***Article(s) en date du 10.10.04***

Demain c'est le grand jour...

Bon, comme dirait l'autre, c'est l'heure du grand plongeon... J-1, ou plutôt H-14 même... Demain à 11h, ce sera l'heure de mon premier cours en Licence d'anglais.

Enfin, *peut être*... En effet seul l'un des deux groupes a cours le lundi, et je ne sais pas encore dans quel groupe je suis donc si cela se trouve, mon premier cours sera mardi matin et j'irai à Metz demain pour rien. Mais bon, pour le principe, et dans le doute, la préparation psychologique est complète, demain je serai bel un bien un étudiant.

J'hésite encore entre le mode sobre (blaser, chemise repassée, pantalon) histoire d'être discret, et le mode "moi" (jabot, canne et flot dans les cheveux) histoire de marquer tout de suite le coup et de ne pas les choquer en les habituant à autre chose.

C'est dans ce genre de situation d'hésitation vestimentaire à une veille de rentrée que l'on se remet à penser à l'uniforme. C'est vrai, on associe souvent uniforme et scrite sévérité dans les images mentales que l'on conjure en pensant à l'école de nos parents et des leurs. Et pourtant. Pourtant, on ne pourra pas m'empêcher de penser que quand tout le monde avait le même uniforme, les différences étaient bien gommées, sans forcément approter de nivellement vers le bas. Il suffit de regarder le mot... "uniforme". "Une seule forme". Tout le monde pareil. Balayées, les différences pécunières, et les jeunes regardés de haut par leurs camarades parce que leurs parents n'ont pas eut les moyens de leur offrir le dernier T-Shirt Christian Gaultier, le survet Reebike ou les basket Nook.

Balayés aussi les problèmes de signes "ostentatoires", et personne n'est lésé en étant interdit de porter le voile-de-soumission-pour-prouver-que-tu-sais-t-ecraser-comme-une-merde (oulah, c'était ostensible comme opinion ça... Mais que voulez vous... Quand on manipule la crédulité des gens en leur faisant croire qu'une manière de les soumettre et de leur apprendre à s'écraser est une preuve de foi... Ca me débecte). On ne porte pas non plus les signe du fan club de Jesus. Tout le monde a la même veste.

Certes, vu comme ça, l'uniforme n'a plus l'air si mauvais et peut même sembler un bien. D'un autre côté, c'est vrai que le côté "tous des clones" peut aussi être étouffant... et je ne me connais que trop, je sais très bien que dans un tel milieu j'aurais trouvé un moyen de me différencier et de briser le moule. Je me rappelle de mes cours de Physique de première et de terminale. Nous étions tous obligés de porter une blouse blanche en cours. Ma blouse a été blanche pendant *un* cours. Je l'ai recouverte de dessins. Mes profs ont gueulé. J'ai haussé les épaules. Et j'ai gardé ma blouse. Finalement, ce serait peut être ça la solution : un uniforme customisable ! Tout le monde aurait la même base, mais les élèves seraient invités à ajouter des modifications cosmétiques avec des dessins ou des transferts. Et cela nous ferait de belles écoles tout en couleurs.

Il y a du bon et du moins bon, mais si je devais faire un choix, je pense que je pencherai dans le camp des pro-uniformes... Ca vaudrait peut être le coup de tester à grande échelle. Ou même dans certaines villes test. Et tant qu'à faire, pour le design des uniformes féminins, s'ils pouvaient s'inspirer des uniformes des étudiantes anglaises.... Ah, la jupe et les soquettes... Mmmhhh... Mais je m'égare ;)

La citation du jour : "Tu as préparé ton quatre-heures pour l'école demain ? Ha ha ha"
La chanson du jour : Secret World, Peter Gabriel, "With no guilt and no shame, no sorrow or blame Whatever it is, we are all the same"

Même si ça fait longtemps que je n'ai pas pris la main d'une jolie étudiante anglaise, la vie est belle !

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