***Article(s) en date du 18.10.07***

Le post foutage de gueule

Cher lecteur, Jolie lectrice, fidèle admirateur, admiratrice désabusée (coucou 'Stance),

J'espère que vous me pardonnerez la pauvreté de cette petite missive, mais je tiens à ne pas déroger à la règle d'un message par semaine que je me suis fixé, quitte à vous proposer comme ici un article plutôt "light" et sans grande profondeur métaphysique.

Mais que veux tu, pertinent lecteur, jeune lectrice, je suis actuellement débordé de travail, entre Metz, Forbach, Strasbourg, Bruxelles, les Arcs et London. Promis, au plus vite, je reviens te narrer quelques instantanés de ma vie, mes coups à boire et mes déboires, la petite princesse et son papounet, le petit renard et son livre, l'ex-blonde et son ex-ex, et cet article déprimant sur l'auteur et son rôle que je me promets, que je VOUS promets, depuis quelques semaines déjà.

Et si vous êtes sages, vous aurez même un article sur le rugby.

Oui, mais voilà, pas le temps, là... Donc je vous laisse sur votre faim, sur ma fin, mais pour vous montrer que je ne suis pas un mauvais bougre, je vous offre en plus de la citation et de la chanson du jour, une vidéo du jour. Oui, je suis comme ça, beau, généreux, et attentionné envers toi, sympathique lecteur, sensuelle lectrice. Amuse toi bien en mon absence, je file à Strasboug...

...

... Si j'ai un train, bande de fainéants >_<...


La sécurité informatique
envoyé par kekeseb


La citation du jour : "C'est toi qui l'a réparé mon coeur la première fois"
La chanson du jour : Reptile, Nine Inch Nails, "Angels bleed from the tainted touch of my caress... Need to contaminate to alleviate this loneliness! I now know the depths I reach are limitless"

Même si je ne sais plus où je vais, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 7.10.07***

Un blocage qui s'écroule

Semaine chargée d'émotions, d'évènements et d'imprévus. Mon premier congé maladie depuis, pfouuuu, au moins 2002 ou 2003, une soirée hébergée par l'ex-blonde à Strasbourg pour aller prendre des cours à l'université Strasbourgeoise le lendemain, un entretien avec le chef au sujet du ski, et du retard pris un peu partout.

Mais surtout, jeudi, une nouvelle soirée avec le petit renard, sur lequel je jetterai un voile pudique, mais qui a eu des conséquences positivement inattendues.

Adolescent et jeune adulte, je passais ma vie, comme maintenant, à écrire -quoique tu as raison, jeune lecteur, jolie lectrice, cela fait longtemps que je n'écris pas sur mes projets pro :s- mais jadis je composais aussi des musiques. Puis un jour, je me suis rendu compte que je ne composais plus que de la merde. Les textes étaient toujours potables, mais la musique n'avait aucune âme, mes mélodies étaient sirupeuse, de la bonne grosse soupe imbuvable. Alors j'ai arrêté de composer.

Avec le recul, c'est à partir de Magali (mais si, fidèle lecteur, tu la connais... et si tu ne la connais pas, c'est que tu n'es pas fidèle depuis assez longtemps... Allez, dans ma grande mansuétude je résume : la fille dont j'étais raide dingue à 16 ou 17 ans, et qui m'a brisé, malgré elle, à l'époque) que toutes mes compos étaient devenues minables. Et rien, absolument rien depuis ne m'avait rendu mes notes. J'avais tourné la page sur cette part de moi comme on tourne la page sur un bon souvenir, avec une pointe de tristesse mais un besoin constant d'aller de l'avant et de ne pas ressasser le passé.

Oui, mais.

Mais jeudi, après avoir raccompagné le petit renard, je suis rentré chez moi, et sans réfléchir, j'ai pris une feuille de papier et ma guitare. Deux heures plus tard, seulement deux heures, j'avais sur le papier une chanson...

Comme un boulet de canon sur un barrage hydraulique usé par le temps, mon blocage a explosé dans un bruit tonitruant et le torrent irrepressible des mots et des notes s'est écoulé sans réfléchir sur ma page. Plus de cinq ou six ans de silence, et plus encore depuis la dernière de mes compos que j'avais estimé potable. Je ne sais pas si je dois voir ça comme un signe (ou m'inquiéter, si le renard devient une nouvelle Magali) mais en tout cas je me sens, là encore, libéré.

La citation du jour : "J'aimerais bien trouver des Javel Dose pour coeur aussi"
La chanson du jour : Du bout des doigts, le baron de Senquisse, "Ce coeur tout encrassé de ceux qui t'ont cassé"

Même si je n'ai que mes mots et ma voix contre un océan de peine, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 3.10.07***

Les meilleurs des meilleurs !

Je vous rassure tout de suite, point d'inquiétude vis à vis du titre, ce n'est pas sur le blog d'un antimilitariste que je vais parler de militaires. Non, je veux ici parler d'un tout autre sujet, bien plus gonflé que ça.

Littéralement, d'ailleurs. Puisque je vais parler de pop corn.

Depuis quelques mois maintenant, la frénésie orientale du gavage aux biscuits-apéritifs-japonais a été remplacée par un nouveau vice. Notre gardien de la paix local, membre émérite du petit groupe des dinosaures (bah vi, j'ai beau être antimilitariste, j'aime bien les policiers. Comme quoi je ne suis pas sectaire) a un jour eu la bonne idée de ramener une trouvaille tellement pratique qu'elle doit forcément être américaine - je ne me suis pas encore remis du jus d'orange magique. Il s'agit d'un petit sachet en papier carton rempli de graines de maïs salées ou sucrées. 3 minutes au micro ondes et une danse sonore de "pop ! Pop !! POP !!!!" plus tard, le sachet tout fin est devenu gonflé comme une vahinée et rempli de savoureux pop corns.

C'est léger, y'a pas de beurre, et ça cale les fringales de longues parties de jeu de rôles, bref, le snack idéal du groupe de Talange Plage (jusqu'à la prochaine mode). Si j'ai une petite préférence pour les salés, les sucrés sont également très bon. Mais le but de cet article n'est pas JUSTE de vous faire saliver en pensant "han oui c'est vrai, ça fait longtemps que j'en ai pas mangé". Non. Comme le titre l'indique, je vais vous livrer *LE* secret de tout mangeur de pop corn mèlant à sa gourmandise une pointe de fantaisie, voire d'esthétisme.

Oui, bien sûr, c'est bon, les pop corns. Mais les meilleurs sont cachés. En effet, pour tout plat de pop corns préparé à partir de grain de mais (lire : tout plat de pop corns pas acheté tout prêt dans un sachet Baff), certains grains sont plus résistants que d'autres et n'éclateront pas. Ils deviennent en général ces grains mageables vaguement tièdes et très dûrs qui tombent au fond du plat en ouvrant le sachet. Mais il y a aussi... les hybrides. Ces grains qui, motivés, ont commencé à s'ouvrir et à éclater, mais qui n'en ont pas eu tout à fait le temps. En gros ? Ca donne ce genre de choses :



Et ces pop corns là, ce sont eux, les meilleurs des meilleurs... Un petit peu plus croquant, le goût concentré, l'impression de voler au temps ou au maïs un secret millénaire. Ces corns pas vraiment pop, qui ressemblent à une fleur en train d'éclore. Je sens déjà Cyrille rire et me dire que je suis aussi un nympholepte du pop corn. Mais ayez confiance et goûtez ces jeunes pousses avant leur éclosion. Mieux ? Cherchez les vous même au fond du plat avant qu'on ne vous les pique. Et vous découvrirez grâce à moi le bliss de ces pop corn prématurés du micro-ondes...

La citation du jour : "Loi de Miss Take : Si deux personnes aboutissent au même résultat, alors elles ont probablement commis la même erreur"
La chanson du jour : Pop Goes My Heart, Hugh Grant ("Pop!"), "I said I wasn’t gonna lose my head But then pop! Goes my heart (Pop! Goes my heart) I wasn’t gonna fall in love again But then pop! Goes my heart (Pop! Goes my heart) And I just can’t let you go, I can’t lose this feeling"

Même si j'ai passé presque une semaine avec des migraines horribles alors que je suis pas migraineux, la vie est belle !

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