***Article(s) en date du 29.1.06***

Même que

Même que des fois y'en a marre de la formule "Maxi Best Of" comme au Makdo mais en version Mac-trucs qui te pourrissent la vie.

Même que des fois y'a des trucs trop cons qui font putain de trop mal.

Même que des fois y'en a marre des gens. Et des fois, trop pas marre.

Même que si j'étais pas là, en fait, bah finalement, ça changerait pas grand chose en fait.

Même que des fois j'y crois vraiment, et des fois, j'y crois pas.

Même que j'ai besoin de dormir, putain, besoin de dormir quand je rêve. Ce sont mes rêves qui me crèvent, qui m'épuisent. Je ne sais plus si je vis quand je dors ou si je dors quand je vis. Tchouang Tseu et le rêve du papillon. Même que ça m'épuise.

Même que je ne sais plus où est la frontière. Et que même que si je la retrouve, je ne sais pas de quel côté j'aurai envie d'aller. Comment lever les yeux au ciel lorsqu'ils sont fermés ?

La citation du jour : "Les galipettes, c'est bon, tu perds les calories que t'as pas gagné"
La citation bonus du jour : "N'empêche que moi j'ai roulé des pelles à Alexia"
La chanson du jour : Against all odds, Phil Collins, "There’s so much I need to say to you, So many reasons why"

Même si j'ai les dents longues pour le fond de la piscine, la vie est belle !

***Article(s) en date du 28.1.06***

La boucle est bouclée

Petit message en coup de vent pour vous dire que je suis pas super fan de Mozart, j'ai toujours préféré Haendel ou Strauss (ça, c'est pour Cyrille).

Aussi, pour attirer vos yeux gourmands vers le Nombriloscope, où Constance la professionnelle de la roue m'a envoyé un cliché en noir et blanc (et en couleur aussi mais chut faut pas le dire) pour mettre à jour son nombril. Constance avait fait son coming out de lectrice de l'ombre en m'envoyant son nombril début 2005 (c'était le premier de l'année), début 2006, premier de l'année aussi, la boucle est donc bouclée. Notez que Constance est un hybride entre un humain et une crèpe bretonne. Hân.

Dès que je suis un peu moins déprimé débordé je reviens ici avec un peu plus de mots.

La citation du jour : "Tu vas quand même pas raconter sur ton blog que y'as une blonde sur ton lit qui mettait ses pieds derrière ses oreilles ?"
La chanson du jour : Déjeuner en paix, Stefan Eicher, " 'Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ? L'homme est un animal ' me dit-elle"

Même si l'Illyrien s'approche un peu trop du Thrace, la vie est belle !

***Article(s) en date du 24.1.06***

L'ouroboros des contradictions gauchistes

L'actualité du jour, c'est bien sûr la commission européenne qui refuse de passer la TVA française sur la restauration à 5,5%. Je dis la commission européenne, mais je devrais dire l'Allemagne, dont le seul "non" a été éliminatoire comme un zéro à l'écrit du Capes. L'Allemagne, après les récentes turbulences dans son gouvernement, craint de voire la mode du "on veut moins de taxes" professionnel s'étendre vers l'Est. Probablement aussi pour aider la France à gérer son budget : moins de taxes voudrait dire moins de rentrées d'argent, et je rappelle à toutes fins utiles à ceux qui ne sont pas au courant que la France est actuellement l'un des pays "riches" les plus endettés au monde, joli paradoxe.

L'autre paradoxe découle des réactions fortement médiatisées des restaurateurs (vitupérant le président alors que, somme toute, ce n'est pas lui qui s'est opposé à ce projet, au contraire, mais bon...) mais surtout des gauchistes en tout genre qui eux aussi déchainent leurs foudres contre le chef de l'Etat comme étant le principal responsable de cette déconfiture économique. Mais au risque de remettre un vieux sujet sur la casserolle, je trouve assez cocasse que personne à droite, peut être par pudeur puisqu'ils voulaient vraiment cette baisse, n'ait jugé bon de montrer du doigt à l'opposition le véritable, LES véritables "coupables" de ce blocus...

Souvenez vous... Souvenez vous de la gauche boudant le premier secrétaire du PS pour se liguer médiatiquement pour un NON massif (et victorieux du coup) à la constitution européenne. J'aimerais rappeler à ces gens là, qui crachent à la gueule de cette décision, que l'une des rares choses que devait changer la constitution européenne (puisque la plupart des articles qui la composaient se contentaient de mettre noir sur blanc un résumé des règles actuellement en vigueur, vote ou pas vote), c'est JUSTEMENT la fin de la nécessité d'une unanimité pour prendre ce genre de décisions. En gros, si la constitution européenne avait été adoptée, le gouvernement allemand aurtait pu râler de tout son saoul, la mesure de la TVA Resto à 5,5% serait quand même passée. Et ça, en cuisine, ça fait de tous ces râleurs de gauche une belle bande de têtes de veaux !

La citation du jour : "Ouah m'dam', vous êtes satyrique, ou titanique là, ché pas comment que ça s'dit"
La chanson du jour : Buvons vin de Glisson, Tri Yann, "Mangeons jusques à nous faire jouir, nous éclater le bidon, et s'il faut le redire, buvons, mangeons, aimons et chantons !"

Même si je ne peux pas voir ma petite princesse, la vie est belle !

***Article(s) en date du 18.1.06***

L'allégorie des cailloux

Puisque j'ai eu ces dernières semaines au moins quatre occasions de placer cette allégorie en contexte, et à des gens qui de plus ne la connaissaient pas, je me suis dit que j'allais économiser de l'énergie digitale et/ou de la salive dans les semaines à venir en la couchant ici sur papier électronique une bonne fois pour toute. Alors bienvenue sur cette petite leçon de vie...

*****

Notre histoire parle de ce genre d'homme qui a véritablement réussi sa vie. Heureux dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, il a monté sa propre entreprise et est devenu millionnaire. Notre histoire commence alors qu'il arrive en tant qu'intervenant extérieur dans une haute école commerciale qui lui a demandé de donner une conférence sur la motivation à ses jeunes recrues.

Notre homme arrive dans la salle de cours sans papier, sans transparent à rétro-projeter, mais muni simplement d'un gros sac à dos visiblement assez lourd et d'un grand vase transparent qui, soit dit en passant, ressemble plus à un gros seau qu'à un veritable vase. Les joies du design...

Sans rien dire, il pose le vase-seau transparent sur le bureau, ignore totalement les élèves qui le regardent d'un air curieux alors qu'il ouvre son sac à dos et en sort de très gros cailloux, gros comme deux de mes poings. Un à un, il les pose et les empile dans le vase, jusqu'à raz bord. Alors seulement il se tourne vers les élève et s'adresse à eux pour leur demander :

"Qui parmi vous peut me dire si le vase est plein ?"

La plupart des élèves interloqués soulève un sourcil. Puis il y a cet élève, vous le connaissez, ce genre de jeune aux dents longues qui a le défaut d'être plus prétentieux qu'arrogant. Il réponds d'une voix assurée "Oui, le seau est plein à raz bord."

Alors sans rien dire notre homme se retourne, sort de son sac tout un tas de petits cailloux gros comme une phalange, et commence à les glisser dans le seau, entre les grosses pierres. Quand il a fini son petit manège, il se tourne vers l'élève qui lui avait répondu et lui demande :

"Et maintenant ?"

Désireux de ne pas perdre la face devant ses petits camarades, l'élève cache son air décontenancé et réponds à l'intervenant que "Oui, maintenant le seau est plein."

Alors de nouveau sans mot dire, notre homme se retourne, sort de son sac à dos un sachet en plastique rempli de sable, qu'il ouvre et verse dans le seau. Bien évidemment, le sable se glisse dans les interstices de vide laissés par les petits et moyens cailloux, jusqu'à remplir le seau. Il range ce qu'il reste de son sachet de sable dans son sac à dos et se retourne vers les élèves pour leur demander :

"Et maintenant, mon vase est-il plein ?"

Amusés par l'expérience, de nombreux élèves commencent à se prendre au jeu et répondent à l'intervenant d'une voix collégiale "Non !". L'homme se met à sourire, et en effet, sort une bouteille d'eau de son sac à dos, la débouche, et la verse dans le vase, chassant l'air restant pour remplir au maximum le seau transparent. Il se retourne vers la classe et leur demande :

"Maintenant que le vase est véritablement plein, y'a t'il quelqu'un parmi vous pour me dire pourquoi j'ai fait cela, et qu'est-ce que cette expérience est censé vous apprendre ?"

Après un léger silence, notre jeune élève aux dents longues du début ne veux pas rester sur un échec et lève la main pour prendre la parole.

"Cette expérience nous apprends que dans la vie, même si on est à un moment donné persuadé que l'on a fait le maximum, il nous est toujours possible de dépasser nos limites et d'en faire plus, de mieux remplir le vase, afin d'être plus efficace. Elle nous apprends à ne jamais se reposer sur nos lauriers et à se donner à fond si on veut réussir."

L'intervenant, qui s'attendait à ce genre de réponse, se met à sourire avant de répondre :

"C'est une interprétation intéressante, mais j'ai peur que vous ne soyez à côté de la plaque. Cette expérience nous apprends surtout que si j'avais commencé à mettre l'eau et le sable dans le vase, je n'aurais jamais pu y mettre tous les gros cailloux. La vie, c'est comme ce vase. On peut toujours en rajouter, c'est vrai, mais il ne faut jamais oublier de commencer par vos gros cailloux, les choses qui sont le plus importantes pour vous. L'argent ? L'amour ? La collection de boites à camemberts ? Pour réussir votre vie, définissez surtout quels sont vos gros cailloux. Et n'y sacrifiez rien. Mettez les toujours avant tout le reste..."

*****

La citation du jour : "Bah là je suis chez moi j'ai une gastro"
La chanson du jour : Where did your heart go ?, Wham, "Sometimes the river calls me And at night it calls my name Says "put your troubles down beside me" Things have always been the same... And rock 'n' roll won't teach me What the river said that night, I jumped into this beauty And drifted out of sight..."

Même si j'ai passé mon mecredi tout seul, la vie est belle !

***Article(s) en date du 11.1.06***

Moi vouloir être chat

Comme tout le monde (enfin j'espère), il m'arrive souvent de me faire des réflexions à la con. Les fidèles lecteurs et les jolies lectrices de la première heure se souviendront sans doute de l'invention des paires de ciseaux. Bref. Cette semaine, la réflexion était plus féline.

En regardant mon chat regarder amoureusement un oiseau dans la pelouse devant la casa familiale, je me suis mis à réfléchir sur l'aspect chasse de nos félins préférés. Parce qu'on a beau dire, un chat qui chasse un rat, une taupe, un mulot ou une souris, c'est simple : se tapir un chouia, remuer du popotin d'un air concentré, puis bondir et, si besoin est, courir. Et après l'effort, le réconfort, c'est pas un Balisto mais pour eux c'est tout comme.

Mais les oiseaux, ça doit être sacrément moins facile les oiseaux. Déjà, faut attendre qu'ils se posent. Parce qu'on a beau dire, un chat, ça ne vole pas, et je doute de la probabilité du fait qu'un oiseau, plein de mansuétude et de conviction envers sa place dans le règne animal et la chaine alimentaire, attende gentiment que minet grimpe à l'arbre sur lequel il est posé.

Donc, il faut attendre que l'oiseau se pose à terre. Et là on ne change pas une équipe qui gagne : se tapir un chouia, remuer du popotin d'un air concentré, puis bondir.

Et là, c'est le drame. Parce que si le bond est raté, l'oiseau moyen va s'envoler. Ou alors il est très, très con. Et vu que le chat vole pas, lui, bah pour lui courir après ça sera nettement plus dûr. Et pourtant, mon chat, qu'est-ce qu'il en bouffe, des oiseaux... Parce que je doute que la tripaille et les plumes qu'on retrouve parfois sur le tapis, il ait été les acheter au supermarché du coin. Surtout que le supermarché le plus proche est assez loin, et qu'il n'a pas de voiture.

Mais face à cela, je me suis dit (à voix haute, apparemment) que si j'étais un chat moi, je chasserais pas les oiseaux parce que hân, trop dur, et que je me contenterais de chasser les souris.

A voix haute, donc, et mon père d'enchainer : "Ah non, toi, si t'étais un chat, tu passerais tes journées à pioncer au coin du feu en ronronnant et en miaulant à intervalles réguliers pour avoir ta bouffe."

C'est fou quand même de voir combien nos géniteurs nous connaissent bien. Mais quand même quoi. Hân !

Pas de nouveau nombril depuis celui d'Agathe, mais le Best Of a été mis à jour avec les nouveaux articles marquants jusqu'à aujourd'hui.

La citation du jour : "Pourquoi la langue ? Parce que pas le clitoris."
La chanson du jour : The luck of the Irish, John Lennon, "If you had the luck of the Irish you'd be sorry and wish you were dead, you should have the luck of the Irish and you'd wish you was English instead !"

Même si je passe en synthèse demain matin TÔT, la vie est belle !

***Article(s) en date du 7.1.06***

Soyons intolérants !

Pour une fois, ma plume ne servira ce soir que pour traduire un texte que je viens de trouver, et que je viens de trouver génial. Je vous le partage donc, je vous le mets gentiment en français parce que je suis un amour, et je vous l'adapte même à notre pays (à la base, c'est américain). Le titre de ce post c'est donc "soyons intolérants", mais j'aurais pu l'appeler "le mariage gay, c'est le Mal (tm)".

Les 10 raisons pour lesquelles le mariage gay, c'est le Mal (tm) :

1) Etre gay, ce n'est pas naturel. Et comme vous le savez, en France, nous avons toujours rejeté les choses non naturelles, comme les lunettes, le polyester et l'air conditionné.

2) Le mariage gay va encourager les gens à être gay, de la même manière que passer du temps avec des gens grands nous fait grandir.

3) Légaliser le mariage gay serait ouvrir la porte à tout un tas de comportement déments. Les gens pourraient même avoir envie d'épouser leurs animaux familiers puisque, comme on le sais, les chiens ont un statut légal et peuvent signer un contrat de mariage.

4) Le mariage hétéro est là depuis longtemps et n'a jamais changé d'un pouce. Les femmes sont toujours un bien matériel, les noirs ne peuvent pas épouser les blancs, et le divorce est toujours illégal.

5) Le mariage hétéro perdrait de son importance si le mariage gay était permis. Le caractère sacré du mariage-de-55-heures-juste-pour-rire de Britney Spears serait détruit.

6) Les mariages hétéros sont valides car ils produisent des enfants. Les couples gay, les couples infertiles, et les vieilles personnes ne doivent pas avoir le droit de se marier, parce que nos orphelinats ne sont pas encore pleins, et que le monde a besoin de plus d'enfants.

7) Bien évidemment, des parents gay élèveront des enfants gay, puisque des parents hétéro n'élèvent que des enfants hétéros.

8) Le mariage gay n'est pas reconnu par la religion. Et dans une théocracie comme la notre, les valeurs d'une seule religion sont imposées sur le pays entier. C'est pour cela que nous n'avons qu'une seule religion en France.

9) Les enfants ne peuvent pas se développer sans avoir dans leur foyer l'image du père et de la mère. C'est pour cela que notre société interdit strictement aux parents célibataires d'élever leurs enfants.

10) Le mariage gay changerait les fondements de notre société, nous ne pourrions jamais nous adapter aux nouvelles normes sociales. Comme nous ne nous sommes adaptés ni aux voitures, ni à l'économie de marché, ni au rallongement de l'espérance de vie.

Voilà, c'est tellement cynique que je n'aurais su mieux le dire... Un petit coucou aux anglais qui ont décidé d'être intelligents, comme les Hollandais, les Belges, les Espagnols... Et un gros fuckoff à ceux que ça dérange. An it harm none, do what thou wilt.

La meilleure façon de répondre aux cons, c'est encore de les prendre pour ce qu'ils sont...

La citation du jour : "Lutin ! Il me chatouille !"
La chanson du jour : Chanson des commères, Tri Yann, "Ecoutez la chanson des banalités Qu'aiment tant raconter les commères du quartier En se plaignant qu'en France y'aurait trop d'émigrés Qui font pourtant l'travail dont veulent pas les Français. "

Même si la France sera certainement l'un des derniers pays d'Europe a légaliser le mariage gay, la vie est belle !

***Article(s) en date du 4.1.06***

Do'bsession

C'était il y a des mois, c'est demain, c'est hier
Tes vêtements posés en tas au bas du lit.
Courant électrisé de ta chair à ma chair,
La douceur de la soie pour ne pas que j'oublie...

Ton dos nu et fragile laissé à la merci
De mes doigts impudiques, insolents mais adroits,
Une énergie magique... La ressens-tu aussi ?
Mes mains, ta peau, de l'huile, ont fait de nous des rois.

Qu'est devenu le temps face à cet infini ?
Il tremble, il disparait, il s'enfuit, il se terre
Humilié. Un tyran moins fier que d'ordinaire.

Quant à moi ? Je me tais. Humble, à genoux, je prie
Les étoiles et le vent pour qu'entre toi et moi
Se prolongent à jamais jeux de dos, jeux de doigts.

*****

Voilà, cela faisait longtemps que je n'avais pas mis de poème ici. J'ai écrit ça ce matin pendant les cours de version... Au moins, ils auront servi à quelque chose. Ce texte est dédié à ce dos :



Et bientôt, de nouveaux clichés dudit dos, de mon appareil et à travers mon oeil cette fois.

La citation du jour : "Tu peux tu peux ! Des photos si on en fait et que personne n'en profite, c'est nul !"
La chanson du jour : Faith, George Michael, "Well I guess it would be nice If I could touch your body I know not everybody Has got a body like you "

Même si je suis victime de dos-bsession, la vie est belle !

Libellés : , , ,

Balisto 2, le retour de la vengeance

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais un petit bout de mon enfance revient à la charge de nos étalages de supermarchés et des distributeurs automatiques.

Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Et ça n'a rien à voir avec Montmartre. Quand j'avais 10 ans (non, c'était pas y'a si longtemps, connard :D ), au sein des mars, snickers et autres raiders (les twix d'avant que ça s'appelle twix), les Balisto, jaunes, verts, et les pas-bon-violets, tentaient gaiment d'attirer nos yeux de gamins affamés pour nous apporter de l' "énergie" (lire : du sucre et du gras) pendant la récré.



Balisto, c'était l'un de mes snacks préférés, parce que c'était l'un des moins sucrés justement (j'ai jamais été très "sucre") et surtout l'un de ceux qui collaient le moins. Un snack sans caramel qui colle aux dents et aux doigts qu'on trouvait à profusion au milieu des mars, snickers et autres lions. En plus, y'avait du miel dans les jaunes (les meilleurs), et si j'ai jamais été très "miel" à part dans le thé ou comme jeu sexuel, j'ai toujours adoré les trucs au miel, comme le Balisto jaune ou le Banania.

Puis, un jour, comme les Raiders ont disparu pour laisser la place aux Twix, les Balisto ont disparu pour laisser la place... à rien. Boudés des étalages et des distributeurs à gâteaux, les Balisto ont connu une mort médiatique. Plus une seule pub télé (fini ma "vraie nature"), à se demander comment la marque a vivoté. Seuls les plus grands hypermarchés (et les plus petits avec un patron qui bouffe des Balisto) ont continué à en vendre, par paquets de 10, en général bien loin des rayons du milieu à hauteur d'oeil et de main.

Et d'un coup, d'un seul, paf, le comeback. Je n'ai plus d'antenne télévisée depuis près de deux ans, donc je ne sais pas si Balisto a fait son retour dans la pub, mais les boulangeries et les distributeurs à bonbons sont de nouveaux assaillis par les étuis verts et jaune (et, pour mon plus grand bonheur, PAS les violets). Il y en a partout. Au Thermapolis, dans ma boulagerie et dans les distributeurs de la fac de lettre. La révolution du Balisto est en marche. Et à chaque fois que j'en croque un, boudiou, je rajeunis de dix ans.

A quand le retour des Treets ?

La citation du jour : "et quand ils retombent en enfance, c'est sur l'enfance qu'ils retombent" (Prevert)
La chanson du jour : I want you, The Beatles, "I want you I want you so bad I want you I want you so bad It's driving me mad It's driving me mad"

Même si j'ai hâte d'être mercredi, la vie est belle !

***Article(s) en date du 2.1.06***

Le verre vide, la fonte des neiges, et le dos de Mathilde

Voilà, nous sommes le 2, et nous voici donc fermement ancrés dans 2006. Le calendrier n'a pas été taquin, n'a pas fait de farce, l'année ne s'est pas prolongée. Adieu 2005.

Accoudé à ma fenêtre devant une flûte à champagne vide, je soupire en regardant l'horizon, tentant d'y voir se dessiner ma vie, mon passé, son avenir. Les nuages jouent dans le ciel, mais ils se gaussent en me voyant, me repoussent, je ne suis pas assez grand. Bleu ou gris, le ciel refuse de me donner sa couleur. Alors je peins un sourire sur mon visage, et mon monde devient un arc en ciel.

Penser encore à ces amis distants qui, comme régulièrement, une fois par an, sont devenus proches et palpables, échange de bises et de bons moments, en cherchant à ne pas penser au blues de la fin de leur séjour et à l'année qu'il faudra encore attendre pour les revoir. Parce que bouger pour aller les voir, je n'en ai plus les moyens. Alors sur le coup, j'étire les heures, les minutes, les secondes, et chaque instant d'amitié devient un nouveau monde, une éternité. Chaque rire se grave en moi, au canif du partage sur l'écorce du chêne que je suis. La toile numérique rapproche les mots, mais éloigne les êtres. Rien ne remplace les moments partagés. Alors les faire durer, un peu.

Sourire en pensant à demain, et à Demain. Au demain de rentrée, où je n'aurai pas cours, et au demain de demain où je retrouverai mes compagnons de fortune et d'infortune, course poursuite, course de relai vers le titre ronflant et le droit au travail. Apprendre des choses inutiles pour l'emploi en question, mais tellement enrichissantes... Pour aimer les cours, je crois qu'il suffit d'aimer apprendre. Après, quel que soit le contexte, la qualité des élèves, de l'établissement, ou des professeurs, chaque parcelle de sapience glanée est un sirop, une cuiller de confiture encore chaude. Au Demain plus vaste, aussi, celui qui n'a pas de fin, et qui s'étends depuis celui que je suis vers celui que je serai. C'est à ce Demain qu'il faudrait trinquer, mais mon verre est vide.

Regarder encore, par la fenêtre, la neige qui se change en glace, puis fond, ne laissant ça et là que quelques cadavres épars, macchabées délavés, d'un blanc un peu sale au gré de l'herbe et des rebords de route. Dire au revoir à cette autre amie annuelle, qui repassera sûrement faire coucou une fois ou deux entre maintenant et février, avant de me dire adieu, a bientôt, jusqu'à la fin de l'automne prochain.

Penser au dos nu de Mathilde, avoir envie d'elle, et de toucher sa peau, puis redevenir sage, parce que. Avoir envie, avoir besoin de recommencer à prendre des photos. Mélodie dans ma tête, entre Chatel et Pagny, alors que ce dernier m'insupporte au plus haut point. Comme quoi. Envie d'appeler Fabienne Franseuil, mais la laisser revenir. Parler avec un petit fantasme libertin sur la toile numérique, et l'entendre parler d'amour et de fidélité. Comme quoi, on évolue tous. Comme les années qui défilent... 1979... 1996... 2005... 2006... la vie...

Alors sourire, encore, toujours, avec la même insolence que l'an passé. Pour mon verre vide. Pour la fonte des neiges. Et le dos de Mathilde...

La citation du jour : "Je veux bien"
La chanson du jour : Ma lycéenne, Philippe Chatel, "Même si ta vie commence à peine T'as déjà plus envie de rien Et ce frisson que tu étrennes N'est qu'une larme sans chagrin [...] Je te réponds ma lycéenne - Moi qui ne suis plus lycéen - Tu veux quelqu'un qui te comprenne, Je te comprends, j'essaie au moins... Le temps qui passe me fait de la peine Et il nous sépare déjà Mais tes angoisses et puis les miennes Viennent à se ressembler parfois... "

Même si je n'ai même plus de quoi louer un studio à la journée pour un shoot, la vie est belle !

***Article(s) en date du 1.1.06***

Photos, dîners, et un p*t**n de concours

Il y a un an presque jour pour jour, j'écrivais sur ces pages virtuelles un article que je considère toujours comme le plus douloureux, et en même temps le plus sincère et à fleur de coeur, que j'ai pu écrire sur Tears. J'étais vraiment dans le fond du trou creusé au fond de la piscine creusée au fond du dernier sous sol de l'hôtel de luxe de la vie.

Les gentils messages que j'avais reçu de vous (et d'autres, en privé) m'avaient beaucoup aidé à relever la tête à l'époque. Cette envie de "mieux" était somme toute ma seule bonne résolution de l'année 2005. Force est de constater avec le recul légendaire qui est le mien que j'ai tenu cette résolution. Certes, 2005 n'a pas été une année très "folichon", mais en tout cas pas aussi catastrophique que 2004, et rien que pour ça : c'est un mieux. Obtention de ma Licence avec mention, admission a l'IUFM, retrouvaille de vieux amis, découverte plus en profondeur de nouveaux amis, Kobal2 qui relève mon défi, bonne ambiance dans la promo actuelle, pas d'huissiers venus sonner à ma porte... Oui, il y a les quelques kilos que j'ai repris, mon compte en banque toujours sur un découvert virtuel à cinq chiffres, mes amis que je ne vois plus et ceux qui dépriment, mais tout ça je l'avais déjà en 2004 sans les quelques plus agréables énoncés plus haut.

Franc succès que cette résolution de l'an passé, donc, ce qui me pousse à en faire d'autre. Avoir mon Capes haut la main. Dire plus souvent aux gens à qui je tiens que je tiens à eux. Me remettre à la photo de nu et de semi-nu sans laisser mon emploi du temps devenir une excuse pour y échapper via ma légendaire procrastination. Avancer dans mon roman. L'inviter à dîner. Faire tomber Onyxia. Et d'autres encore, que je garderai pour moi.

Bonne année à tous, aux lectrices fidèles, aux nouveaux lecteurs, que cette année soit belle pour vous. Tendresse virtuelle du bout de mes doigts jusqu'au coeur de vos yeux, à ceux que je connais en vrai, à ceux que je connais virtuellement et que j'aimerais connaître en vrai, et à tous mes lecteurs de l'ombre avec qui partage mes bouts de vie et qui restent discrets. Lectrices, ô mes jolies lectrices, n'oubliez pas votre petit baron et envoyez moi plein de nombrils !

Merci à celles et ceux qui m'ont offert un peu de tendresse en 2005. Merci d'avance à celles et ceux qui m'en offriront en 2006. Quand on a le coeur de la taille d'un continent, le seul moyen de ne pas l'assécher est de le tremper dans un océan de tendresse.

Pour le votre, et le mien, nous pourrons nous y baigner ensemble.

Bonne année...

La citation du jour : "Je vous fais plein de bitouzous !"
La chanson du jour : The Ballad of Bilbo Baggins, Leonard "Spock" Nimoy, "Bilbo! Bilbo! Bilbo Baggins He's only three feet tall ! Bilbo! Bilbo! Bilbo Baggins The bravest little hobbit of them all ! "

Même si j'ai oublié de brûler la rétine de Nico avec Atomik Harmonik, la vie est belle !