***Article(s) en date du 27.2.09***

Un gosse, un livre, et peut être un dimanche...

Longtemps, Marcel s’est couché de bonne heure. Moi, pas vraiment, en fait. Et en ce moment, encore moins, entre les soirs où je discute avec la petite graine jusqu’à 1 ou 2h du mat’ et les soirs où non, mais où de toutes façons le stress de ces derniers jours me vrille le ventre et transforme mes yeux en soucoupe, Je me couche tard. Et comme la présence de ma fille mon chien m’empêche de me lever proportionnellement aussi tard, je légume souvent le matin dans un état second bercé de Chocapics et de pensées brumeuses et duveteuses.

La semaine passée aura été absolument indigeste. Je ne sais si c’est un retour karmique de ma fameuse « semaine des bonnes nouvelles » où si j’ai fait quoi que ce soit pour offenser les divinités qui veillent sur moi, mais les mauvaises nouvelles se sont enchaînées en cascade. Une amie qui tente de mettre fin à ses jours, une engueulade avec une autre, des rendez-vous annulés, des factures oubliées par mes clients, ma PS3 qui rend l’âme et moi qui me rends compte que le ticket de garantie que j’avais conservé était le ticket des livres achetés à la Fnac le même jour, et quelqu’un qui emboutit l’arrière de ma voiture de nuit sur le parking sans laisser d’adresse mais en me laissant une aile enfoncée et un coffre qui ne ferme plus.

Bref ? Je pourrais tenter de créer un spin-off du célèbre site VDM en inaugurant SDM, la Semaine De Merde.

Et pourtant, au milieu de ça, quelques bonheurs. Amanda qui envoie le lien vers un « album alternatif » composé des démos originales de Who Killed Amanda Palmer et de certaines chansons non retenues sur l’album. Et hier, croiser dans la rue un gosse, 10-12 ans tout au plus, en train de marcher dans la rue le nez dans un bouquin (un VRAI livre, pas une BD ou un manga, un livre avec juste des mots, et n’étant ni Harry Potter ni Twilight) avec un tel sourire aux lèvres que l’hypothèse « il lit ça contraint et forcé pour un cours de français » était irrecevable. J’ai eu l’impression de me revoir, il y a quelques années, et je me suis demandé pourquoi, du coup, je ne lis plus en marchant. Je pourrais sortir l’excuse (valable) du chien mais je ne te mentirai pas, curieux lecteur, sexy lectrice, j’avais arrêté de lire en marchant bien avant l’arrivée de Dwynwen. Néanmoins, ce gosse m’a fait sourire, et a aussi aidé à me réconcilier un peu avec ma semaine.

Et puis, il y a eu hier soir, ses derniers mots, comme des papillons, et je me dis que la semaine de merde est peut être enfin finie, que dimanche sera peut être un autre jour, et que si toutes les claques sur mon visage cette semaine n’étaient qu’une manière de régler par avance un bonheur à venir ? Alors je paie cash, sans broncher…

La citation du jour : « On en reparle :) . Bonne nuit »
La chanson du jour : Ouverture, Etienne Daho, « Et plus je m'ouvre à toi, et plus je m'aperçois que lentement tu t'ouvres »

Même si elle m’en a fait baver cette semaine, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 11.2.09***

P comme... Procrastination

Cher lecteur, jolie lectrice, j'avais prévu un article énorme pour expliquer pourquoi j'ai choisi ce terme.

Mais je ferai ça une autre fois.

La citation du jour : "En fait ce week-end je reste à Nancy"
La chanson du jour : Station to Station, David Bowie, "It's not the side effects of the cocaine, I'm thinking that it must be love"

Même s'il faut connaître le mot pour comprendre l'article, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 8.2.09***

AFP, Divan du Monde, Paris (English version)

(pour la version française de cet article, cliquer ici)

« Good news week » is still going on, so far a flawless record, 2 days left to go! My heart and my ears are on cloud#9 for yesterday night I saw:



Amanda Palmer. AMANDA FUCKING PALMER. The singer from the Dresden Dolls band, who recently released a solo album (with a book to go along with it written by… Neil Gaiman. Which proves my little world is somehow coherent, in the end) and is thus currently touring Europe to promote it, along with the talented members of the Danger Ensemble.

There was a crowd when I got there, and a huge queue in front of the entrance. Fortunately, no queue for me, for I had some quiches with me!

Out of context, this sentence must seem absolutely surreal. But it is nonetheless logical: Amanda and her team call upon the good will of the fans to house them (at a fan’s home) and feed them (with fan-baked specialties). I was among the second category that night, and thus a member of the Danger Ensemble, Aideen, was waiting for my two homemade quiches lorraines (a French pie with cream, eggs and lard) and me at the door, which allowed me to avoid the queue and be standing in front of the stage (and I REALLY mean it when I say “in front of the stage”. The above photograph was taken by yours truly without any zooming device. There are more pictures in one of my Facebook albums, should you be curious).

After a rather so-so opening band (the musicians were talented but I am rarely moved by a band without any vocal part), the Danger Ensemble entered on stage, followed by Amanda (twice, actually, for she had forgotten her earplugs backstage, but we all pretended like it never happened).

The exceptional performance lasted for roughly two hours and mixed songs from her solo record with songs from the Dolls repertoire (without Brian on drums, obviously), new songs, and surprising covers: a deeply moving “Ne me quitte pas” in French, with a little accent and without Brel’s voice, but Amanda performed it with tangible emotion (Amanda is currently touring with the broken pieces of a recently shattered cute little heart), whispered or even moaned, this cover put everyone’s heart in their mouth and was received with thunderous applause, a well deserved ovation.

Amanda was made for the stage, her voice carries her songs along the rhythm of her piano, soft or violent, with these little leg wiggles of hers that are impossible to describe if you haven’t seen them at least once before (the most obvious ones are on “Backstabber”, get a live DVD from the Dolls if you can’t see what I’m talking about).

Amanda might not be the most “top model” looking singer, and her voice probably isn’t the most unforgettable one in this century. But in my point of view, Amanda is by far the most brilliant, the most natural, and the most “true” among all currently active artists. Whether it is when she is composing, when she’s singing or when she offers herself up on stage, Amanda puts her heart, her guts, her sorrows, her joys, her wounds, her happiness, her life, and her entire life into everything she does. The result is a heartbreaking, intimate and powerful experience. Art, in its purest form, strong like a slap in the face, erotic like a French Kiss, and soft like a hug. Amanda Fucking Palmer is a deep well of emotions, and should you not know about her yet, you'd better fix that mistake immediately!

PS: A new update for the Nombriloscope, with 3 celebrity belly-buttons! The two ladies from the Danger Ensemble and Amanda Fucking Palmer herself readily went along with it and agreed to enter the gallery by letting me take a picture of their navel! You can imagine how happy and proud I am that they’re now part of it. The Nombriloscope is now more V.I.P.-ish than ever so, pretty lady-reader, should you suddenly become aware of your NOT being a part of it yet, don’t hesitate and send me a little picture HERE!

Quote of the day: « Thank you so much for the food »
Song of the day: Astronaut, Amanda Palmer, « Is it enough to have some love small enough to slip inside a book, small enough to cover with your hand because everyone around you wants to look ? Is it enough to have some love small enough to fit inside the cracks? The pieces don’t fit together so good for all the breaking and all the gluing back »

Even if I can't find any counterexample today, life is beautiful!

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***Article(s) en date du 7.2.09***

AFP au Divan du Monde, Paris

La semaine des bonnes nouvelles continue, pour l’instant c’est un sans faute, plus que 2 jours à tenir ! J'ai le cœur et les oreilles sur un petit nuage, car hier soir, j’avais devant les yeux :



Amanda Palmer. AMANDA FUCKING PALMER. La chanteuse du groupe « The Dresden Dolls », qui a récemment sorti un album solo (avec un livre pour l’accompagner rédigé par… Neil Gaiman… Comme quoi mon petit monde est finalement assez cohérent) et qui est donc en tournée en Europe pour le promouvoir, accompagnée des talentueux membres du Danger Ensemble.

Lorsque je suis arrivé, il y avait foule, et une queue énorme attendant devant la salle. Oui, mais pas de queue pour moi : j’avais des quiches !

Sorti de son contexte, cette phrase doit vous sembler absolument surréaliste. Mais elle est pourtant logique : Amanda et son groupe mettent à contribution les bonnes volontés de leurs fans pour les loger (chez l’habitant) et les nourrir (avec des spécialités cuisinées par les fans). Je faisais partie de cette seconde catégorie ce soir là, et mes deux quiches lorraines maisons et moi étions donc attendus à la porte par Aideen, l’une des membres du Danger Ensemble, qui m’a évité la queue et m’a permis d’être devant la scène (mais genre, devant DEVANT quoi. La photo ci dessus a été prise par mes soins, sans zoom. Il y en a d'autres sur un de mes albums Facebook, pour les curieux).

Après une première partie plutôt moyen (les musiciens étaient doués mais je reste assez hermétique lorsqu’il n’y a pas de chant), le Danger Ensemble entre sur scène, suivi d’Amanda (deux fois, car elle avait oublié son oreillette en coulisses, mais nous avons tous fait comme si nous n’avions rien vu).

Deux bonnes heures d’un show exceptionnel, mêlant chansons de son album solo et chansons des Dolls (sans Brian à la batterie, du coup), inédits, et reprises surprenantes : un bouleversant « Ne me quitte pas », en français, avec un petit accent et sans la voix de Brel, mais offert par Amanda avec une émotion palpable (Amanda étant en tournée avec les miettes d’un petit cœur récemment brisé), murmuré comme une plainte, cette reprise a pris tout le monde à la gorge et elle a reçu un tonnerre d’applaudissements, une ovation très largement méritée.

Amanda est une bête de scène, sa voix emporte ses chansons au rythme de son piano, doux ou violent, avec ces petits sautillements de jambe qui sont les siens et impossible à décrire si vous ne les avez jamais vus au moins une fois (le plus flagrant étant sur Backstabber, procurez-vous un DVD live des Dolls si vous ne voyez pas ce dont je parle).

Amanda n’est peut être pas la plus « top model » des chanteuses. Sa voix n’est sans doute pas la plus « inoubliable » de ce siècle. Mais à mes yeux, Amanda est de loin la plus brillante, la plus naturelle, et la plus « vraie » des artistes actuellement en activité. Que ce soit lorsqu’elle compose, lorsqu’elle chante, ou lorsqu’elle se donne sur scène, Amanda met son cœur, ses tripes, ses peines, ses joies, ses blessures, ses bonheurs, sa vie, et toute son émotion dans tout ce qu’elle fait. Le résultat est une expérience bouleversante, intime, puissante. De l’Art à l’état brut, fort comme une claque dans la gueule, érotique comme un French Kiss et doux comme un câlin. Amanda Fucking Palmer est un concentré d’émotions, et si vous ne la connaissez pas encore, corrigez immédiatement cette lacune !

PS : Le Nombriloscope a de nouveau été mis à jour, avec 3 nombrils de célébrités ! Les deux demoiselles du Danger Ensemble et Amanda Fucking Palmer elle-même ont accepté de jouer le jeu et d’entrer dans la galerie en me laissant prendre leur nombril ! Vous imaginez combien je suis heureux et fier qu’elles en fassent partie. Le Nombriloscope est maintenant plus V.I.P. que jamais, alors si toi aussi, jolie lectrice, tu te rends compte que tu n’en fais pas encore partie, n’hésite pas à m’envoyer une petite photo (les coordonnées où l’envoyer sont dans le ‘scope).

La citation du jour : « Thank you so much for the food »
La chanson du jour : Astronaut, Amanda Palmer, « Is it enough to have some love small enough to slip inside a book, small enough to cover with your hand because everyone around you wants to look ? Is it enough to have some love small enough to fit inside the cracks? The pieces don’t fit together so good for all the breaking and all the gluing back »

Même si je ne trouve pas de contre-exemple cette semaine, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 5.2.09***

O comme... Ornithorynque

Depuis tout petit, je suis absolument fasciné par ce petit animal Australien qui est la preuve indéniable que même la nature a le sens de l'humour. Pour ceux qui n'en ont jamais vu, un ornithorynque (Platypus en anglais), ça ressemble à ça :



Fan, donc, parce que... Bon, j'arrête mes conneries. Oui, j'adore les ornithorynques, mais en vrai l'article c'est :

O comme... Occultiste

Pour la définition des "sciences occultes", le Dictionnaire Culturel nous donne "doctrines et pratiques secrètes faisant intervenir des forces qui ne sont reconnues ni par la science ni par la religion, et requérant une initiation (alchimie, astrologie, cartomancie, chiromancie, divination, magie, nécromancie, radiesthésie, télépathie)"

Pour une fois, je trouve que cette définition aurait pu être mieux tournée, au vu de certaines pratiques considérées comme occultes mais reconnues par la religion (exorcismes) ou au contraire par la science (études sur la télépathie et autres perceptions extra-sensorielles). Mais bon, on ne va pas chipoter.

C’est le fait d'être témoin (voire acteur) de certains phénomènes de ce genre, à la fin de mon adolescence, qui a fait de l’agnostique que j’étais devenu (après avoir été respectivement chrétien et athée, pour ceux qui suivent) un autre homme, et m’a remis en phase avec ma propre foi, quoi que peu conventionnelle (ne mange pas ton écran d’ordi en me lisant mon Frédou).

On ne change pas une équipe qui gagne, quand je cherche à comprendre quelque chose, je m’y intéresse et je l’étudie. C’est comme ça que j’en suis venu à amasser une base de connaissance assez poussée dans les domaines occultes ésotériques et exotériques. Passionné par le sujet, j’ai essayé également beaucoup de choses « pratiques », rencontré des gens extrêmement intéressants, appris à l’usage à distinguer le vrai du faux, l’un des principes de base de l’ésotérisme étant de diffuser une foule d’informations « bidon » afin de noyer les écrits sérieux dans la masse, et de ne les laisser qu’à une petite partie de gens, suffisamment patients pour trouver les perles dans les bottes de fumier ou suffisamment reconnus pour attirer l’attention d’autres personnes ayant les mêmes intérêts.

Si j’ai très vite trouvé ce qui fonctionnait pour moi (un jour, je prendrai le temps d’expliquer ici les principes de volonté proactive, et de la synchronicité chère à C.G. Jung), me spécialisant dans certains domaines spécifiques, j’ai néanmoins continué à m’intéresser aux autres branches des savoirs parallèles, et à l’historique des gens et des groupes qui s’y sont frottés de près ou de loin. Raison pour laquelle, bouche à oreille aidant, beaucoup de mes clients d’écriture ou de traduction font appel à ces connaissances spécifiques.

Ne serait-ce qu’avec un œil d’historien, les sciences occultes sont une véritable mine de perles de sagesses (ne serait-ce que par opposition aux plus grands ratages du domaine) et de connaissances pratiques. Je pense que c’est également ce domaine (et notamment les cultes grecs que l’on nommait les « mystères ») qui a revigoré mon amour des mythes antiques et m’a poussé à en faire ma spécialité de doctorant. Et si la magie et le paganisme sont des thèmes chers à mon cœur dans ce domaine, celui dans lequel je me suis le plus investi sera lui aussi le sujet d’un article ultérieur dans la série du baron de A à Z.

PS : Et encore un nombril de plus dans le Nombriloscope !

La citation du jour : "Son intelligence, sa personnalité et son charisme."
La chanson du jour : Entre 14 et 40 ans, Maxime Le Forestier, "C'est dur de vouloir par beau temps embrasser une fille"

Même si j’ai du mal à lire les signes en ce moment, la vie est belle !

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