout du moins très proche, dans un sens ou dans l'autre) avec 1995. En toute objectivité, c'est une bonne nouvelle puisque 2010 pourra en ce sens très difficilement être pire, malgré un départ faussé en me rendant compte que cette année est la première depuis 2005 où mon téléphone ne vibre pas à minuit d'un message de la petite princesse... forcément.

Je vous souhaite donc de prendre la vie du bon coté, et de toujours, même quand c'est dur, surtout quand c'est dur, toujours essayer de changer votre point de vue quand vous êtes sous l'emprise du doute ou du mal-être, et de ne jamais oublier le message qui ponctue et a ponctué chacun des miens (a quelques rares exceptions près) depuis l'ouverture de ce blog:

La vie est belle !

La citation du jour : "..."
La chanson du jour : Le premier jour, Etienne Daho, "Pourquoi vouloir toujours plus beau, plus loin, plus haut, et vouloir décrocher la Lune quand on a les étoiles ?"

Même si je l'ai déjà dit juste au dessus, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 11.10.09***

What's the answer?

Techniquement, je devrais (encore) être en train de bosser, genre, là, tout de suite.

Mais vu que ça fait plusieurs heures, j’ai bien besoin d’un break, en fait. Et plutôt que de faire chauffer la PS3, je me suis dit que j’allais parler ici des résultats du concours du mois dernier, rien que pour toi, spolié lecteur, gâtée lectrice. Non, ne me remercie pas. (Si, tu peux me remercier, en fait. Voire me payer en câlins de Bisounours)

On va commencer par féliciter non pas "la" mais "LES" gagnantes du concours. Qui sont d’ailleurs accessoirement les deux seules à avoir rempli la « question » subsidiaire de l’envoi d’un nombril avec les réponses, et je vous PROMETS que cela n’a RIEN à voir avec le fait qu’elles aient gagné, c’est juste encore un autre exemple de la synchronicité Jungienne qui rythme ma vie. Accessoirement, les deux nombrils ont bien sûr été insérés dans le Nombriloscope.

Bravo à Claire, donc, la grande gagnante du colis avec 161 points sur les 200 points potentiel (bel effort, ça représente quand même 80,5% des points, l’équivalent d’une jolie mention très bien au baccalauréat avec 16/20). Bravo également à Céline avec un tout petit, petit 42 points, qui s’est vu offrir un lot de consolation par votre baron favori qui lui a fait cadeau du Guide du Routard Galactique (« the Hitchhikers’s guide to the galaxy ») de Douglas Adams quand il fut effaré de son « Ben, pourquoi tu dis ça ? » lorsqu'il lui a écrit que dommage, 42 points c’est un chiffre qui méritait de gagner, pour qu’elle comble cette lacune et comprenne la référence.

Et pour tous les curieux parmi vous (je sais que vous êtes genre, plein), voici ce qu’il fallait répondre pour gagner les 200 points :

A) L’un des lots est « mon livre préféré ». De quel livre s’agit il ? (2 points pour le titre, 2 points pour l’auteur, 1 point bonus si les deux sont juste)
Lolita, de Vladimir Nabokov

B) L’un des lots est le nouveau roman de Frédéric Beigbeder. Quelle est son titre, et quelle est sa particularité par rapport à ses autres romans ? (2 points pour le titre, 3 points pour la particularité)
Un roman français, qui a la particularité d’être le premier roman de Beigbeder véritablement autobiographique.

C) Quel est la date du premier article postérieur à mon achat du nom de domaine www.desenquisse.com et à mon déménagement de chez orange ? (5 points)
Le 6 avril 2008

D) Je donne souvent des surnoms affectueux à mes amies ou à mes amantes. Citez de un à cinq surnoms utilisés pour des connaissances de sexe FEMININ déjà employés sur ce blog (2 points par surnom correct) (celui de la question M ne compte pas)
La blonde / L’ex
La petite huitre
Le petit renard
Bitchy
Miss schoolgirl
Davotte
Le M&Ms
La petite graine
… (pour les plus récents, il y en a beaucoup d’autres qui comptaient tout aussi juste. J’ai néanmoins compté faux, notamment dans la copie de Claire, les surnoms de personnes qui commentent ici sous leurs pseudos mais qui ne sont pas de moi)

E) Maxime le Forestier dit qu’ « on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille ». Je le fais mentir, car je me suis choisi une nouvelle famille, des personnes que je fréquente depuis une quinzaine d’années maintenant et que je ne considère plus comme de simples amis. Quel est le surnom affectueux que je donne à ce groupe d’amis-famille ? (3 points)
Les dinosaures

F) Quel est le nom de la première célébrité à avoir participé au Nombriloscope ? Le nom de son ancien groupe ? Le titre d’une de ses chansons (ou d’une de celles de son groupe) ? (2 points pour le nom, 2 points pour le groupe, 2 points pour le titre)
Amanda « Fucking » Palmer, des Dresden Dolls. Pour les titres, au hasard, Coin Operated Boy, Astronaut, The Jeep Song, Sex Changes, Backstabber, etc.

G) Quand j’ai beaucoup de travail, j’ai moins le temps de lire. Mais comme je suis un acheteur/collectionneur compulsif, j’achète toujours autant de livres que mon rythme de lecture « normal ». Et ma pile de non-lus augmente… SANS COMPTER LES COMIC-BOOKS, ma pile de livres-non-lus dépasse : 10 livres ? 25 livres ? 50 livres ? 100 livres ? 200 livres ? (5 points)
100 livres (153 très précisément quand j’ai conçu le test, le chiffre a sans doute un peu fluctué depuis)

H) Pourquoi manque t’il certains numéros dans le nombriloscope ? (10 points)
Deux nombrils ont été engloutis par Skyblog qui était le premier hébergeur du Nombriloscope (et comme le souligne à juste titre Claire, « Les skyblogs c’est le mal de toutes façons ». Non Claire. Ce n’est pas « le mal ». C’est « le Mal(tm) »)

I) Citez les entreprises du monde du jeu (de rôles ou de cartes) pour lesquelles j’ai travaillé OFFICIELLEMENT (lire : contrat signé, pas au black). (3 points par réponse juste, -2 points par réponse fausse SAUF si c’est une entreprise pour laquelle j’ai bossé au black)
White Wolf
Asmodée
AEG
Wizards of the Coast
Crystal Gates

J) Quelle est la différence la plus marquante entre mes goûts en matière de damoiselles et mes goûts en matière de damoiseaux, marquante en ce sens que ce détail est exactement inversé chez l’un et chez l’autre ? (5 points)
Je préfère les damoiselles plus jeunes que moi et les damoiseaux plus âgés que moi.

K) Où est né Tears of the Night ? (indice : j’ai honte, et c'est le Mal(tm)) (5 points)
Non, vraiment, je ne peux pas répondre publiquement à cette question. Vous le savez de toutes façons (absolument TOUS les participants ont répondu juste à cette question).

L) Quel est le nom de la première fille dont j’ai été amoureux fou, et dont j’ai mis dix ans à me remettre ? (10 points)
Magali.

M) Quel est le surnom et le prénom de la personne qui est entré dans mon cœur il y a plus de cinq ans maintenant, qui n’en est jamais sorti, et avec qui j’ai une relation absolument incompréhensible pour la plupart de mes proches ? (2 points pour le surnom, 3 points pour le prénom)
Mathilde, la petite princesse.

N) J’ai écrit il y a quelques années une nouvelle pour déclarer ma flamme à une autre demoiselle. Cette nouvelle s’appelle « Eve », mais quel est le vrai prénom de la demoiselle en question ? (5 points)
Juliette.

O) Il y a quelques années, j’ai fait un compte rendu assez détaillé d’une nuit d’ébats avec une tendre amante sur ce blog. Mais pour protéger notre intimité, et par exercice de style, j’ai masqué le sujet réel de l’article, écrit tout en métaphore. Quelle était la métaphore utilisée pour peindre cette nuit d’ébats ? (10 points)
L’écriture à quatre mains d’un texte en commun.

P) L’un de mes projets web avortés a été un web-roman érotique à 4 mains écrit avec une autre bloggeuse. Quel était cette bloggeuse, et quel était le titre du blog à 4 mains ? (2 points pour la bloggeuse, 3 points pour le titre)
Ophélie « Off », et le blog s’appelait « Clair de peau à fleur de Lune ». Projet malheureusement avorté très (trop) vite.

Q) Quel célèbre site de la blogosphère française m’a récemment interviewé ? Quelle était la particularité de cette interview ? (3 points pour le site, 2 points pour la particularité)
Pingoo, et comme pour toutes les interviews de blogs de ce site, il y avait des photos (décentes) de moi nu, dedans.

R) Certains des articles de Tears of the Night étaient des analyses de texte détaillées et littéraires de grand chef d’œuvre de l’écriture francophone. Quels sont les trois textes ainsi analysés méthodiquement ? (2 points par texte)
Pleure pas Boulou, de Pierre Bachelet,
Cot cot coin coin, d’Annie Cordy,
Est-ce que tu viens pour les vacances, de David et Jonathan.

S) Citez jusqu’à cinq villes (hormis Metz) que j’ai visité et dont j’ai parlé depuis que j’écris sur Tears of the Night (2 points par ville)
Toulouse, Paris, London, Prague, Bruxelles, Milwaukee, Chicago, Venise, etc.

T) Cela fait des plombes que je n’ai pas mis à jour l’archive « La vie est belle, la preuve ! » censée recueillir tous les « la vie est belle ! » à la fin de mes articles. Quelle est la date du dernier article à avoir été effectivement inclus dans cette archive ? (5 points)
31 mai 2005

U) De quelle race est mon waf, quel est son nom, et d’où vient son nom ? (3 points pour la race, 2 points pour le nom, 5 points pour l’origine)
Berger Blanc Suisse (« BBS »), son nom est Dwynwen, cela vient du Pays de Galles où elle est une Sainte/Déesse/Figure emblématique de l’amour, sorte de Cupidon local.

V) Citez jusqu’à cinq gadgets dont j’ai fait l’acquisition et dont j’ai parlé sur le blog, sur Facebook ou sur Twitter (2 points par gadget)
iPod touch, iPhone, PS3 (pouvait être cité deux fois ^_^), volant G25, clavier G15, micro en forme de rose, double ampli Marshall, etc.

W) Quel est le seul film que j’ai vu plus de cinq fois au cinéma ? (5 points)
American Beauty de Sam Mendes

X) Quelle est ma spécialité entre deux couettes en bonne compagnie ? (5 points)
La réponse est le titre de la deuxième chanson du film « Hair » de Milos Forman.

Y) Quelle est la seule chose qui me remplit vraiment d’effroi ? (10 points)
L'idée de devenir un jour aveugle.

Z) Que représente le costume avec lequel j’ai fait un numéro de mime à Venise pendant le carnaval, quatre ans de suite ? (10 points)
Un costume Bauta traditionnel de Venise (j’ai accepté la réponse « costume de Casanova » tel qu’il est souvent nommé, par moi aussi d’ailleurs), avec une rose rouge à la main.

Voilà pour les réponses ! Je renouvellerai peut être l’expérience du concours-à-lots à l’occasion, mais avec moins de questions, l’une des remarques remontée souvent sur Twitter ou de visu par mes proches étant « ouais c’est sympa mais pas envie de le faire, trop long ! »

Et sur ce, après avoir fait de mon mieux pour rallonger au maximum le temps de rédaction de cet article, je retourne bosser… A bientôt !

La citation du jour : "Tu bosses encore ?"
La chanson du jour : Mind Games, John Lennon, "Love is the answer, and you know that for sure"

Même si je voulais mettre Death Cab for Cutie comme chanson du jour mais que celle de John collait mieux au titre, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 8.2.09***

AFP, Divan du Monde, Paris (English version)

(pour la version française de cet article, cliquer ici)

« Good news week » is still going on, so far a flawless record, 2 days left to go! My heart and my ears are on cloud#9 for yesterday night I saw:



Amanda Palmer. AMANDA FUCKING PALMER. The singer from the Dresden Dolls band, who recently released a solo album (with a book to go along with it written by… Neil Gaiman. Which proves my little world is somehow coherent, in the end) and is thus currently touring Europe to promote it, along with the talented members of the Danger Ensemble.

There was a crowd when I got there, and a huge queue in front of the entrance. Fortunately, no queue for me, for I had some quiches with me!

Out of context, this sentence must seem absolutely surreal. But it is nonetheless logical: Amanda and her team call upon the good will of the fans to house them (at a fan’s home) and feed them (with fan-baked specialties). I was among the second category that night, and thus a member of the Danger Ensemble, Aideen, was waiting for my two homemade quiches lorraines (a French pie with cream, eggs and lard) and me at the door, which allowed me to avoid the queue and be standing in front of the stage (and I REALLY mean it when I say “in front of the stage”. The above photograph was taken by yours truly without any zooming device. There are more pictures in one of my Facebook albums, should you be curious).

After a rather so-so opening band (the musicians were talented but I am rarely moved by a band without any vocal part), the Danger Ensemble entered on stage, followed by Amanda (twice, actually, for she had forgotten her earplugs backstage, but we all pretended like it never happened).

The exceptional performance lasted for roughly two hours and mixed songs from her solo record with songs from the Dolls repertoire (without Brian on drums, obviously), new songs, and surprising covers: a deeply moving “Ne me quitte pas” in French, with a little accent and without Brel’s voice, but Amanda performed it with tangible emotion (Amanda is currently touring with the broken pieces of a recently shattered cute little heart), whispered or even moaned, this cover put everyone’s heart in their mouth and was received with thunderous applause, a well deserved ovation.

Amanda was made for the stage, her voice carries her songs along the rhythm of her piano, soft or violent, with these little leg wiggles of hers that are impossible to describe if you haven’t seen them at least once before (the most obvious ones are on “Backstabber”, get a live DVD from the Dolls if you can’t see what I’m talking about).

Amanda might not be the most “top model” looking singer, and her voice probably isn’t the most unforgettable one in this century. But in my point of view, Amanda is by far the most brilliant, the most natural, and the most “true” among all currently active artists. Whether it is when she is composing, when she’s singing or when she offers herself up on stage, Amanda puts her heart, her guts, her sorrows, her joys, her wounds, her happiness, her life, and her entire life into everything she does. The result is a heartbreaking, intimate and powerful experience. Art, in its purest form, strong like a slap in the face, erotic like a French Kiss, and soft like a hug. Amanda Fucking Palmer is a deep well of emotions, and should you not know about her yet, you'd better fix that mistake immediately!

PS: A new update for the Nombriloscope, with 3 celebrity belly-buttons! The two ladies from the Danger Ensemble and Amanda Fucking Palmer herself readily went along with it and agreed to enter the gallery by letting me take a picture of their navel! You can imagine how happy and proud I am that they’re now part of it. The Nombriloscope is now more V.I.P.-ish than ever so, pretty lady-reader, should you suddenly become aware of your NOT being a part of it yet, don’t hesitate and send me a little picture HERE!

Quote of the day: « Thank you so much for the food »
Song of the day: Astronaut, Amanda Palmer, « Is it enough to have some love small enough to slip inside a book, small enough to cover with your hand because everyone around you wants to look ? Is it enough to have some love small enough to fit inside the cracks? The pieces don’t fit together so good for all the breaking and all the gluing back »

Even if I can't find any counterexample today, life is beautiful!

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***Article(s) en date du 7.2.09***

AFP au Divan du Monde, Paris

La semaine des bonnes nouvelles continue, pour l’instant c’est un sans faute, plus que 2 jours à tenir ! J'ai le cœur et les oreilles sur un petit nuage, car hier soir, j’avais devant les yeux :



Amanda Palmer. AMANDA FUCKING PALMER. La chanteuse du groupe « The Dresden Dolls », qui a récemment sorti un album solo (avec un livre pour l’accompagner rédigé par… Neil Gaiman… Comme quoi mon petit monde est finalement assez cohérent) et qui est donc en tournée en Europe pour le promouvoir, accompagnée des talentueux membres du Danger Ensemble.

Lorsque je suis arrivé, il y avait foule, et une queue énorme attendant devant la salle. Oui, mais pas de queue pour moi : j’avais des quiches !

Sorti de son contexte, cette phrase doit vous sembler absolument surréaliste. Mais elle est pourtant logique : Amanda et son groupe mettent à contribution les bonnes volontés de leurs fans pour les loger (chez l’habitant) et les nourrir (avec des spécialités cuisinées par les fans). Je faisais partie de cette seconde catégorie ce soir là, et mes deux quiches lorraines maisons et moi étions donc attendus à la porte par Aideen, l’une des membres du Danger Ensemble, qui m’a évité la queue et m’a permis d’être devant la scène (mais genre, devant DEVANT quoi. La photo ci dessus a été prise par mes soins, sans zoom. Il y en a d'autres sur un de mes albums Facebook, pour les curieux).

Après une première partie plutôt moyen (les musiciens étaient doués mais je reste assez hermétique lorsqu’il n’y a pas de chant), le Danger Ensemble entre sur scène, suivi d’Amanda (deux fois, car elle avait oublié son oreillette en coulisses, mais nous avons tous fait comme si nous n’avions rien vu).

Deux bonnes heures d’un show exceptionnel, mêlant chansons de son album solo et chansons des Dolls (sans Brian à la batterie, du coup), inédits, et reprises surprenantes : un bouleversant « Ne me quitte pas », en français, avec un petit accent et sans la voix de Brel, mais offert par Amanda avec une émotion palpable (Amanda étant en tournée avec les miettes d’un petit cœur récemment brisé), murmuré comme une plainte, cette reprise a pris tout le monde à la gorge et elle a reçu un tonnerre d’applaudissements, une ovation très largement méritée.

Amanda est une bête de scène, sa voix emporte ses chansons au rythme de son piano, doux ou violent, avec ces petits sautillements de jambe qui sont les siens et impossible à décrire si vous ne les avez jamais vus au moins une fois (le plus flagrant étant sur Backstabber, procurez-vous un DVD live des Dolls si vous ne voyez pas ce dont je parle).

Amanda n’est peut être pas la plus « top model » des chanteuses. Sa voix n’est sans doute pas la plus « inoubliable » de ce siècle. Mais à mes yeux, Amanda est de loin la plus brillante, la plus naturelle, et la plus « vraie » des artistes actuellement en activité. Que ce soit lorsqu’elle compose, lorsqu’elle chante, ou lorsqu’elle se donne sur scène, Amanda met son cœur, ses tripes, ses peines, ses joies, ses blessures, ses bonheurs, sa vie, et toute son émotion dans tout ce qu’elle fait. Le résultat est une expérience bouleversante, intime, puissante. De l’Art à l’état brut, fort comme une claque dans la gueule, érotique comme un French Kiss et doux comme un câlin. Amanda Fucking Palmer est un concentré d’émotions, et si vous ne la connaissez pas encore, corrigez immédiatement cette lacune !

PS : Le Nombriloscope a de nouveau été mis à jour, avec 3 nombrils de célébrités ! Les deux demoiselles du Danger Ensemble et Amanda Fucking Palmer elle-même ont accepté de jouer le jeu et d’entrer dans la galerie en me laissant prendre leur nombril ! Vous imaginez combien je suis heureux et fier qu’elles en fassent partie. Le Nombriloscope est maintenant plus V.I.P. que jamais, alors si toi aussi, jolie lectrice, tu te rends compte que tu n’en fais pas encore partie, n’hésite pas à m’envoyer une petite photo (les coordonnées où l’envoyer sont dans le ‘scope).

La citation du jour : « Thank you so much for the food »
La chanson du jour : Astronaut, Amanda Palmer, « Is it enough to have some love small enough to slip inside a book, small enough to cover with your hand because everyone around you wants to look ? Is it enough to have some love small enough to fit inside the cracks? The pieces don’t fit together so good for all the breaking and all the gluing back »

Même si je ne trouve pas de contre-exemple cette semaine, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 28.1.09***

N comme... Noble

N comme… Noble

Lorsque j’ai commencé à réfléchir au concept du baron de A à Z, et que j’ai composé la liste des 26 noms qui allaient me représenter, j’avais tout d’abord prévu d’être « N comme Neil Gaiman ». C’est mon auteur anglophone vivant favori, c’est sur son oeuvre que j’écris ma thèse, bref, c’était l’évidence.

Jusqu’à ce que cette autre évidence me frappe. Désolé Neil, mais je ne pouvais pas passer à côté de ma noblesse.

Qu’est-ce que la noblesse, d’ailleurs ? Il y a des centaines d’années, des hommes ont prit des terres et se les sont appropriées. Puis les ont défendues à la pointe de l’épée, les transférant (ainsi que leurs titres, peu à peu codifiés) à leur descendance.

Pacifiste, je n’ai pas d’épée. Tout du moins, pas à des fins belliqueuses, car il est vrai que je possède deux katanas, reliquats de l’époque où je travaillais pour le jeu L5R. Mais ma noblesse, je la défends aussi, même si c’est à la pointe de la plume que je choisis de le faire.

Et cela implique quoi, être noble, au XXIème siècle ? Il est vrai que la société n’est plus divisée en « tiers » (quoique les divisions sociales soient toujours présentes, voire nettement plus marquées que du temps de la trinité noblesse/clergé/tiers-état), la noblesse pourrait donc techniquement être considérée comme inutile. Pour moi, elle est essentielle. De sang, de coeur ou d’âme, la noblesse est lorsqu’on l’embrasse un moyen de refuser de se compromettre, d’assumer sa propre valeur, et d’aller à l’encontre du nivellement par le bas de la société, de la culture, de la langue et des idées.

Enfin, à mes yeux, toute « bonne » noblesse se doit d’être une noblesse décadente. C’est presque un devoir, vu l’état du monde dans lequel elle est forcée d’évoluer. C’est aussi, comme vous le savez, un rôle qui me tient à coeur…

Noble, décadent mais fier, la tête haute et le regard droit, j’avance pas à pas dans la vie portant un titre dont la plupart des gens n’ont cure. Mais que quelqu’un vienne remettre en doute ce noble sang qui coule dans mes veines, et il tâtera de mon courroux, à la pointe de… la plume !

P.S. : Et un nouveau nombril dans le ‘scope !

La citation du jour : « l'expression "arracher les yeux à coups de fourchette" a mal été interprétée ! »
La citation bonus du jour : « Les bisounours, ça ne boude pas ! »
La chanson du jour : Dear Jenny, the Dresden Dolls, « Sad, but true — the facts of life are bound to get you down. So what's the use, dear Jenny? Anyway, the world is pretty... »

Même si mon sang bleu est rouge quand il coule, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 6.4.08***

Le baron est de retour

Gentil lecteur, douce lectrice,

Le grand saut a enfin été fait. Certes, tout n'est pas encore bien propre ici, il reste beaucoup de poussière et des choses pas vraiment finalisées, mais après vous avoir fait attendre plusieurs mois sans nouvelles je n'avais pas le coeur de vous faire attendre une seule journée de plus.

Le coeur, c'est bien de cela qu'il s'agit, organe mystérieux ou métaphore littéraire, ce sont les déambulations de mon petit coeur qui font que malgré les épreuves ou les difficultés je reviens toujours a vous. J'espère que je n'ai pas trop perdu d'entre vous au passage durant mon long silence, et le cas échéant que vous saurez un jour me retrouver (ce qui est forcément le cas si vous lisez ces lignes).

Dans les nouveautés, vous remarquerez la disparition, le déplacement ou la modifications de certaines icones de la barre de navigation de TotN. Le puzzle et le courrier des lecteurs, vides depuis 2005, ont disparu au profit d'un forum et d'une radio.

Le forum est encore en construction (bouh, pas beau, pas beau) mais déjà fonctionnel, et vous pouvez d'ores et déjà y créer un compte. En espérant vous y lire et que je ne sois plus le seul à contribuer sur Tears ^_^

La radio, enfin. Je vais essayer de la remettre à jour tous les mois, mais vu combien il est LONG et FASTIDIEUX d'upload des mp3 sur mon site (connection de m...) on verra, hein :)... La playlist d'avril, donc, a pour thème "le retour" pour des raisons évidentes...

01 - Dis quand reviendras tu?, Nilda Fernandez. Reprise de Barbara, evidemment, mais je trouve ce cover encore plus émouvant que l'originale.
02 - You keep me hanging on, Kim Wilde. Car en effet je vous ai fait attendre longtemps sans nouvelles
03 - Home Again, Blackmore's night. Parce que je suis enfin de retour à la maison !
04 - Back To You, Bryan Adams. Je reviens vers vous. Et petit clin d'oeil à quelqu'un qui se reconnaitra.
05 - Don't write me off, Hugh Grant. Tiré de Music & Lyrics, chanson également très émouvante, et qui parle aussi d'écriture...
06 - I just don't think I'll ever get over you, Colin Hay. Chanson terriblement émouvante, et tellement... tellement, quoi.
07 - A Sort of Homecoming, U2. Il fallait forcément une chanson de U2. Celle là est de plus fort à propos.
08 - J'ai tellement de choses à dire, Michel Polnareff. Tout est dans le titre
09 - Never Ending Story, Limahl. Tiré d'un film tiré d'un livre qui a marqué mon enfance, et la promesse implicite que malgré quelques passages à vide, Tears of the Night est une histoire sans fin.
10 - The show must go on, Queen. Tout est dans le titre !
11 - The last of the famous international playboys, Morrissey. Parce que l'arrogance décadente qui est diffusée par Moz dans cette chanson me corresponds assez, je pense. Alors comment mieux fêter mon retour ?
12 - Freedom 90, George Michael. Ah, George... Il a chanté cette chanson lors de son retour, je reviens moi aussi !
13 - Confidence pour Confidence, Jean Schultheis. J'aime le second degré de cette chanson, et parfois prétendre qu'on ne l'aime pas est la plus belle preuve d'amour d'un auteur à son public.
14 - La guitare à Paul, Maxime le Forestier et
15 - Trois petites notes, Bénabar. Deux chansons pour fêter l'arrivée de la radio sur la nouvelle version de Tears of the Night.

Merci de votre patience et d'être toujours là. Je vous laisse avec, dans l'article ci-dessous, le message que j'ai laissé sur mon ancienne adresse, ainsi qu'avec la mise à jour du Nombriloscope avec les cinq nombrils qui m'ont été envoyé durant ces longues semaines de silence... Continuez à m'en envoyer :)

La citation du jour : "Ouais mais on va passer en P3 là"
La chanson du jour : Back to you, Bryan Adams, "Then I found you and ou helped me through and you showed me what to do... That's why I'm coming back to you"

Même s'il était temps, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 28.11.07***

L'article que j'étais un peu obligé d'écrire, quand même

Note pour plus tard : ne jamais dire, ou paraphraser, un truc du genre

"Si je recevais un nombril ça me pousserait à me sortir les doigts du céans et à poster un peu"

Surtout en conversation avec une jeune fille. Parce que, genre, dans l'heure, j'avais le cliché en question, et l'air bien embêté d'avoir à tenir parole :). Mais bon, le nombril étant fort joli, tout en courbes, tout comme j'aime, je vais donc m'évertuer à faire un article digne de ce nom et pas un bête placeholder.

Ah, et accessoirement, Titi, tu es le nombril numéro 50. Ca se fête ! Tu as gagné un no-prize (ou un petit prize, tout est négociable), félicitations !

Bien. Décidé à ne parler ni du petit renard et de la situation "justice poétique karmique" dans laquelle je me retrouve -- la belle ayant pris une décision similaire à celle que j'avais pris avec Juliette l'an dernier -- ni de ma déchirure avec la Petite Princesse, ni du temps qui disparait, ni, bref, de tout sujet un peu trop sensible qui pourrait avec le recul augmenter les symptomes de ma dépression, je vais au contraire parler d'un sujet d'actualité sur lequel je vais pouvoir déverser mon fiel.

Les grèves.

Non, je ne vais pas parler des grèves SNCF & co, car j'en ai déjà tant dis que vous savez bien ce que j'en pense. Ni de ma propre grève des messages de fin, clin d'oeil d'ailleurs au mouvement de grève actuel. Résistance passive, tout ça.

Non, je vais parler des grèves des étudiants.

Je suis doublement bien placé pour en parlé, vu que depuis quelques années je cumule le double statut prof/etudiant. Les grèves d'étudiant, on va bientôt finir par en avoir une par an. Et ce qui me défrise, c'est que chaque année on nous ressort le même retour de mai 68, et chaque fois, on retrouve les mêmes personnes derrière les "mouvements", des pseudo-gauchos et des syndicats plus politiques que véritablement étudiants, et deux ligues d'agitateurs de l'UNEF et de la LCR qui viennent haranguer les foules et pousser à la rebellion contre... contre quoi déjà ? Ah ouais, on s'en fout, on va pas en cours et on gueule.

Sauf que. Sauf que ça commence à ne plus marcher. Parce que là, même la technique classique de ces groupuscules échoue. Je parle bien sûr de cette technique merveilleuse consistant à présenter la grève et surtout le blocus des non grevistes comme démocratique (je me gausse, que l'idée même d'un barrage à la connaissance puisse être démocratique, mais bon, c'est même pas pour ça...) car "voté" lors d'assemblées générales placées à des horaires ahurissants, et dont souvent seuls les militants ou étudiants syndiqués sont mis au courant... Eh bien cette année, MEME CA, ça a raté... Assemblée générale annoncée par les "militants" (je préfère, plutôt qu'étudiants, vu qu'ils n'étudient pas) et organisée à une heure non conventionnelle un lundi... et pouf, le "on débloque" gagne quand même.

Forcément, ça ne plait pas. Deux jours plus tard, les mêmes étudiants décident de bloquer quand même. Probablement que le blocage était démocratique parce que en famille le lundi soir pendant le repas devant la télé le vote du blocage avait été reconduit par une vois pour et deux abstentions ? Bref. Du coup (chose que je ne cautionne pas, mais dans un sens ils l'avaient bien cherché) ils se sont fait tabasser par des non-bloqueurs mécontents... Et le mercredi en question a dégénéré à l'université... Mais curieusement, depuis, plus de blocage, et pendant quelques jours (dont le mercredi en question) il y a d'ailleurs eu un service de sécurité pour aider les gens voulant aller en cour à y aller. Et ça, je trouve ça bien.

Moi, bien évidemment, je n'ai pas fait grève. Ni en tant qu'étudiant, ni en tant que prof. En tant que prof, parce que je suis dans le privé, personne chez nous n'a fait greve, la mesure ne nous concerne pas. Et quand bien même, j'aurais été dans le public, je n'aurais pas "grèvé" non plus, la mesure, je suis plutôt pour. En tant qu'étudiant non plus je n'ai pas "grèvé". Plutôt POUR la mesure, donc, mais surtout si je me suis inscrit comme étudiant, au risque de surprendre, c'est pour... étudier. Et ça fort heureusement je ne suis pas le seul, et pendant les "troubles", on s'était de toutes façons arrangés pour se retrouver ailleurs en cas de blocus et faire cours quand même. Comme quoi, y'a encore des gens en France qui VEULENT bosser...

Mais certes, ils sont rares. L'exception française. Le pays où l'on veut toujours moins d'impots, avec toujours plus de subventions pour tout et n'importe quoi parce que, c'est bien connu, on est absolument pas un pays ruiné, et le gouvernement chie des liasses de billets plutôt que des matières fécales traditionnelles. Un pays où on bosse de moins en moins d'heures, avec de plus en plus de pauses, et où la productivité horaire autrefois l'une des plus hautes d'Europe baisse vertigineusement. Où les syndicats et les media poussent les employés et les employeurs les uns contre les autres, plutôt que dans une saine collaboration comme dans tant d'autres pays du monde...

J'aime ma langue. Et malgré mon auto-désignation comme citoyen du monde plutôt que citoyen de France, j'aime mon pays. Mais parfois, parfois, je me demande vraiment pourquoi et comment.

La citation du jour : "Votre intervention est pertinente"
La chanson du jour : Les histoires d'A, les Rita Mitsouko, "Les histoires d'amour finissent mal en général"

Depression, jour 25, GREVE DES MESSAGES DE FIN

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***Article(s) en date du 27.6.07***

Flagrant délit

Un petit moment sans blogger, mais entre le mémoire du Master, les oraux de mes ouailles de BTS, notre archarnement sur Lady Vashj, mon anniversaire fêté à droite à gauche, je n'ai pas trop eu le temps de poster ici. Pas le temps par exemple de vous rappeler ma ouicheliste Amazon, pour ceux qui voulaient me souhaiter mes vingt ans (et merci à ceux qui l'ont déjà fait, j'ai pas encore reçu les colis mais j'ai vu que la ouicheliste avait diminué de taille ^^) . Ou de vous dire que le Nombriloscope avait été mis à jour.

Dans une semaine, je décolle (enfin non, puisque cette année j'y vais en train) pour Toulouse afin d'y passer les oraux du Capes. Qui, finalement, me motivent de moins en moins. Outre le fait que le budget pour passer les oraux reste énorme malgré le passage de l'avion au train (400 euros grosso modo sans compter la bouffe et le bus sur place), même si la stabilité et la légèreté de ma situation vont clairement s'améliorer si j'ai le concours, je n'ai aucune garantie de tomber sur une équipe pédagogique avec laquelle je m'entends aussi bien que celle de ma fac privée, et j'ai en revanche toutes les garanties d'être nettement moins intéressé par le niveau des cours que j'aurai à dispenser en lycée, et ne serait-ce que par les étudiants que j'aurai en face de moi. Mais bon. Encore 4 ans avant la fin de la thèse et le concours de directeur de recherches littéraires. Donc il faut bien gagner sa croute :)

Néanmoins, je suis tout de même impatient d'aller dans la ville rose puisque je vais y rencontrer en chair et en os (et en cheveux, et en cou, et peut être même en nombril :p) une jeune fille avec qui je discute beaucoup beaucoup depuis une semaine ou deux, et qui pourtant n'habite pas du tout Toulouse, mais Bruxelles, pas si loin de chez moi. Mais il se trouve par un "hazard" ([ironie]et vous savez combien je crois aux coincidences [/ironie]) assez dingue que nous serons ensemble en même temps dans le sud de la France, elle pour un stage, moi pour les oraux.

Cette synchronicité des plannings n'est que la partie émergée de l'iceberg, un point commun parmi tant d'autres que nous avons découvert durant ces discussions. Nous sommes pourtant extrêmement différents dans la forme, et dans les détails, mais surprenemment proches sur le fond. C'est parfois assez effarant. Les premiers points communs sont marrants, les suivants étonnants, et la cascade qui suit carrément sidérante. En même temps, on voit parfois les points commun qu'on veut bien voir, je suis bien le premier à défendre l'importance du point de vue dans ce genre de situations. Mais tout de même.

Oh je te rassure, fidèle lecteur, jolie lectrice, je ne suis pas en train de te faire la grande scène du deux, de la découverte impromptue de l'amour, que dis-je, de l'Amour de ma vie, car tu sais bien (si tu as lu mes articles sur l'Amour) que je ne crois pas au concept de l'Amour d'une vie, ni aux coups de foudres dans le sens classique du terme. Mais tout de même (bis), je suis attentif à ce genre de signes, moi qui ait trouvé la force d'une rupture suite à la fermeture d'un Pizza Hut.

En plus, si je dois être objectif avec moi même, la demoiselle ne corresponds pourtant pas à mon "type" de fille classique, pour tant soit peu que j'ai un quelconque "type". Elle a la bougeote et je suis plutôt pantouflard, veut conquérir le monde du bout de son objectif alors que j'aime mon petit Metz même si j'aime les voyages, est allergique aux chats alors que j'aurais du mal à vivre sans, vit loin de moi alors que j'ai du mal à gérer les distances, et semble étrangement attirée par les types sans cheveux du tout alors que je suis plutôt du genre Samson (non, Thibaud, tu n'auras pas son numéro de téléphone >_<).



Mais.



Mais, elle utilise le même smiley "^^" MSN que moi. On est souvent tous les deux débordés en même temps. Avec une tendance à flaner sur MSN et ne pas vouloir laisser une réponse sans réponse, cercle vicieux. On a la même méthode de rangement de chambre et bureau. On est ennemis des fers à repasser. Elle est cyclothymique comme moi. Allergique au pollen. Préscolaire durant ses années lycées. A étudié l'anglais. S'entends mieux avec les personnes du sexe opposé qu'avec les personnes de son propre sexe. On aime avoir le dernier mot (je vous laisse imaginer nous deux dans une argumentation où on est pas forcément d'accord) On est superficiels parfois mais on l'assume. On aime les jeux de mots débiles.



Et pour les choses moins futiles, c'est probablement la première personne que je croise qui a une analyse et une conception de la vie, de l'Amour, de l'amitié, et des relations humaines aussi proche des miennes. Elle semble également avoir une nette propension à l'introspection (probablement comme moi héritée de sa cyclothymie). A vivre au jour le jour, ou à la nuit la nuit. Enfin, elle croit aux petits signes sans croire au destin.

Et, comme moi, elle parle à la Lune.

Bref, vous l'aurez compris, je suis très impatient de la rencontrer, parce qu'elle a clairement piqué ma curiosité, dans le bon sens du terme, avec ses mots sensés et ses mots dingues, et sa petite voix de souris. Je me rappelle de Fabienne Franseuil, qui m'expliquait que ses attractions étaient divisés entre le désir qui naissait d'une pulsion physique, et le désir qui naissait d'une attraction mentale, culturelle ou intellectuelle. Je comprends un peu mieux Fabienne maintenant. La miss a beau être très jolie, c'est en dedans sa tête que je la trouve so sexy.

Alors bien sûr, je reste le sourcil levé, parce que les petits signes ne font pas tout, que les contacts via le net m'ont toujours laissé dubitatif, et que si ça se trouve au bout de 10 minutes en face à face on va se créper le chignon, se rendre compte qu'on peut pas se voir en peinture, et effacer au plus vite nos numéros (+33 et +32) de nos portables, mais bon. J'attends néanmoins cette rencontre avec une impatience non feinte, en terrain neutre. Ce n'est pas qu'elle me "plait". C'est qu'elle m' "intrigue". Et ça, ça, ça peut s'avérer BEAUCOUP plus dangereux. Enfin. Qui vivra, verra. Et là, en ce moment précis? Je me sens vivre.



On verra :)

La citation du jour : "Han! t'as eu le coup de foudre pour moi hein? C'est ca?"
La chanson du jour : Signes, Maxime Le Forestier, "J'étais couché sur le dos, Je regardais les étoiles et la lune, [...] Elle est arrivée comme une Envie de fraîcheur sur ma peau."

Même si c'est quand même étrange tous ces points communs, la vie est belle !

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