***Article(s) en date du 26.7.05***

Disturbing Keywords

"You're really weird !", annonce fièrement Willy Wonka à l'un des parents des gamins invités à visiter sa chocolaterie. J'aurais pu dire de même l'autre jour, en lisant de mes yeux effarés *LE* groupe de keywords Google le plus étrange, limite dérangeant, qu'il m'ait été donné de lire depuis que je les reçois.

En effet, pour situer, il faut comprendre que 80% des gens qui utilisent Google ou d'autres moteurs de recherche n'ont qu'une maitrise somme toute basique de l'outil entre leurs mains. Même une instruction aussi simple qu'une paire de guillemets autour d'une expression insécable est souvent hors de portée de monsieur moyen. En résultat, notre joli crawler rends à notre chercheur toutes les pages contenant, pas forcément à la suite, et c'est là qu'est l'astuce, au moins une fois chacun des mots recherchés. Je suis souvent amusé lorsque je lis les recherches qui ont amené un lecteur lambda sur Tears of the Night, et tout autant amusé quand je clique sur la page d'arrivée pour voir dans quel ordre les keywords ont été récupérés par l'araignée de Google.

Mais là, je dois dire que je suis assez effaré de voir ce que certaines personnes peuvent chercher sur le ouèbe. Je ne parle pas des obsédés qui cherchent des trucs genre "lycéenne nue" ou "vingt ans sodomie à sec", somme toute de grands classiques. Non, il y a quelque jours, quelqu'un est arrivé sur TotN en cherchant sans guillemets : "Photo Annie Cordy Nue".

Et ça, *ça*, c'est vraiment dégueulasse ^^...

Pour terminer sur une note plus joyeuse, j'avais en effet mis Proust en pause le temps de relire American Gods, de Neil Gaiman. Il était toujours aussi bon que dans ma mémoire, avec ce petit goût de revenez y qui me fait pialler en attendant la sortie en septembre d'Anansi Boys, qui est grosso modo une suite, sans l'être (comme Angel Heart pour City Hunter). Depuis, Proust a reconqui mes faveurs, et j'approche de la fin de l'ouvrage. Bientôt la fiche, donc, si tout va bien.

Trop de gens qui me sont chers partent successivement en vacances, loin et longtemps. Je vais finir par vraiment me brouiller avec l'été, moi.

Ah, et si vous parlez anglais, lisez ça, c'est drôle.

La citation du jour : "Non mon petit baron, c'est demain que je pars, pas la semaine prochaine"
La chanson du jour : Daddy's gonna pay for your crashed car, U2, "Butterfly kisses up and down your wrist... When you see daddy coming You're licking your lip"

Même si mon moralomètre est à la baisse, la vie est belle !

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