***Article(s) en date du 28.11.04***

Les fabuleux voyages de Sylvaramil au pays des Youyous (partie 2)

(Pour ceux qui ont raté la première partie, rendez-vous ici)

Nous sommes depuis quelques jours à Middenheim. Middenheim, fleuron de l'Empire... Son paysage inoubliable... Son académie de Magie... Ses rues pittoresques...

ET SA PUTAIN DE TAXE D'ENTREE !!!

Qu'est-ce que c'est que cette mascarade ? Mes "valeureux compagnons" passent pour un quignon de pain et un sourire, et moi je dois coucher rubis sur l'ongle la moitié de ma fortune. Heureusement que j'ai des réserves et que je ne suis pas vénal. Mais je me vengerai. Oh, je me vengerai. J'ai même déjà commencé à me venger, en fait. Hier j'ai été à l'académie de magie et j'y ai semé les graines de la révolte. Sous mes conseils, la plupart des mages vont se rebeller et refuser dès a présent de défendre la ville. D'autres vont partir. Cela fera surement céder ce jeune nobliau qui se croit tout permis. Je sens d'ailleurs sa corruption à plein nez. Je suppose que nous allons mettre un terme à son petit règne. Je me rembourserai personnellement ma taxe dans ses coffres.

Bref, je pense à tout ça et j'écris tant bien que mal ces quelques lignes parce que dans cette auberge il est impossible de dormir. Le lit est très confortable, mais je suis le seul dans une chambre individuelle, chambres individuelles qui sont à l'étage en dessous des chambres doubles. Et ce stupide aubergiste n'a rien trouvé de plus intelligent que de me placer, malgré toutes les autres chambres vides, juste en dessous de la chambre de Gemma. Où Wulf l'a rejoint. Wulf dont l'engin doit être proportionnel au biceps, vu les cris incessants de la dite Gemma. Celle qui, vous vous en souvenez, a une voix de nageuse Est-Empiroise. Et une voix de nageuse Est-Empiroise qui crie "oh oui Wulf encore continue plus fort" sans interruption juste au dessus de votre lit, outre le côté cocasse du timbre vocal qui pourrait faire penser à un couple gay, c'est peu pratique pour se reposer. Enfin, bientôt j'aurai transcendé cette enveloppe mortelle et je n'aurai plus besoin du repos qui m'élude en ce moment... Tiens, ça se calme enfin, je vais aller me coucher.

******

Décidément, Rhya avait décider de mettre une épreuve sur ma route. A peine quelques minutes après avoir sombré dans un profond sommeil, je suis réveillé par des cris et des bruits de combats. Heureusement je dors toujours dans une robe de rechange. Je m'élance hors de ma chambre et je tombe nez à nez avec deux hommes rats. Sans leur laisser le temps de réagir, je domine leur esprit faible de la toute puissance de ma magie et les plonge dans l'effroi le plus sombre. Ils s'enfuient... comme des rats. J'ouvre la porte de la salle commune. Elle est envahie par les serviteurs du Chaos et du Mal. D'un geste, et d'un mot, j'abat huit d'entre eux sous la flamme purificatrice de Rhya. En petite forme, mais je venais de me lever. Reste leur chef, visiblement plus résistant. Il comprends vite quel est le véritable danger pour lui dans cette auberge et me saute dessus.

Je tente d'abord de dominer son cerveau et de le plier à ma volonté. Il eut fallu qu'il ait un véritable cerveau pour que ça marche... Ah, ces esprits faibles... Il me blesse un peu, alors je décide de l'écorcher de flammes, puis d'utiliser les sombres forces nécrotiques pour absorber sa vigueur et sa force. Ca au moins, ça marche. Et pas de témoins parmi mes camarades. Il était à ma merci quand cet imbécile de Gunther sort soudain d'une chambre --j'aperçois une vieille dame d'au moins 60 ans nue dans le lit de la chambre, par décence je ne soulèverai pas le sujet avec lui ultérieurement-- et me déconcentre. Le chef des hommes rats en profite, sachant que face à moi sa fin est proche, pour tenter de m'attirer avec lui dans sa chute. Il sort une potion explosive qu'il brise à ses pieds. Il est atomisé sur le coup, mais je suis dans un sale état.

Je vois entre mes yeux blessés un Wulf complètement nu (j'avais raison quand à mes suppositions d'hier soir) me porter à l'étage chez Gemma --apparemment il y a eu aussi du combat à l'étage-- qui me soigne pendant que les autres vont suivre la piste de ces monstres... L'un d'eux portait un ours en peluche dissimulant un apel à l'aide d'une enfant.

Ils ont suivi leur piste jusque dans les égouts. Le lendemain après midi, nous y montons une expédition (je ne suis pas encore entièrement remis, mais sans moi ces gredins n'ont aucune chance... Et je ne me sens pas la cruauté d'imposer à mes compagnons de route la torture de babillages incessants sur la foire de Middenheim : il n'y a que quand je suis dans les parages que Fraya la ferme un minimum, je dois la mettre mal à l'aise depuis qu'elle se prends pour la réincarnation d'Ulric. ) et nous trouvons leur camp vidé. Au loin, une vingtaine de zombies. Je pourrais, j'en suis convaincu, les rendre serviles. Mais mes camarades poseraient trop de questions, pas pour l'instant, ronge ton frein mon petit Syl.

Bref, une expédition inutile, et on n'a pas trouvé la gosse. C'est normal, c'est énorme, cette ville, ils croyaient quoi ? Le lendemain, journée détente apparemment, tout le monde participe aux activités du carnaval de Middenhein. Gunther tente le "jeu" du Minotaure (les règles ? Simple. Une arène, un minotaure, et un couillon à moitié à poil qui tente de l'assomer à coup d'armes émoussées... Ah, les ravages de la testostérone dans un esprit faible...) :



Beau score de neuf secondes pour Gunther avant qu'il ne soit expédié chez un soigneur. La scène réussit à m'arracher un sourire. Comme quoi... A tout seigneur, tout honneur, Gunther remplit très bien le rôle du couillon, il doit bien connaitre les règles.

Wulf décide de venger son camarade. Enfin officiellement. Officieusement, il va se faire passer pour Castor, son sosie qui faisait partie d'un culte chaotique, afin de démasquer d'éventuels collègues. Quand je vous disait qu'il était intelligent. Le présentateur l'annonce. Castor ! Le Poing Sanglant de Bogenhaffen !

Il entre dans l'arène. Le minotaure renacle. Wulf/Castor hèle la foule en liesse. Il regarde le minotaure droit dans les yeux. Jette son bouclier hors de sa portée. Plante son épée au loin dans le sol. Fait craquer ses articulations. Le public est exalté, hurle son nom. Le minotaure renacle. Il sait qu'il a trouvé son égal. Il hésite. Wulf, pas une seconde.

Il hurle.

Il se jette sur le minotaure.

...

Et se prends une raclée à coup de cornes. Bon, ça doit être un stratagème pour faire croire aux Kékés (les Kékés, pour ceux qui suivent pas, ce sont les Kultes des Engeances du Khaos dans l'Empire) qu'il est moins fort que ce qu'il n'est. Prendre des coups pour notre cause. Quelle noblesse d'âme. Pas comme le reste de cette bande de coui...

"SYL ! On va pas tarder !"
"J'arrive, mes valeureux compagnons, j'arrive !..."

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La citation du jour : "Mais tu es nu, Wulf ?!?!"
La chanson du jour : Another one bites the dust, Queen, "Another one bites the dust ! There are plenty of ways you can hurt a man And bring him to the ground"

Même si Syl aurait pu se charger du minotaure avec un sort ou deux, la vie est belle !

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