***Article(s) en date du 30.3.06***

Mercurial comme un gosse

Tu souris. Tu souris parce que tu es en vie, envers et contre tout, en vers et contre tous. Tu souris parce que la vie est une chienne, parfois, souvent, mais que vivre c'est la dompter, l'apprivoiser.

Tu souris dans la douleur parce que tu sais que même quand tu es mal tu te relèves, toujours. Que si tu t'arrêtes pour réfléchir au pourquoi du comment tu te relèves, tu resteras le cul par terre et tu n'avanceras plus.

Tu souris, face aux déboires, face aux douleurs, face aux mauvaises nouvelles qui s'accumulent. Tu souris parce que tu es insolent, que montrer ses plaies serait une autre défaite, parce que pour ça, au moins, tu es pudique.

Tu souris insolemment à la vie et à tout le monde, aux huissiers, aux autres, pour partager un peu les quelques grammes de bonheur que tu finis toujours par trouver au fond de toi, aussi infimes soient ils.

Tu souris parce que tu n'as pas le droit de baisser les bras, parce que tes notes de musique bercent tes larmes et tes rires, parce que tes notes à l'encre virtuelle ponctuent toujours ton quotidien par l'évidence, par cette vie si belle, si chienne et si belle, parce que Mam'zelle Hellblazer t'a interdit de finir mes notes par autre chose que ça.

Tu souris dans la glace, et ton sourire est communicatif, le sourire de ton faciès qui t'inonde et se répends en toi pour devenir un sourire du coeur. Tu souris pour ne pas rire, parce qu'il ne faut pas exagérer, non plus.

Tu souris parce que tu l'as revue, virtuellement pour l'instant, mais bientôt en vrai, parce que la blousse lui a glissé les moyens de te contacter et qu'elle l'a fait, tu souris comme un gamin a qui on offre un oeuf Kinder, parce que tout cela ne mène à rien, et parce que tout cela mène à tout. Parce que quand tu t'enflammes comme un gosse pour une jeune fille au sourire enjôleur, tu te dis que rien ne peut te convaincre du contraire de l'évidence qui ponctuera ta note.

Tu souris parce que tu penses à elle, et que tu sais maintenant qu'elle aussi, ne serait-ce qu'un instant, a pensé à toi. Peut être pas forcément de la même manière, ou avec la même force, mais cela, tu t'en fiches. Tu souris parce qu'il y a toujours, toujours une étincelle qui brille au milieu des ténèbres dans lesquelles tu coules. Parce que le point s'est changé en points de suspension.

Tu souris à la santé de l'amour, avec un petit ou un grand A. Tu souris à la santé des autres, et tu leur envoie un peu de ton bonheur. Tu souris à la santé de cette fille, que tu veux revoir, que tu vas revoir, entendre rire, frôler sa peau. Tu souris comme un gosse parce que le bonheur c'est contagieux, et que tu as décider de te contaminer toi même.

Tu souris, parce qu'encore une fois, insolemment, tes pieds sont sur le sol, la tête et le front haut, debout. Tu souris parce que tu vis, que tu aimes, que tu brûles pour elle. Et même si tu te consumes, tu le sais, ce sera les yeux grand ouverts.

Et le sourire aux lèvres.

La citation du jour : "Je veux bien participer à votre fête si c'est possible"
La chanson du jour : Christina, Anaïs, "Ya pas de cabine téléphonique dans ce putain de quartier de merde...! Ah ben super le bar est fermé, j'ai raté mon rendez-vous!"

Même si j'aurais dû finir la note d'hier de la sorte, la vie est belle !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Liens vers ce message:

Créer un lien

<< Accueil