***Article(s) en date du 4.10.05***

Elle vit... Elle vit !!! (enfin, elle roule)

J'ai eu le bonheur de récupérer ma petite pantoufle tout à l'heure. Apparemment, le problème est enfin règlé. Si elle se remet à me faire une crise de jalousie et à ne pas démarrer, je vous tiens au courant ;)... Néanmoins, j'ai eu l'agréable surprise de voir que le garage avait contacté mon concessionnaire pour débloquer le code de l'autoradio (vu que ces truffes de concessionnaires ne m'avaient pas donné le code quand j'avais acheté la voiture, neuve, il y a quelques années -_-;).

Entre la première panne et la seconde, j'ai donc roulé quelques jours dans un silence (auto)radio, virtuel seulement puisque couvert de ma voix chantant à tue tête. Belle introduction pour l'article sur la musique, seconde partie du nouveau triptyque de Tears of the Night : Sex, Drugs & Rock'n'Roll...

Ces quelques minutes de silence que je n'ai pas pu m'empêcher de recouvrir m'ont encore souligné combien le lien qui me lie avec la musique est fort et dense. Dès ma plus tendre enfance, j'ai été bercé par les mélodies que la vie mettait face à moi. Né avec l'oreille musicale, probablement. Tout ce qui était vaguement mélodique et qui me tombait dans le pavillon était imité, recréé, reproduit. Je fredonnais les refrains de la radio. Les chansons qu'écoutait ma soeur. Et même (*sic*) les jingles des publicités à la télévision... Je devais avoir 3 ou 4 ans quand je suis pour la première fois monté sur scène, pour chanter (re-*sic*) qu'avec Super Croix, le blanc était lumineux, et les synthétiques étaient gais. J'en vois trois qui se moquent dans le fond, racontez nous donc un peu vos explois à trois ans si vous êtes si malins ^^...

Suite à cet expérience précoce de célébrité, ce lien s'est sans cesse renforcé... Cours de solfège, de piano... Avant de tout claquer vers 10 ans, trop rigide pour moi... La musique et moi entretenions une relation charnelle et fluide... Trop forte, trop présente pour le cadre trop carré de l'éducation musicale dispensée dans les années 80. Le chant, en revanche, ne quitte pas ma gorge... Tout et tous y passent... Puis je me mets à la basse, et à la guitare, en autodidacte, sans jamais cesser de chanter.

Après une crise d'adolescence musicale assez brève vers mes 14-15 ans (l'âge où on écoute Nirvana en pensant que c'est trop cool, sauf que de mon temps, il était vivant, Cobain ;op ), où j'écoutais quasi-exclusivement des chansons anglaises, et surtout à la mode. Puis j'ai appris à comprendre ce qu'ils disaient, et je me suis rendu compte que certains (comme U2, Lennon ou Cure) avaient véritablement des textes profonds sur cette musique qui me plaisait. Puis, grâce à des gens comme Maxime Le Forestier, j'ai découvert qu'il y avait aussi des textes profonds chez certains artistes français, et je suis sorti de ma crise d'adolescence musicale.

Depuis, je cultive mon éclectisme. Sur mon étagère, les classiques de Mahler ou Dvorak se mèlent aux chansons acidulées d'Alizée, et Kurt Cobain prends un café avec Francis Lalanne. Malgré ces oscillations stylistiques, mes "classiques" ont peu changé depuis mon adolescence. C'est toujours Lennon qui me parle de paix et de tranquilité. Bono qui me parle d'amour. Robert Smith qui me parle de mal être. Bowie qui me parle de tout, et avec brio. Morrissey, aussi, est venu les rejoindre un peu plus tard... Et bien sûr, des tonnes d'artistes, classiques et contemporains, dansent autour de cette phrase mélodique régulière. Tous les styles y passent. Ou presque : malgré quelques efforts, la techno et le rap, ça passe toujours pas...

Invariablement, la musique meuble ma vie avec régularité... Je chante toujours, à tue tête, en marchant, ou ma guitare à la main. Mon autoradio berce mes trajets et je chante en duo virtuel avec les artistes que j'admire. Cette relation avec la musique est presque... intime. Physique... viscérale. Dans un sens, comme le dit John Miles, la musique a été mon premier amour, ma première passion, ma première amante. Sans trahison, sans jalousie, sans obsession... Chacun à notre rythme, elle et moi... La musique dans le sang et dans la peau... Et ce n'est pas près de changer.

La citation du jour : "Non je suis désolé vendredi ça sera pas possible pour moi"
La chanson : Music, John Miles, "Music was my first love, and it will be my last..."

Même si je retourne pas à Paris, là, tout de suite, la vie est belle !

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