Comme toujours...

Entre midi et quatorze heures, j'ai relu (encore) ce roman graphique, puisque je viens de le (re, re) recevoir dans une nouvelle version. Cela devait être la cinquième ou sixième itération d'une telle lecture.

Comme toujours, je suis soufflé par la justesse des mots, et leur harmonie avec les images.

Comme toujours, je me rappelle que quelque chose n'a pas besoin d'être factuel pour être vrai.

Comme toujours, je pleure comme une madeleine à la fin (mais je pleure aussi systématiquement à la fin d'Aladdin et Kuzco de Walt Disney, je suis un excellent public lacrymal)

Et comme toujours, un passage du livre me fait soulever un sourcil en me disant qu'il faudra que j'essaie ça, "un jour".

Sauf qu'à force, ma procrastination aidant, ce "un jour" est souvent repoussé jusqu'à ce que ma légendaire mémoire de poisson rouge fasse sombrer ce concept dans l'oubli.

Comme toujours, je me suis fait cette réflexion.

Mais contrairement à mon habitude, cette fois je me suis levé, je suis allé acheter l'ingrédient qui me faisait défaut, et j'ai essayé. "Un jour" était enfin arrivé. "Un jour", c'était aujourd'hui.

Le roman graphique, c'est "Death : The High Cost of Living", de Neil Gaiman.

"Ça", c'est boire un café en remplaçant l'usuel sucre par une cuillerée de miel.

Et bien, c'est très bon. Je conseille. Le roman graphique aussi, du coup. Surtout si vous êtes bon public lacrymal.

La citation du jour : "Non, t'es mon bisounours!"

La chanson du jour : I will follow you into the dark, Death Cab for Cutie, "If Heaven and Hell decide That they both are satisfied, Illuminate the "NO"s on their vacancy signs, If there's no one beside you When your soul embarks, Then I'll follow you into the dark"

Même si je commence à saturer d'être débordé de boulot, la vie est belle !

La cocaïne du pauvre

Il est des jours où le corps ne veut pas. Grève des yeux, qui refusent de s'ouvrir quand le réveil sonne, grève partielle des mains, qui veulent bien couper le réveil, mais pas m'aider à chausser mes lunettes, grêve des muscles (si si, j'en ai) qui ne veulent tout bêtement pas se lever.

C'est donc, ma volonté et mon sens du travail aidant, après avoir chaussé mes lunettes du bout du nez, et m'être liquéfié en bas du lit que j'ai pu commencer à ramper hors de ma tanière. C'est effarant. Nous ne sommes même pas à la DEUXIEME semaine de la rentrée et je suis déjà sur les rotules. Enfin, j'y serais, si mes rotules n'avaient pas décidé elles aussi de faire grèves. Je vous suggèrerais bien que je suis donc plutôt sur le FLANC, mais force est de constater qu'en pratique, je suis surtout sur le FLAN.

Aucune poudre blanche à l'horizon, il ne me reste donc plus qu'à passer les 30 minutes qu'il me restent avant l'heure limite de mon départ sous une pluie d'eau bouillante (enfin, non, peut être pas bouillante, mais au moins 35 à 40 degrés hein, faut pas déconner) et foncer sur la route afin d'arriver à mon poste avec au moins les deux minutes d'avance nécessaires pour que je puisse m'abreuver de café et tenter d'arracher au destin hilare quelques onces d'énergie afin de faire face à ce vendredi qui m'attends. Deux nouvelles classes, aujourd'hui. Rapport et debriefing de la semaine "B" à venir en sus. Avec ses nouvelles têtes, ses anciennes têtes, ses détours au café en très bonne compagnie, et ses bonnes nouvelles pour ma thèse.

En attendant, jeune lecteur, jolie lectrice, envoyez moi votre force et votre courage pour que je puisse tenir debout ce jour, en buvant un coup à ma santé. Mais pas d'alcool hein ? Un bon café :)
==>Petite vidéo sur le même thème<==

La citation du jour : "Je vais pas m'étendre là dessus mais... t'es quelqu'un de très intéressant et puis... honnête et drôle, je pense que ça plait à pas mal de filles, rien que pour ces qualités là"
La chanson du jour : Le café, Oldelaf & Mr D., "Pour bien commencer ma petite journée et me réveiller, moi, j'ai pris un café"

Même si j'aurais moi aussi bien besoin d'une perfusion de café, la vie est belle !