***Article(s) en date du 26.4.08***

Le baron djeunsenquisse

Parfois, je me dis que j'aurais pu faire Jerôme Bonaldi, comme métier. Et pas seulement parce que plus il vieillit, plus il ressemble à Bill Murray qui est un acteur que j'adore. Pas non plus parce que la dernière fois que je l'ai aperçu sur l'écran de télévision de mes parents, il était accompagné d'une petite blonde ma foi fort charmante.

Non, tout simplement parce que moi aussi j'ai toujours adoré les gadgets a la con totalement inutiles, donc totalement indispensables (j'aurais d'ailleurs pu, alternativement, appeler cet article "le baron de sengeek", pour rester dans le ton du jeu de mot). Preuve à l'appui: depuis début janvier je traine mes pieds chaque semaine -et même parfois plusieurs fois par semaine- dans une salle de sport. Jusque là, rien de véritablement high tech (sauf le nouveau tapis-torture-pour-courir, mais c'est une autre histoire). Mais une semaine sur deux, le samedi, l'une des coach est vraisemblablement fan de "harenbi" puisqu'on se retrouve à devoir subir MCM RnB à fond pendant les 3 heures où nous venons suer, les dinosaures de Talange et moi.

Et moi, j'aime pas ça, le harenbi.

D'où le désir latent depuis janvier de faire l'acquisition d'un lecteur de meupeutreu portable, afin de me foutre Bowie, the Killers et autres Dresden Dolls directement dans les oreilles pour couvrir les soupirs affamés de la grognasse qui se dandine sur "my hump my hump". On me souffle dans l'oreillette que la grognasse s'appelle Fergie. Soit. Fergie, donc. Mais ça ne change rien au contenu de la chanson et au besoin vital de le recouvrir.

Sauf que voilà. Chez moi j'ai une chaine hi fi, dans la voiture j'ai un autoradio, et sur mon ordinateur j'ai un joli caks. Donc à part au sport, l'utilité d'un lecteur mp3 était fort réduite. Et même si l'iPod touch est super design, cela ne justifiait pas l'investissement.

J'ai donc décidé de faire d'une pierre deux coups, mon téléphone ayant terriblement besoin d'être changé (écran fendu, horloge buggée, déco sans prévenir...) j'ai pour la premiere fois choisi un téléphone non pas pour son look ou son poids ou ses capacités de réception, mais uniquement sur le critère du son et de sa capacité à couvrir les braiments de Fergie la sus-nommée.

Force est de constater que des portables, y'en a plein. C'est fou. D'habitude, chaque fois que j'ai changé de portable (et j'ai fait partie de la toute première vague de portables post bi-bop, ayant eu le mien en 1995 lorsque tout le monde trouvait que ça ne servait à rien ^_^) j'ai sélectionné par défaut un Motorola, lourd, résistant, et avec le MOINS de gadgets possibles, puisqu'à la base je m'en servais plus comme outil qu'autre chose.

Mais maintenant que j'avais sciemment décidé que le gadget "mp3" serait l'agent déterminant de mon choix, la fibre Bonaldiesque s'est réveillée en moi. Et j'ai donc dis adieu à Motorola, séduit par le w910i de Sony. Pourquoi m'a t'il séduit ? Simple, pour deux gadgets ABSOLUMENT INUTILES dont je vais probablement très peu me servir, rendant donc cette acquisition ABSOLUMENT INDISPENSABLE : on secoue le téléphone pour zapper de chanson, et il crée automatiquement des listes de lectures en fonction de votre humeur. Bienvenue dans le monde de l'inutile. C'est peut être la source du vrai luxe... XD

La citation du jour : "Meme les tests respectent ma malchance aux dés"
La chanson du jour : J'traine des pieds, Olivia Ruiz, "Envolées les miettes de nous... Je traîne les pieds, j'traîne mes casseroles"

Même si j'aurais préféré qu'il soit argenté plutôt que doré, la vie est belle

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***Article(s) en date du 23.4.08***

Le post rapide du mercredi

En plein travail, on a peu le temps de blogger. Mais en plein travail, on a souvent besoin de petits breaks. Donc en plein travail, du coup, on tombe parfois sur des tests à la con. Je viens de tomber sur le 675 357ème test "quel perso de Dungeons & Dragons êtes vous". Mais le premier que je trouve bien fait. Il est EXTREMEMENT long, mais du coup, plutôt pas mal, en tout cas je me reconnais (pour une fois) dans le résultat, qui est cohérent. Donc je conseille ==> ce test <==.

Et vous avez même le droit de voir mes résultats, vu que vous êtes sages :)


I Am A: Chaotic Neutral Human Bard (5th Level)


Ability Scores:

Strength-11

Dexterity-10

Constitution-17

Intelligence-15

Wisdom-15

Charisma-17


Alignment:
Chaotic Neutral A chaotic neutral character follows his whims. He is an individualist first and last. He values his own liberty but doesn't strive to protect others' freedom. He avoids authority, resents restrictions, and challenges traditions. A chaotic neutral character does not intentionally disrupt organizations as part of a campaign of anarchy. To do so, he would have to be motivated either by good (and a desire to liberate others) or evil (and a desire to make those different from himself suffer). A chaotic neutral character may be unpredictable, but his behavior is not totally random. He is not as likely to jump off a bridge as to cross it. Chaotic neutral is the best alignment you can be because it represents true freedom from both society's restrictions and a do-gooder's zeal. However, chaotic neutral can be a dangerous alignment because it seeks to eliminate all authority, harmony, and order in society.


Race:
Humans are the most adaptable of the common races. Short generations and a penchant for migration and conquest have made them physically diverse as well. Humans are often unorthodox in their dress, sporting unusual hairstyles, fanciful clothes, tattoos, and the like.


Class:
Bards often serve as negotiators, messengers, scouts, and spies. They love to accompany heroes (and villains) to witness heroic (or villainous) deeds firsthand, since a bard who can tell a story from personal experience earns renown among his fellows. A bard casts arcane spells without any advance preparation, much like a sorcerer. Bards also share some specialized skills with rogues, and their knowledge of item lore is nearly unmatched. A high Charisma score allows a bard to cast high-level spells.

La citation du jour : "Joseph, c'est bien de te raser, mais c'est plus des pattes que t'as là, c'est des lasagnes"
La chanson du jour : Thriller, Michael Jackson, "It's close to midnight"

Même si elle est fort mal assortie, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 19.4.08***

"C'est bloggable", en direct de Lyon

Je suis actuellement à des kilomètres (tellement qu'à ce niveau on peut même compter en centaines) de chez moi chez des amis de fort bonne compagnie. Histoire d'oublier un peu le boulot, les remplacements de la semaine prochaine, l'eau, l'air, la vie, Perrier.

Bref, typiquement le genre de week end où vous n'auriez pas dû du tout, mais alors, du tout, avoir de mes nouvelles.

Oui, mais (je sais, c'est à la mode en ce moment, je vais finir par renommer ce lieu en "Oui Mais of the Night").

Oui mais ce matin, sous la douche de mes deux compagnons, j'ai soudain eu une illumination me poussant de manière altruiste à prendre quelque peu de temps pour la partager avec vous.

A travers la France, quel que soit la région, invariablement nous trouvons dans nos salles d'eau des robinets où, quelle que soit leur configuration (mélangeur, manivelle, etc...) le côté de l'eau chaude est à gauche et celui de l'eau froide à droite.

A priori, on pourrait croire que cette convention est anodine, simplement le fait de la tradition ou de l'usage pratique. Mais suite à mon épiphanie, j'ai enfin compris qu'il n'en était rien, et qu'une énorme conspiration peut être débusquée là dessous.

Regardez les couleurs. Leur attribution est, elle, logique : le ROUGE (couleur chaude par excellence) pour l'eau chaude, le BLEU (couleur froide par excellence) pour l'eau froide. Tout est normal. Oui, mais que représentent aussi ces couleurs ?

Le rouge, traditionnellement, est la couleur associée au communisme, à la Russie du temps de l'URSS, à Lénine et Staline et Poutine et... Robert Hue (uhu). Le bleu, traditionnellement, est la couleur des libéraux, des idéaux capitalistes, des conservateurs.

ET LA TOUT S'EXPLIQUE.

Les rouges sont les politiciens de GAUCHE, les bleus sont les politiciens de DROITE. Eau chaude à gauche. Eau froide à droite. Ce n'est pas une coïncidence pratique d'usage, c'est une manipulation subliminale d'endoctrinement politique dès la naissance, DES LA SALLE DE BAIN.

Tous des pourris :)

La citation du jour : "Il fallait des visionnaires comme toi pour le révéler à l'humanité"
La chanson du jour : Perfect Day, Lou Reed, "You just keep me hanging on"

Même si elle est triste, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 12.4.08***

Le périple du restaurant

Touchons du bois, demain, je vais au restaurant.

Enfin, en théorie.

En pratique, je saurai ça demain soir quand j'y serai. En effet, cette petite escapade à deux autour d'un -espérons- bon petit plat aura été semée d'embuches, depuis le temps qu'on a décidé de se la prévoir.

Tout d'abord, il aura fallu accorder nos emplois du temps. Le mien est sans cesse débordé, celui de la belle demoiselle aussi. Forcément, mettre les deux en communs ne fut pas simple. Ensuite, il fallait bien trouver une idée, un petit restaurant sympathique et intimiste où la nourriture servie peut être accompagnée d'un peu d'agréable conversation. C'est, après tout, le but d'une telle sortie. Une fois l'idée trouvée, il ne restait plus qu'à réserver et, la réservation confirmée, à s'y rendre.

Oui, mais. Car il y a souvent un "mais" dans cette accumulation de retours de paradoxes karmiques à laquelle ressemble ma vie en ce moment. "Mais", donc, le jour J, un imprévu imprévisible (comme son nom l'indique) fit que la belle dut décommander à la dernière minute. Ma réservation aussi, du coup, fut par conséquent décommandée.

Aubaine, une autre date proche s'accordait dans nos agendas respectifs. Pour demain soir, donc, pour ceux qui suivent. Oui, sauf que la merveilleuse idée de petit restaurant intimiste était compromise ; en effet, le dit restaurant est fermé le dimanche...

Solution de repli, ce qu'on appelle "le plan B". Jean-Luc, l'un de mes dinosaures, m'ayant conseillé un petit restaurant sympathique sur Hagondange ("Le Faubourg", pour les curieux), je décide de faire confiance à mon ami gastronome et à contacter l'établissement en question. Prudent, ma première question est de m'assurer de leur présence les dimanches soirs. Oui, me réponds la bonne dame à la voix joviale ayant décroché le combiné, oui MAIS (encore un !) ils sont en fermeture jusque mercredi prochain.

C'est à ce moment qu'on commence vraiment à douter de l'impartialité du destin karmique.

Bref, n'étant pas le genre d'homme à me laisser abattre ni décourager, surtout lorsqu'au bout du tunnel se profile une soirée agréable en bonne compagnie, je sors le dernier atout de ma manche et contacte un autre petit restaurant intimiste et loin du centre-ville. Cela fait longtemps que je n'y suis plus allé (le restaurant a même changé de nom depuis) mais on m'en a dit beaucoup de bien. Un coup de fil plus tard et hosanna ! Le restaurant sera bel et bien ouvert demain soir, et la table est réservée.

Oui, MAIS. Oui, mais avec cette accumulation de revers karmiques, je m'attends maintenant à tout et n'importe quoi. A me casser une jambe en me levant de mon lit demain. A une tornade express bloquant toutes les voies de transport. Un débarquement extra-terrestre ou l'enlêvement de la belle (je regarde trop X-Files, en ce moment). Bref, tout SEMBLE être en ordre, mais, tapi dans l'ombre, et méfiant jusqu'à la limite de la paranoia, je reste immobile l'arme en main pour être sûr de pouvoir abattre l'ours en peluche et revendre sa peau à une usine de jouets chinoise.

Demain, a cette heure ci, je serai censé être attablé avec la belle demoiselle autour d'un repas, et d'un verre de vin blanc.

Oui, MAIS ?????

La citation du jour : "Ce n'est pas le cas de tous les hommes"
La chanson du jour : Tomorrow will be your day, Stephan Eicher, "Tomorrow it's up to you"

Même si je m'attends encore à un coup du sort, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 6.4.08***

Le baron est de retour

Gentil lecteur, douce lectrice,

Le grand saut a enfin été fait. Certes, tout n'est pas encore bien propre ici, il reste beaucoup de poussière et des choses pas vraiment finalisées, mais après vous avoir fait attendre plusieurs mois sans nouvelles je n'avais pas le coeur de vous faire attendre une seule journée de plus.

Le coeur, c'est bien de cela qu'il s'agit, organe mystérieux ou métaphore littéraire, ce sont les déambulations de mon petit coeur qui font que malgré les épreuves ou les difficultés je reviens toujours a vous. J'espère que je n'ai pas trop perdu d'entre vous au passage durant mon long silence, et le cas échéant que vous saurez un jour me retrouver (ce qui est forcément le cas si vous lisez ces lignes).

Dans les nouveautés, vous remarquerez la disparition, le déplacement ou la modifications de certaines icones de la barre de navigation de TotN. Le puzzle et le courrier des lecteurs, vides depuis 2005, ont disparu au profit d'un forum et d'une radio.

Le forum est encore en construction (bouh, pas beau, pas beau) mais déjà fonctionnel, et vous pouvez d'ores et déjà y créer un compte. En espérant vous y lire et que je ne sois plus le seul à contribuer sur Tears ^_^

La radio, enfin. Je vais essayer de la remettre à jour tous les mois, mais vu combien il est LONG et FASTIDIEUX d'upload des mp3 sur mon site (connection de m...) on verra, hein :)... La playlist d'avril, donc, a pour thème "le retour" pour des raisons évidentes...

01 - Dis quand reviendras tu?, Nilda Fernandez. Reprise de Barbara, evidemment, mais je trouve ce cover encore plus émouvant que l'originale.
02 - You keep me hanging on, Kim Wilde. Car en effet je vous ai fait attendre longtemps sans nouvelles
03 - Home Again, Blackmore's night. Parce que je suis enfin de retour à la maison !
04 - Back To You, Bryan Adams. Je reviens vers vous. Et petit clin d'oeil à quelqu'un qui se reconnaitra.
05 - Don't write me off, Hugh Grant. Tiré de Music & Lyrics, chanson également très émouvante, et qui parle aussi d'écriture...
06 - I just don't think I'll ever get over you, Colin Hay. Chanson terriblement émouvante, et tellement... tellement, quoi.
07 - A Sort of Homecoming, U2. Il fallait forcément une chanson de U2. Celle là est de plus fort à propos.
08 - J'ai tellement de choses à dire, Michel Polnareff. Tout est dans le titre
09 - Never Ending Story, Limahl. Tiré d'un film tiré d'un livre qui a marqué mon enfance, et la promesse implicite que malgré quelques passages à vide, Tears of the Night est une histoire sans fin.
10 - The show must go on, Queen. Tout est dans le titre !
11 - The last of the famous international playboys, Morrissey. Parce que l'arrogance décadente qui est diffusée par Moz dans cette chanson me corresponds assez, je pense. Alors comment mieux fêter mon retour ?
12 - Freedom 90, George Michael. Ah, George... Il a chanté cette chanson lors de son retour, je reviens moi aussi !
13 - Confidence pour Confidence, Jean Schultheis. J'aime le second degré de cette chanson, et parfois prétendre qu'on ne l'aime pas est la plus belle preuve d'amour d'un auteur à son public.
14 - La guitare à Paul, Maxime le Forestier et
15 - Trois petites notes, Bénabar. Deux chansons pour fêter l'arrivée de la radio sur la nouvelle version de Tears of the Night.

Merci de votre patience et d'être toujours là. Je vous laisse avec, dans l'article ci-dessous, le message que j'ai laissé sur mon ancienne adresse, ainsi qu'avec la mise à jour du Nombriloscope avec les cinq nombrils qui m'ont été envoyé durant ces longues semaines de silence... Continuez à m'en envoyer :)

La citation du jour : "Ouais mais on va passer en P3 là"
La chanson du jour : Back to you, Bryan Adams, "Then I found you and ou helped me through and you showed me what to do... That's why I'm coming back to you"

Même s'il était temps, la vie est belle !

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Bye Bye Wanadoo/Orange !

Voilà le message qui a été publié sur l'ancienne adresse de Tears of the Night

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***Article(s) en date du 1.4.08***

Non, ce n'est pas un poisson...

*entre à petits pas*

*regarde à gauche, à droite*

*tousse un peu à cause de la poussière ambiante*

Coucou, fidèle --voui parce que si tu lis ça c'est que t'es sacrément fidèle-- lecteur, jolie lectrice.

Non, je ne suis pas mort. J'ai passé quelques mois horribles à me battre avec ma dépression et ma procrastination. J'en ressors blessé, mais vainqueur. Et me revoilà. Pas tout de suite, non. Car il faut faire les choses bien.

La poussière sur ce blog est un bel écho de la poussière sur mon coeur et dans ma vie, et un grand nettoyage de printemps s'impose. Un déménagement URLien probable, aussi (ne vous inquiétez pas, je vous préviendrai). Le temps de régler tous ces petits soucis, peut être quelques semaines, peut être encore un mois, mais je suis de retour, bientôt.

Je pense à vous. Et malgré la date, ce n'est pas un poisson d'avril.

La citation du jour : "Tu veux vraiment me faire pleurer ?"
La chanson du jour : Peur de moi, Patrick Bruel, "Tout est là, dans ces 'peut-être' qui me chavirent autour de toi"

Même si la route est longue, la vie est belle !

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