***Article(s) en date du 23.6.09***

Les tribulations d'un messin à Metz... et ailleurs

C’est officiel : en ce moment, c’est pour moi La Loose(tm) – oui, avec les deux majuscules – presque généralisée. Presque.

Entre l’expert de l’assurance qui sous-estime la valeur réelle de ma voiture pour les remboursements, la fuite de 10 litres de gaz par heure via ma chaudière depuis novembre et seulement détectée maintenant, mon emploi du temps professionnel anarchique, mon allergie qui s’affole, mon anniversaire qui fait un gros flop sans vraie grosse fête alors que c’est un compte rond, l’un des micros de ma Gibson SG qui se suicide, je pensais avoir accumulé un capital mauvais karma déjà assez conséquent.

C’était sans compter les clins d’œil taquins du destin. Une petite dose de déchirure et de rupture inutile mention gâchis donne tout de suite un peu plus de profondeur à l’ensemble. Pourtant cette relation avait tout (ou presque) pour réussir. Tendresse, passion, désir, rires, découverte, sans oublier mon trio magique des C, Confiance, Complicité et Communication. Oui, « mais ». Car il y a souvent un mais, et entre nous, il était là, présent, et de plus en plus étouffant. Relation tuée dans l’œuf pour des raisons de timing pourri, d’absence, et de nos passifs respectifs. Elle, freinée et ayant peur de s’engager après s’être perdue plus d’un an dans une relation qui l’étouffait et l’empêchait de s’épanouir. Moi, blessé et incapable de vivre à nouveau une relation où l’autre ne l’assumerait pas à 100% après avoir déjà subi ce genre de déconfitures sous plusieurs formes, de la relation « cachée » à l’absence de relation parce que ça serait « Mal(tm) »… Et malgré cela j’y avais cru, optimiste que je suis, un peu trop rêveur sans doute (cf. article précédent). Comme j’avais cru qu’elle resterait. Comme j’avais cru qu’elle viendrait peut être ce soir, malgré cela. Mais je préfère croire encore à ces choses, à tout ça, et à être déçu sans cesse, plutôt que d’arrêter de croire à mes rêves et de devenir triste.

Alors blessé, déçu et peiné de tant de gâchis, de cette cassure en désaccord avec la soirée magique qui lui a donné naissance, je suis parti sur un coup de tête près de Saint-Tropez pendant une semaine, rejoindre mes amis les dinosaures avec mon waf et tenter d’oublier ça. Sauf que quand La Loose(tm) – toujours munie de ses lettres capitales – vous poursuit, elle ne vous lâche pas. Après les 9 heures de route nous séparant du Sud, ma p’tite waf, stressée par le voyage et surprise par l’arrivée du waf local, s’est enfuie en courant sur le macadam brûlant et s’est arraché les coussinets des quatre pattes… Résultat, arrêt vétérinaire en urgence, petites chaussures en bandages, et une p’tite waf qui boitille et qui se voit privée du plouf dans la mer que je lui avais promis…

Malgré cela, le séjour fut agréable, entouré de cette famille d’amis que je me suis recomposée, ces gens qui comptent via ces liens plus forts que les liens du sang, je fais mentir Maxime qui prétend à tort qu'on ne la choisit pas. Et sur place, au soleil, à me prélasser dans la piscine ou à papouiller mon waf blessé, j’ai pu prendre un peu de distance avec La Loose(tm) et tenter de penser à autre chose.

Jusqu’à mon retour, où mon chien s’est remis à boiter, où une de mes ampoules électriques a pété, où mon ordinateur a eu des Fatal Error hardware a répétition, où je me retrouve de corvée de chat tôt le matin à 20km de chez moi, et où, toujours aussi stupidement, je regarde ma porte d’entrée en espérant qu’elle sonne, comme si mes yeux sur le vitrail avaient un quelconque lien de cause à effet sur les peurs qui la tenaillent ou son envie de venir et de faire l’effort de les bannir, convaincu que je suis qu’elle tient à moi autant que je tiens à elle et sans comprendre que pour elle, cela ne soit un motif suffisant.

En conséquence de quoi, j’ai compris que n’était qu’une version light de la loose qui m’avait suivi à Saint Trop’ : La Loose(tm), elle, la vraie, m’attendait sagement à mon retour…

La citation du jour : "J'ai eu des visiteurs qui ont eu l'espoir de me voir nue"
La chanson du jour : Les écorchés, Noir Désir, "On sera de nouveau calmes et tranquilles, calmes et tranquilles, serre-moi encore, serre-moi encore, étouffe-moi si tu peux"

Même si il fût impossible de profiter de ces super vacances à 100%, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 6.1.09***

J comme... Jeux de rôles

Que tous mes proches qui n'avaient pas deviné cette lettre sautent immédiatement dans leur baffe.

*tend la main*

C'est fait ? Bon, je peux continuer alors.

Je suis tombé dans l'univers des jeux de rôles à neuf ans lorsque, après plusieurs années à jouer à des livres dont vous êtes le héros et à HeroQuest, un ami du collège (coucou Pierre) m'a invité chez lui et m'en a fait découvrir deux, en l'occurrence Star Wars et l'inévitable Donjons & Dragons.

Coup de coeur immédiat pour ce principe où les règles se rangeaient (timidement, au début) au second plan au profit de l'interaction verbale entre les joueurs et à la stratégie de groupe pour venir a bout d'un obstacle.

A onze ans, rassemblant toutes mes économies, j'ai fait mon premier achat JDR, que je possède encore : la première boite noire du jeu de rôles de Croc, "In nomine satanis/Magna veritas", un jeu totalement déjanté et très branché humour noir permettant d'incarner des anges ou des démons. Puis le grand coup de coeur surgira pour mes 13 (14?) ans en découvrant le "Vampire" de Mark Rein Hagen chez White Wolf, un jeu basé sur l'art du conteur, où le développement psychologique des personnages était l'intérêt du jeu, et où je pouvais donner libre court à ma grandiloquence naissante. A l'heure actuelle, les jeux de la gamme White Wolf restent mes jeux de prédilection, pour les mêmes raisons.

Au fil du temps, je suis même devenu, pour un temps, professionnel du jeu de rôles. D'abord comme "simple" tenancier de boutique (dès 16 ans, au black, pour me payer encore plus de jeux de rôles et de comics, avant d'avoir quelques temps mon propre magasin), puis traducteur, consultant, et même concepteur de jeux. Je garde de très bon souvenirs de collaborations avec White Wolf, justement, Wizards of the Coast US (la plus pro et efficace des boites pour lesquelles j'ai bossé), AEG pendant de longues années... Le seul élément supplémentaire que j'aurais aimé accrocher à mon CV est d'avoir travaillé sur le jeu Mage, mais je n'en ai jamais eu l'occasion.

Aujourd'hui, le jeu de rôles rythme encore ma vie, avec une moyenne d'une partie par semaine avec mes amis les dinosaures de Talange. On est loin des 3 fois par semaine de mon adolescence, et des parties du samedi soir qui se terminaient le dimanche matin, mais c'est tout de même une belle performance. Et même si parfois ce genre de jeu amène à la surface quelques plaies et abcès vicieux entre les personnes, c'est aussi le meilleur moyen de les crever et de les cicatriser avant qu'ils ne gangrènent. Bientôt 15 ans que je fréquente mes dinosaures Talangeois, et si les jeux de rôles ne sont pas le seul lien qui est tissé entre nous, il a été le fil directeur qui nous a permis de nous apprendre à nous connaître et à nous apprécier, et à faire durer cette amitié au fil des ans...

La citation du jour : "T'as pas l'air au top toi en tout cas"
La chanson du jour : Sing, the Dresden Dolls, "You motherfuckers you'll sing someday!"

Même si je ne sais pas trop comment lui dire, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 18.11.08***

D comme... Drogues

Oui, le S est important, et oui, c'était simple, n'en déplaise à Eve.

L'écrite de ce message est plutôt épique : je n'ai plus de connexion Internet depuis plus de 48h, et je suis en train de squatter le PC d'un des dinosaures Talangeois qui a eu l'amabilité de me dépanner sans même que j'aie à utiliser ma techniques des yeux de cocker. Merci, Quenta.

Drogues, donc.

Je pense qu'il est inutile que je m'étende énormément sur cette lettre ou cet article, étant donné que oui, un jour, je vais bien finir par achever ma trilogie de posts à thématique "Sex, Drugs & Rock'n'roll" par cet article sur les drogues qui reste toujours à écrire. Si j'y pense, j'éditerai même cet article pour y insérer le lien vers cet opus.

Mais bon, jeune lecteur, jolie lectrice, si tu penses me voir venir avec mes gros sabots, convaincu(e) que je vais utiliser cet excuse pour faire un article vide de sens ou de contenu, tu te trompes, oh oui jeune fille, tu te trompes.

Loin de moi l'idée de transformer Tears en un antre à Opium et, à l'instar de Matmatah, y faire l'apologie de tous les stupéfiants. Néanmoins, choisir un autre substantif pour cette lettre eut été tromper l'audience, ou mettre un voile sur une partie de moi que j'assume totalement, et vous savez que je n'ai jamais été un grand fan des voiles ou de toute forme d'hypocrisie.

Non, je ne conseille à personne de se droguer. Outre le fait que c'est illégal (bouuuuuuuh !), 90% des utilisateurs de substances psychotropes les utilisent mal, de manière irréfléchie ou excessive, et n'ont pas la volonté nécessaire pour se maitriser. Quand vous n'avez jamais bu d'alcool, vous n'allez pas, pour gouter, vous enfiler une bouteille de Smirnoff cul sec. Et même si vous êtes un consommateur régulier d'alcool, je pense que vous avez suffisamment de jugeote pour vous rendre compte que 3 litres de Vodka pure par jour, à consommer, ça serait une mauvaise idée.

Bah les drogues, c'est un peu pareil, sauf que les gens font n'importe quoi avec. J'ai pour ma part dû avoir dans les veines, les poumons et le nez à peu près tout ce qu'il est possible d'y mettre (sauf ce qui se prend avec des seringues, parce que je n'aime pas les piqûres), par curiosité, par "rebellitude" (substantif cousin de la bravitude de Ségolène) étant jeune, par goût, et par désir de me faire mes propres expériences. Il y en a que je reprends toujours avec plaisir (sans néanmoins être accro à quoi que ce soit si ce n'est à mes attractions désastres pour ces filles qui me brisent et m'exaltent), d'autres que je ne reprendrai plus jamais (fais moi confiance, inconscient lecteur, rebelle lectrice : l'Ecstasy, c'est le Mal(tm) ). Je sais maintenant quelles substances me conviennent, pour quelles situations et surtout dans quelles doses. Les psychotropes sont un moyen sympa de profiter de la vie, mais sans un minimum de recul et de conscience, ils peuvent très rapidement devenir le meilleur moyen de vous la gâcher.

Know thyself !

La citation du jour : "Comme j'étais dans les derniers, j'ai décidé de l'écrire en Sindarin"
La chanson du jour : I don't like the drugs (but the drugs like me), Marylin Manson, "You and I are underdosed and we're ready to fall. Raised to be stupid, taught to be nothing at all. I don't like the drugs but the drugs like me"

Même si drugs are baaaaad, m'kaaaaaaay ?, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 3.10.07***

Les meilleurs des meilleurs !

Je vous rassure tout de suite, point d'inquiétude vis à vis du titre, ce n'est pas sur le blog d'un antimilitariste que je vais parler de militaires. Non, je veux ici parler d'un tout autre sujet, bien plus gonflé que ça.

Littéralement, d'ailleurs. Puisque je vais parler de pop corn.

Depuis quelques mois maintenant, la frénésie orientale du gavage aux biscuits-apéritifs-japonais a été remplacée par un nouveau vice. Notre gardien de la paix local, membre émérite du petit groupe des dinosaures (bah vi, j'ai beau être antimilitariste, j'aime bien les policiers. Comme quoi je ne suis pas sectaire) a un jour eu la bonne idée de ramener une trouvaille tellement pratique qu'elle doit forcément être américaine - je ne me suis pas encore remis du jus d'orange magique. Il s'agit d'un petit sachet en papier carton rempli de graines de maïs salées ou sucrées. 3 minutes au micro ondes et une danse sonore de "pop ! Pop !! POP !!!!" plus tard, le sachet tout fin est devenu gonflé comme une vahinée et rempli de savoureux pop corns.

C'est léger, y'a pas de beurre, et ça cale les fringales de longues parties de jeu de rôles, bref, le snack idéal du groupe de Talange Plage (jusqu'à la prochaine mode). Si j'ai une petite préférence pour les salés, les sucrés sont également très bon. Mais le but de cet article n'est pas JUSTE de vous faire saliver en pensant "han oui c'est vrai, ça fait longtemps que j'en ai pas mangé". Non. Comme le titre l'indique, je vais vous livrer *LE* secret de tout mangeur de pop corn mèlant à sa gourmandise une pointe de fantaisie, voire d'esthétisme.

Oui, bien sûr, c'est bon, les pop corns. Mais les meilleurs sont cachés. En effet, pour tout plat de pop corns préparé à partir de grain de mais (lire : tout plat de pop corns pas acheté tout prêt dans un sachet Baff), certains grains sont plus résistants que d'autres et n'éclateront pas. Ils deviennent en général ces grains mageables vaguement tièdes et très dûrs qui tombent au fond du plat en ouvrant le sachet. Mais il y a aussi... les hybrides. Ces grains qui, motivés, ont commencé à s'ouvrir et à éclater, mais qui n'en ont pas eu tout à fait le temps. En gros ? Ca donne ce genre de choses :



Et ces pop corns là, ce sont eux, les meilleurs des meilleurs... Un petit peu plus croquant, le goût concentré, l'impression de voler au temps ou au maïs un secret millénaire. Ces corns pas vraiment pop, qui ressemblent à une fleur en train d'éclore. Je sens déjà Cyrille rire et me dire que je suis aussi un nympholepte du pop corn. Mais ayez confiance et goûtez ces jeunes pousses avant leur éclosion. Mieux ? Cherchez les vous même au fond du plat avant qu'on ne vous les pique. Et vous découvrirez grâce à moi le bliss de ces pop corn prématurés du micro-ondes...

La citation du jour : "Loi de Miss Take : Si deux personnes aboutissent au même résultat, alors elles ont probablement commis la même erreur"
La chanson du jour : Pop Goes My Heart, Hugh Grant ("Pop!"), "I said I wasn’t gonna lose my head But then pop! Goes my heart (Pop! Goes my heart) I wasn’t gonna fall in love again But then pop! Goes my heart (Pop! Goes my heart) And I just can’t let you go, I can’t lose this feeling"

Même si j'ai passé presque une semaine avec des migraines horribles alors que je suis pas migraineux, la vie est belle !

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