***Article(s) en date du 11.7.09***

Je tourne en rond...

Après les incessants aller-retours entre elle et moi, moi qui la quitte et elle qui revient, elle qui me quitte et moi qui reviens, le silence s'est peu à peu installé entre nous. Cher lecteur, jolie lectrice, j'ai même eu droit pour la première fois de ma vie à une rupture "virtuelle", en ligne, sur MSN, eh oui je suis comme ça moi, très Web2.0 (oui, je te rassure, je l'ai mal pris)...

Pourtant, malgré les défauts de "nous", je n'arrive pas vraiment à me remettre de cette histoire bancale, qui a pourtant tout pour être classée haut la main comme "relation la plus instable et la plus pourrie de ma vie". Peut être que justement, ces extrèmes entre nous donnaient à nos élans un climat de passion et de fougue assez électrique... Ma peau contre la sienne dans la pénombre, c'est à peu près la seule jolie chose qui m'était arrivé en 2009...

Peut être ai-je aussi cherché à m'aveugler. J'ai été le premier à partir, il y a trois mois... Avant même que cela ne commence "vraiment", avant même le premier baiser. Elle ne m'a pas laissé faire. Je n'aurais sans doute pas dû céder... Pas non plus dû me dire que puisque nos dysfonctionnements étaient le fruit de ses peurs et de son refus d'assumer (Juliette bis ?), et que malgré notre comportement de "couple", elle avait peur d'y mettre ce substantif en étiquette, alors ma sacrosainte règle 7 ne comptait pas après chacune de nos "ruptures"...

Je suis amer car cette histoire branlante et instable a fait ressurgir, au miroir de ces doutes, certains des miens, ceux que j'avais lorsque je n'avais même pas encore son âge. Et aussi car elle a réussi cet exploit de me mettre en colère, ça ne m'était pas arrivé depuis des années. C'était d'ailleurs assez amusant de me voir encouragé par coupine M&Ms en mode pom-pom girl, limite plus énervée que moi encore...

Et malgré ça, je n'arrive pas à lui en vouloir, et depuis quelques jours je tourne en rond, et me "félicite" d'avoir tranché tout lien électronique avec elle. Ouais, bravo. Je ne ressemble à rien, je me légume chez moi, je n'ai plus le goût à rien et j'ai les idées noires. Et elle, pendant ce temps ? Elle sort et s'amuse, et ne pense probablement déjà plus à moi... Et moi je pense à elle, je suis maussade et morose, et je n'arrive pas à lui reprocher de m'avoir fait subir à moi ce qu'elle a elle-même subi pendant plus d'un an avec un autre. Joli cercle vicieux cynique.

Je la comparais à une petite fleur, mais là c'est moi qui me fane. Quant à la seule personne dont la tendresse, les bras et la peau pourraient me consoler du gâchis (quel gâchis, fidèle lecteur, compatissante lectrice !) des racines empoisonnées de la petite graine sur mon coeur, elle est actuellement à plus de 10 000km de moi dans un autre hémisphère...

Bon, il faut se ressaisir. Après tout, j'ai été le premier à la quitter dans nos aller-retours cycliques, maintenant que c'est effectif, je devrais être content, non ?

Youpi.

:(

PS : Que TOUS les anglophones fassent l'effort, pour une fois, de cliquer sur la radio (bouton avec la photo de CD à droite du menu de Tears) et d'écouter la chanson illustrant cet article, par un groupe super pas connu (Momus) mais sympa, et faites très attention aux jeux de mots géniaux des paroles...

La citation du jour : "Tu ne peux pas m'aider, tu en a deja bien assez fait non? sans succes... Et moi je suis presque persuadée que ca ne pourra pas marcher maintenant "
La chanson du jour : I love you but I don't need you, Momus, "That's just me, So take me or leave me But please don't need me, Don't need me to need you to need me... Cos we're here one minute, the next we're dead So love me and leave me"

Même si ses lèvres au goût de nuage de manquent, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 23.6.09***

Les tribulations d'un messin à Metz... et ailleurs

C’est officiel : en ce moment, c’est pour moi La Loose(tm) – oui, avec les deux majuscules – presque généralisée. Presque.

Entre l’expert de l’assurance qui sous-estime la valeur réelle de ma voiture pour les remboursements, la fuite de 10 litres de gaz par heure via ma chaudière depuis novembre et seulement détectée maintenant, mon emploi du temps professionnel anarchique, mon allergie qui s’affole, mon anniversaire qui fait un gros flop sans vraie grosse fête alors que c’est un compte rond, l’un des micros de ma Gibson SG qui se suicide, je pensais avoir accumulé un capital mauvais karma déjà assez conséquent.

C’était sans compter les clins d’œil taquins du destin. Une petite dose de déchirure et de rupture inutile mention gâchis donne tout de suite un peu plus de profondeur à l’ensemble. Pourtant cette relation avait tout (ou presque) pour réussir. Tendresse, passion, désir, rires, découverte, sans oublier mon trio magique des C, Confiance, Complicité et Communication. Oui, « mais ». Car il y a souvent un mais, et entre nous, il était là, présent, et de plus en plus étouffant. Relation tuée dans l’œuf pour des raisons de timing pourri, d’absence, et de nos passifs respectifs. Elle, freinée et ayant peur de s’engager après s’être perdue plus d’un an dans une relation qui l’étouffait et l’empêchait de s’épanouir. Moi, blessé et incapable de vivre à nouveau une relation où l’autre ne l’assumerait pas à 100% après avoir déjà subi ce genre de déconfitures sous plusieurs formes, de la relation « cachée » à l’absence de relation parce que ça serait « Mal(tm) »… Et malgré cela j’y avais cru, optimiste que je suis, un peu trop rêveur sans doute (cf. article précédent). Comme j’avais cru qu’elle resterait. Comme j’avais cru qu’elle viendrait peut être ce soir, malgré cela. Mais je préfère croire encore à ces choses, à tout ça, et à être déçu sans cesse, plutôt que d’arrêter de croire à mes rêves et de devenir triste.

Alors blessé, déçu et peiné de tant de gâchis, de cette cassure en désaccord avec la soirée magique qui lui a donné naissance, je suis parti sur un coup de tête près de Saint-Tropez pendant une semaine, rejoindre mes amis les dinosaures avec mon waf et tenter d’oublier ça. Sauf que quand La Loose(tm) – toujours munie de ses lettres capitales – vous poursuit, elle ne vous lâche pas. Après les 9 heures de route nous séparant du Sud, ma p’tite waf, stressée par le voyage et surprise par l’arrivée du waf local, s’est enfuie en courant sur le macadam brûlant et s’est arraché les coussinets des quatre pattes… Résultat, arrêt vétérinaire en urgence, petites chaussures en bandages, et une p’tite waf qui boitille et qui se voit privée du plouf dans la mer que je lui avais promis…

Malgré cela, le séjour fut agréable, entouré de cette famille d’amis que je me suis recomposée, ces gens qui comptent via ces liens plus forts que les liens du sang, je fais mentir Maxime qui prétend à tort qu'on ne la choisit pas. Et sur place, au soleil, à me prélasser dans la piscine ou à papouiller mon waf blessé, j’ai pu prendre un peu de distance avec La Loose(tm) et tenter de penser à autre chose.

Jusqu’à mon retour, où mon chien s’est remis à boiter, où une de mes ampoules électriques a pété, où mon ordinateur a eu des Fatal Error hardware a répétition, où je me retrouve de corvée de chat tôt le matin à 20km de chez moi, et où, toujours aussi stupidement, je regarde ma porte d’entrée en espérant qu’elle sonne, comme si mes yeux sur le vitrail avaient un quelconque lien de cause à effet sur les peurs qui la tenaillent ou son envie de venir et de faire l’effort de les bannir, convaincu que je suis qu’elle tient à moi autant que je tiens à elle et sans comprendre que pour elle, cela ne soit un motif suffisant.

En conséquence de quoi, j’ai compris que n’était qu’une version light de la loose qui m’avait suivi à Saint Trop’ : La Loose(tm), elle, la vraie, m’attendait sagement à mon retour…

La citation du jour : "J'ai eu des visiteurs qui ont eu l'espoir de me voir nue"
La chanson du jour : Les écorchés, Noir Désir, "On sera de nouveau calmes et tranquilles, calmes et tranquilles, serre-moi encore, serre-moi encore, étouffe-moi si tu peux"

Même si il fût impossible de profiter de ces super vacances à 100%, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 6.6.09***

Parce que...

Parce que.
Parce que elle.
Parce que ses yeux.
Parce que son sourire.
Parce que nos étreintes.
Parce que nos soupirs lents.
Parce que ma chienne jalouse.
Parce que sa langue toute tendre.
Parce que son corps tout contre moi.
Parce que ses lèvres au goût de nuage.
Parce que mes mains sur sa peau chaude.
Parce que ses joues érubescentes dans mes bras.
Parce que ses cheveux qui jouent à me cacher son cou.
Parce que son parfum doux et frais qui ne me quitte pas.
Parce que ses petites taches de rousseur la rendent adorable.
Parce que son regard qui fuit le mien quand elle me serre plus fort.
Parce que le tissus qui me brûle lorsqu’il y a des vêtements entre nous.
Parce que mon désir de m’éveiller avant elle pour la voir dormir contre moi.

Pourquoi ?

Parce que.

La citation du jour : "Merci pour les conseils, j'ai tendance à verser souvent dans l'angélisme, tu me remets les pieds sur terre..."
La chanson du jour : Because, The Beatles, "Because the sky is blue, it makes me cry"

Même si je veut qu'elle dorme avec moi ce soir, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 6.4.09***

Les goûts et les couleurs...

Aujourd’hui, on ne rigole plus, fini le poisson d’avril du billet précédent, nous allons parler d’un sujet GRAVE.

La couleur des fringues.

Jeune lecteur, charmante lectrice, tu n’es pas sans savoir – pour peu que tu me suives aussi sur mes extensions sociales webiennes – que depuis quelques temps je fréquente avec une régularité anarchique (dépendant des crises de MAIS et de nos emplois du temps chargés respectifs) une charmante demoiselle affectueusement surnommée « la petite graine ». Et avec cette dernière nous parlons beaucoup, de tout et de rien, surtout des petits riens d’ailleurs, car ils sont positivement essentiels.

Et c’est lors d’une discussion de petits riens, justement, tannés sur mon canapé instable, que la belle m’a énoncé cette improbable GVV – Grande Vérité de la Vie™ – qui a révolutionné la mienne, de vie :

En jaune on a carrément l’air plus gros qu’en noir.

(la phrase ci dessus est une paraphrase, la discussion commence à remonter à quelques semaines et vous connaissez ma mémoire de poisson rouge, alors vous me pardonnerez)

Face à mon incrédulité amusée, la belle s’est même quelque peu vexée (oh, pas longtemps, heureusement pour moi, même si elle est néanmoins capable de bouder plus longtemps que moi qui en suis PRESQUE incapable, bisounours oblige).

Il est vrai, a froid, que NON, je n’étais pas au courant de cette Grande Vérité de la Vie, que je ne l’avais jamais remarquée, et que je n’avais pas particulièrement l’impression d’être ou paraître plus gros en portant l’un de mes deux hauts jaune. Tu pourrais me dire, médisant lecteur, perfide lectrice, qu’à mon stade de brioche abdominale de toutes façons noir, jaune ou fuchsia à paillettes, c’est kif-kif, certes, mais si tu dis ça je te boude de toutes façons (mais pas longtemps, cf. ci-dessus).

J’ai donc profité des quelques heures de bouderie de ma belle et distante interlocutrice le lendemain pour faire des recherches Internet sur le sujet. Et j’ai trouvé quelques témoignages similaires, dont notamment un magnifique ticheurte que voici :



Contre toute attente, la petite graine n’est donc pas la seule à être convaincue de cet état de fait. Peut être le jaune contient-il des micro particules visio-gonflantes (vous savez, au cœur des fibres, comme dans les pub pour Ariel Ultra des années 90). Peut être le jaune est-il si peu fréquent qu’on trouve son porteur « gonflé » de porter ça. Peut être également sommes nous victimes d’un complot subliminal euro-américain visant à discréditer l’image de leurs concurrents asiatiques en associant le jaune qui les représente à des images/concepts désagréables pour les sociétés occidentales : l’obésité.

Quoiqu’il en soit, je ne regarde plus mes habits jaunes de la même manière, je suis devenu méfiant. Et toi, participatif lecteur, prolixe lectrice, as-tu déjà remarqué ce phénomène ? Penses tu toi aussi que le noir ça mincit et que le jaune transforme Kate Moss en Maïté ? Ton avis, précieux, est attendu dans les commentaires…

La citation du jour : « Eh bin fais le. Mais pas dans quatre mois hein ? »
La chanson du jour : Fat, Weird Al Yankovic, « If I have one more pie à la mode I'm gonna need my own ZIP code »

Même si elle a tenu à ce que j’écrive cet article et qu’elle n’a donc contractuellement pas le droit de se vexer, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 27.2.09***

Un gosse, un livre, et peut être un dimanche...

Longtemps, Marcel s’est couché de bonne heure. Moi, pas vraiment, en fait. Et en ce moment, encore moins, entre les soirs où je discute avec la petite graine jusqu’à 1 ou 2h du mat’ et les soirs où non, mais où de toutes façons le stress de ces derniers jours me vrille le ventre et transforme mes yeux en soucoupe, Je me couche tard. Et comme la présence de ma fille mon chien m’empêche de me lever proportionnellement aussi tard, je légume souvent le matin dans un état second bercé de Chocapics et de pensées brumeuses et duveteuses.

La semaine passée aura été absolument indigeste. Je ne sais si c’est un retour karmique de ma fameuse « semaine des bonnes nouvelles » où si j’ai fait quoi que ce soit pour offenser les divinités qui veillent sur moi, mais les mauvaises nouvelles se sont enchaînées en cascade. Une amie qui tente de mettre fin à ses jours, une engueulade avec une autre, des rendez-vous annulés, des factures oubliées par mes clients, ma PS3 qui rend l’âme et moi qui me rends compte que le ticket de garantie que j’avais conservé était le ticket des livres achetés à la Fnac le même jour, et quelqu’un qui emboutit l’arrière de ma voiture de nuit sur le parking sans laisser d’adresse mais en me laissant une aile enfoncée et un coffre qui ne ferme plus.

Bref ? Je pourrais tenter de créer un spin-off du célèbre site VDM en inaugurant SDM, la Semaine De Merde.

Et pourtant, au milieu de ça, quelques bonheurs. Amanda qui envoie le lien vers un « album alternatif » composé des démos originales de Who Killed Amanda Palmer et de certaines chansons non retenues sur l’album. Et hier, croiser dans la rue un gosse, 10-12 ans tout au plus, en train de marcher dans la rue le nez dans un bouquin (un VRAI livre, pas une BD ou un manga, un livre avec juste des mots, et n’étant ni Harry Potter ni Twilight) avec un tel sourire aux lèvres que l’hypothèse « il lit ça contraint et forcé pour un cours de français » était irrecevable. J’ai eu l’impression de me revoir, il y a quelques années, et je me suis demandé pourquoi, du coup, je ne lis plus en marchant. Je pourrais sortir l’excuse (valable) du chien mais je ne te mentirai pas, curieux lecteur, sexy lectrice, j’avais arrêté de lire en marchant bien avant l’arrivée de Dwynwen. Néanmoins, ce gosse m’a fait sourire, et a aussi aidé à me réconcilier un peu avec ma semaine.

Et puis, il y a eu hier soir, ses derniers mots, comme des papillons, et je me dis que la semaine de merde est peut être enfin finie, que dimanche sera peut être un autre jour, et que si toutes les claques sur mon visage cette semaine n’étaient qu’une manière de régler par avance un bonheur à venir ? Alors je paie cash, sans broncher…

La citation du jour : « On en reparle :) . Bonne nuit »
La chanson du jour : Ouverture, Etienne Daho, « Et plus je m'ouvre à toi, et plus je m'aperçois que lentement tu t'ouvres »

Même si elle m’en a fait baver cette semaine, la vie est belle !

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