***Article(s) en date du 25.10.06***

Un café nommé des Arts

Il y a quelques jours, la championne européenne toute catégories du prenpérage s'est envolé pour le pays des kangourous (ET des Ornithorynques) pour un an au moins. Bon voyage à elle, et espérons que son soleil brillera un peu plus là bas qu'ici. Avons fêté son départ au café des Arts, où j'ai envie de noyer mes questions existentielles et mon trop plein de tout, mais où mon planning ne me permets que peu de m'y débaucher.

Sorti à l'instant d'un ciné avec la Petite Princesse, je suis comme à mon habitude tout chamboulé, dedans et dehors, à mi chemin entre la douleur et l'exaltation. Etranges sont ces courants en moi qui me coupent tout élan de précision et se refusent encore et toujours à une quelconque définition précise et courte.

Envie qu'elle pose à nouveau pour moi, envie pressante. Envie de l'entendre lorsqu'elle joue de la harpe. Et avoir mal en dedans lorsque je la dépose et que je sais où elle va et hurler en dedans et sourire en dehors mais sourire en dedans aussi un peu. Eclater de rire et chialer comme un gosse et me perdre, ne plus savoir où j'en suis.

Alors chialer et rire en même temps sans comprendre ni chercher à comprendre parce que je suis gai et parce que je suis mort à l'intérieur et parce que c'est tout ce qui peut encore m'apaiser, rire et pleurer en même temps, mais est-ce que cela m'apaise vraiment ?

Je suis grandiloquent. Je suis cultivé. Je suis brillant. Je suis charismatique. Mais il y a des jours, juste des jours, où j'échangerais tout cela contre un peu, juste un peu de courage.

La citation du jour : "Si je lui écrit "merci Jean Claude" sur le paquet ?"
La chanson du jour : The man who sold the world, David Bowie, "You're face to face with the man who sold the world"

Même si je suis un bien piètre voleur, la vie est belle !

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