***Article(s) en date du 28.10.05***

Les filles de ma promo...

Doit y avoir un truc...

J'ai pas encore trouvé quoi, mais y'a forcément un truc.

Etant humain, et au sein d'une population estudiantine localisée composée à 80% en moyenne de filles, il est plutôt normal que chaque année, une ou deux personnes sortent du lot de ma promo comme étant des filles qui "m'intéressent". Attention, je ne parle pas ici de papillons potentiels ou de bêtes pulsions physiques (pour ce cas particulier, je sais qu'il fera sourire l'ex-blousse qui se souviendra tout de suite de quelle autre personne particulière de la promo de l'an passé je parle), mais bien de personnes intéressantes pour développer une ébauche de relation émotive et/ou spirituelle.

Les lecteurs fidèles de mon blog se souviendront des deux beaux gadins que ce genre d'attraction désastre m'avait valu l'an passé en licence. Une par semestre, une bonne moyenne. Et encore, normalment j'aurais dû me limiter à une, la population estudiantine moyenne n'étant pas polyamoureuse comme moi, et étant encore plus pipelette que les journalistes de Paris Match, ce genre d' "info" à tendance à se propager comme une flamme sur une trainée de poudre et à définitivement miner toute éventualité de relation sérieuse en amont avec les "autres". Et puis aussi, chat échaudé craint l'eau froide, dit-on, huhuhu.

Bref. Il y a cette année (à mes yeux en tout cas) beaucoup plus de personnes de qualité dans ma promo que dans celle de l'an passé. Cocassement, il y a de manière inversement proportionnelle surtout deux filles qui ont piqué mon intérêt et ma curiosité (contre cinq l'an passé) au point de se voir classer dans mon cerveau de poisson rouge dans la case cognitive "personne intéressante, à creuser !". L'une a grosso modo les même références culturelles comiques que moi et semble partager mon côté amateur de la vie et de la non-prise-de-tête. L'autre, plus réservée, est une intelligence vive et discrète, sobre et posée mais impliquée à 200% dans ce qu'elle entreprend, avec un dos magnifique et une garde robe qui ponctue mes journées de longues heures d'observations discrètes épanchant ma soif visuelle, esthète que je suis.

Ce soir, je suis sorti en boite pour la première fois depuis l'anniversaire de Sabrina (où Emilie et moi avions été faire un tour au "cube" après avoir soufflé dans le ballon des gentils policiers), pour une soirée Erasmus. Elle ne se déroulait pas au Bar Latino cette fois mais au Day Off et, coincidence bien sûr, la charmante demoiselle numéro deux y était également. Dos nu, d'où ma remarque du paragraphe précédent. Et force est de constater que malgré quelques minutes de conversation autour d'un verre offert, et quelques sourires échangés en se croisant... C'était pas une scène de "rencontre + fall in love at first sight" Bollywoodienne... On aurait plutôt cru à un épisode de Mr Bean avec votre baron de serviteur en Bean plus vrai que nature... Monsieur Bean qui va sur la piste quand mademoiselle deux en sort, et vice versa, tentatives maladroites (et infructueuses) de danser avec elle, et cafouillage de communication. Cerise sur le gâteau, je ne l'ai même pas trouvée pour lui dire au revoir quand je suis parti. *Si* on accepte l'hypothèse qu'elle était encore là et n'avait pas justement elle quitté la boite sans me dire au revoir.

Doit y avoir un truc qui cloche en moi quant aux relations avec les filles qui sont à l'instant t où elles me plaisent dans la même promo que moi. Un truc genre croiser les effluves, je sais pas, mais un truc. Bref, du coup la soirée était tout de même plutôt sympa et j'ai dansé (de rage, de désespoir, et de vieillesse ennemie) le reste du temps avec une jolie demoiselle au nombril découvert. Que voulez vous, j'ai mes faiblesses récurrentes, et le nombril était vraiment joli. Rentré il y a quelques minutes, tout de même déçu de ne pas avoir pu/su passer plus de temps avec mademoiselle deux, j'écris ces lignes pour évacuer mes reflexions nocturnes et pouvoir m'endormir.

Le constat de la soirée est simple : Soit elle est terriblement timide, soit je ne lui plait pas, mais alors pas du tout. Soit encore, et c'est ce que mon cynisme usuel retiendra comme étant la solution la plus probable, un savant mélange des deux propositions précédentes. Oh well. Quitte à me prendre une veste virtuelle, autant qu'elle soit concrète et en velours cotelé. J'ai en tête l'idée de lui faire une espèce de déclaration d'intérêt en bande dessinée. Ca m'occupera un peu entre deux séances de boulot pendant les vacances...

Il est 3h34 quand j'achève ce post. Dans 15 heures et 9 minutes, mes bras se serreront fortement autour d'une autre demoiselle, en vacances dans mon fief. J'ai hâte de retrouver la douceur de sa peau. J'ai surtout hâte de la retrouver, elle... Je n'ai toujours pas de label à mettre sur notre relation, mais tout ce que je sais c'est que le label, je m'en fous, et que c'est l'une des seules relations vraiment *simple* et sans prise de tête que je vis actuellement... C'est marrant, une relation si simple entre deux personnes si compliquées. La loi des contraires, je suppose. Tendresse, malice, et une profonde amitié toute jeune mais déjà très intense. J'aime bien cette relation. Vraiment.

La citation du jour : "J'espère que je vais réussir à rentrer"
La chanson du jour : L'aventurier, Indochine, "Egaré dans la vallée infernale, le héros s'appelle Bob Morane..."

Même si ça ressemblait fortement à une veste, la vie est belle !

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