***Article(s) en date du 6.6.09***

Parce que...

Parce que.
Parce que elle.
Parce que ses yeux.
Parce que son sourire.
Parce que nos étreintes.
Parce que nos soupirs lents.
Parce que ma chienne jalouse.
Parce que sa langue toute tendre.
Parce que son corps tout contre moi.
Parce que ses lèvres au goût de nuage.
Parce que mes mains sur sa peau chaude.
Parce que ses joues érubescentes dans mes bras.
Parce que ses cheveux qui jouent à me cacher son cou.
Parce que son parfum doux et frais qui ne me quitte pas.
Parce que ses petites taches de rousseur la rendent adorable.
Parce que son regard qui fuit le mien quand elle me serre plus fort.
Parce que le tissus qui me brûle lorsqu’il y a des vêtements entre nous.
Parce que mon désir de m’éveiller avant elle pour la voir dormir contre moi.

Pourquoi ?

Parce que.

La citation du jour : "Merci pour les conseils, j'ai tendance à verser souvent dans l'angélisme, tu me remets les pieds sur terre..."
La chanson du jour : Because, The Beatles, "Because the sky is blue, it makes me cry"

Même si je veut qu'elle dorme avec moi ce soir, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 13.4.07***

Cadeau d'anniversaire...

Comment résumer en quelques lignes la façon dont nos liens se désignent ?
Invisibles et pourtant incassables, si solides, et pourtant impalpables…
C’est impossible, je m’y résigne. Pourtant, j’ai gravé ces quelques signes
Pour parler de nos rires improbables, notre compréhension ineffable,
Tous ces non-dits que l’on emprisonne comme si le son était un blasphème,
Sans aucun bruit, entre nous raisonnent ces silences où je te dis « Je t’Aime »

Je sais trop qu’à ces mots tu t’enfuis, malgré tout ce que l’on a construit
– Déjà trois ans derrière nous, fugaces, toujours dix ans entre nous, crevasses –
Alors je me tais dessous la pluie de mes yeux alors que me poursuit
L’insolence amère du temps qui passe, tout ce temps perdu que rien n’efface.
Je ne dis rien, mais tu sais déjà ces élans portés par mon cœur blême
Mon sang qui coule au rythme de toi dans ces rêves où je te crie « Je t’Aime »

Dix-huit années de larmes et de joies, la vie change, la vie ne change pas
Je vois défiler tes amoureux en restant pour toi un Entre-Deux…
Et parfois quand tu sors de leurs bras, tu viens te serrer tout contre moi,
Je noie mon visage dans tes cheveux, mes doigts sur ta peau, mais juste un peu…
Pardonne-moi de te désobéir par ces peines, ces bonheurs que je sème
Mais je voulais simplement t’offrir quelques mots où je t’écris… « Je t’Aime »

La citation du jour : "Tu as les yeux tristes"
La chanson du jour : Mathilde, Jacques Brel, "Mon cœur, arrête de bringuebaler! Souviens-toi qu'elle t'a déchiré !"

Même si je ne sais pas te faire rêver, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 23.1.07***

Flou

Je recommence à filer un sacré mauvais coton. Comme à mon habitude, c'est lié à mes fichues attractions désastres, ou en d'autres termes mon irrepressible attirance qui se dirige toujours vers les personnes qu'il ne faut pas. Je dis souvent que l'une des raisons probables de mes amours compliquées (oui, c'est féminin, au pluriel) est qu'il est probable que je souffre d'ennui dans une relation simple, ou dans un amour partagé sans complications. Mais parfois, juste parfois, je me demande qui j'essaie vraiment de convaincre avec ça.

En tout cas, vous avez droit à un pantoum, du coup :

Indécis, heureux, malheureux,
Je ne sais où mon coeur me mène
Quand elle sourit avec les yeux
Et que seule ma raison me freine

Je ne sais où mon coeur me mène
Quand trop de doutes me déchirent
Et que seule ma raison me freine
Devant le mur de mon désir

Quand trop de doutes me déchirent
Mon esprit devient labyrinthe
Devant le mur de mon désir
Un écho de la règle enfreinte

Mon esprit devient labyrinthe
Ma réticence se soulève
Un écho de la règle enfreinte
Mais uniquement dans mes rêves

Ma réticence se soulève
L'imaginant tout contre moi
Mais uniquement dans mes rêves
Je pense qu'elle ne comprendrait pas

L'imaginant tout contre moi
Mon désir d'elle est une fièvre
Je pense qu'elle ne comprendrait pas
Je voudrais tant voler ses lèvres

Mon désir d'elle est une fièvre
Indécis, heureux, malheureux,
Je voudrais tant voler ses lèvres
Quand elle sourit avec les yeux...

La citation du jour : "De toutes façons j'ai mon idée sur la question" (adapté de : "de tte facon g mon idé sur la kestion", je cite)
La chanson du jour : Hazy shade of winter, Simon & Garfunkel, "Time, time, time, see what's become of me!"

Même si j'ai quand même un peu de mal à assumer, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 4.1.06***

Do'bsession

C'était il y a des mois, c'est demain, c'est hier
Tes vêtements posés en tas au bas du lit.
Courant électrisé de ta chair à ma chair,
La douceur de la soie pour ne pas que j'oublie...

Ton dos nu et fragile laissé à la merci
De mes doigts impudiques, insolents mais adroits,
Une énergie magique... La ressens-tu aussi ?
Mes mains, ta peau, de l'huile, ont fait de nous des rois.

Qu'est devenu le temps face à cet infini ?
Il tremble, il disparait, il s'enfuit, il se terre
Humilié. Un tyran moins fier que d'ordinaire.

Quant à moi ? Je me tais. Humble, à genoux, je prie
Les étoiles et le vent pour qu'entre toi et moi
Se prolongent à jamais jeux de dos, jeux de doigts.

*****

Voilà, cela faisait longtemps que je n'avais pas mis de poème ici. J'ai écrit ça ce matin pendant les cours de version... Au moins, ils auront servi à quelque chose. Ce texte est dédié à ce dos :



Et bientôt, de nouveaux clichés dudit dos, de mon appareil et à travers mon oeil cette fois.

La citation du jour : "Tu peux tu peux ! Des photos si on en fait et que personne n'en profite, c'est nul !"
La chanson du jour : Faith, George Michael, "Well I guess it would be nice If I could touch your body I know not everybody Has got a body like you "

Même si je suis victime de dos-bsession, la vie est belle !

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