***Article(s) en date du 11.7.07***

Toulouse v2.0, jour 1 : Elle n'est pas tombée folle amoureuse de moi

ou : "j'ai perdu mon mojo!"

Déjà quelques jours que je suis revenu de la ville rose et je n'ai toujours pas mis Tears à jour, oui, je sais, mais que voulez vous, je suis débordé de boulot, toussa toussa, ...

...

... Bon, et y'a beaucoup de procrastination, aussi, mais j'ai VRAIMENT eu du boulot, finir les bulletins-en-retard et down ENFIN Lady Vashj à WoW (hier soir, GG nous). Mais bon, le cumul entre une phrase énorme entendue à midi et me faire doubler par la petite souris en terme de rapport de soirée me pousse violemment à mettre la main à la pâte, ou plutôt à la plume, enfin, au clavier, pour commencer à vous narrer mon périple 2007 à Toulouse.

Contrairement à l'an passé, ce n'est pas en avion mais en train que je me suis dirigé vers ce four déguisé en ville. Un voyage studieux, un roman lu, un autre commencé, et quelques copies en retard corrigées. Arrivée en début de soirée à la gare toulousaine, je n'ai qu'une idée en tête, qu'une seule obsession. Et non, il ne s'agit pas d'Ophelie, mais d'une DOUCHE. Mon royaume pour une douche. M'enfin, il ne fait pas TROP chaud en ce début de soirée, et je décide donc de faire le trajet gare-hotel (20 minutes) à pied plutôt qu'en metro pour dégourdir mes jambes après 12h de train. Arrivée à l'hotel, le même que l'an dernier mais dans une chambre plus cher, je découvre avec plaisir que ma chambre fait environ deux fois et demi la taille de celle de l'an passé et que J'AI UNE BAIGNOIRE. Mais bon, j'ai rendez vous moins de 30 minutes plus tard avec la petite souris, je remets donc le bain a plus tard et divise le temps restant comme suit : 28 minutes de douche, et 2 minutes de trajet vers le lieu du rendez-vous :)...

Me voici donc place du Capitole à attendre la demoiselle qui a eu la gentillesse de prévenir par smeuss qu'elle aurait un "micro-retard". Sans indication plus précise sur ce découpage étrange (probablement belge) du temps, je me rends vite compte par la pratique qu'un "micro-retard", en bruxellois, ça veut dire sept minutes. Donc l'équivalent d'un "chouille en retard", en langue baron, ou d'un "a l'heure" pour le français moyen.

Donc, la demoiselle arrive, et là, c'est le drame.

Oui, le drame.

Car la demoiselle avait omis de me prévenir d'un petit détail qui allait m'obséder pour le reste de la soirée, fourbeusement caché par le flou léger de sa webcam et un cadrage fourbe des photos d'elle qu'elle m'avait envoyé. Oui, elle ne m'avait pas prévenu que sur la joue gauche, là, tout près de la comissure de ses lèvres, se trouvait un petit grain de beauté du plus bel effet. Vous savez combien je suis sensible à ce genre de détails futiles, surtout que ledit grain de beauté était placé juste à cet endroit stratégique dont j'use et j'abuse lorsque je fais la bise aux personnes dont je me sens intimement proche, près de la comissure, pas sur les lèvres, mais plus vraiment sur la joue non plus.

Bref, ce genre de petit détail, non prévu, non prévenu, et totalement inattendu, vous fera bien comprendre qu'il fut très difficile pour moi de me concentrer ce soir là.

Nous nous mettons en route avec la belle, qui décide savemment de me perdre au sein de Toulouse, enchainant les rues et les tournants de manière anarchique, au bout de 3 minutes je ne savais déjà plus où j'étais, et je n'avais qu'une vague certitude de pouvoir retrouver mon chemin si tout cela n'était qu'un piège et qu'elle décidait de s'enfuir en courant avec un rire sadique.

Bon, pas de rire sadique, elle n'a pas l'air de fuir, tout va bien, je suis en bonne compagnie, et je me concentre donc sur cette dernière plutôt que sur le parcours qui n'a, somme toute, que peu d'importance.

Nous nous échouons dans un café où le serveur est alsacien et plutôt sympathique. Nous remarquons la demoiselle et moi encore une paire de points communs qui nous avaient échappés. Puis on se parle, de tout, de rien, de nos passés respectifs, et un peu de nos avenirs, et tout ceci pendant que votre baron favori avait beaucoup de mal à quitter le fameux détail du regard ou de la pensée. Mais très vite arrive une évidence : sans ma guitare-et-voix-a-la-ouebecam (huhu) je suis nettement moins émouvant, et Ophelie n'est visiblement pas en train de tomber follement amoureuse de moi au premier regard. Déception !

Bon, en rajoutant un minimum de sérieux à ces lignes, je ne tombe pas désespérément et immédiatement amoureux à m'en ouvrir les veines non plus (vous savez d'ailleurs, si vous suivez un chouille ce que j'écris ici, que je ne crois pas au coup de foudre dans le sens traditionnel du terme). Ce qui me rassure sur la cohérence de mon fonctionnement affectif, mais qui m'inquiète tout de même, car cela ancre cette relation dans une dimension plus "réelle". On en revient sur le danger dont je parlais il y a un ou deux articles. Ophelie m'intrigue, et après "le cap" de la rencontre, Ophélie me plait. Je pense que la petite souris est véritablement le genre de personne dont je pourrais tomber absolument amoureux fou au travers d'une relation, je me connais. Mais la demoiselle habite loin, veut qui plus est parcourir le monde, et avec un chouille d'objectivité, ce potentiel relationnel ressemble tout de même fortement à une boite de Pandore. Fort heureusement, la demoiselle au grain de beauté fourbe et à la voix enivrante ne semble pas véritablement partager l'intérêt potentiel que je sens naître en moi. Dans un sens, cela vaut peut être mieux.

Arrive le moment de se dire au revoir, et pour elle d'appeler ses amis-hôtes à Toulouse. Et là, pas de réponse. On retourne donc place du Capitole et elle recompose une demi-douzaine de numéros, sans réponse non plus. Si j'avais eu l'impression de lui plaire, j'aurais pu croire à cet instant qu'elle me faisait le coup de la panne, version moderne avec mon hotel en guise de voiture. Mais entre mes conclusions et son air semi-paniqué, je comprends que ce n'est vraiment pas prévu. Je lui propose donc de venir patienter dans ma chambre, afin d'ailleurs de pouvoir lui donner le Balisto jaune que j'avais pris avec moi pour elle spécialement de Metz parceque-c'est-une-honte-de-pas-connaitre-les-balistos et que j'avais oublié dans ma chambre (cf les 2 minutes pour rejoindre le lieu de rendez-vous, voir plus haut).

Et là son visage se décompose. Fichtre. Je suis un pervers qui s'assume (et qui a la décence de prévenir de cet état de fait, comme dans cet article) mais je ne savais pas que j'avais le physique d'un serial killer. Cherchant à tout prix à éviter cette extrémité, Ophelie recompose frénétiquement la demi douzaine de numéros sur son mobile et grille son crédit téléphonique en appels vers répondeur. Elle décide finalement de se laisser séduire... par le Balisto.

Arrivée à l'hotel, le réceptionniste so sexy en me voyant arriver accompagné à minuit me demande s'il faut prévoir un ou DEUX petit déjeuners le lendemain matin. La réponse amusée et en choeur : un seul. Arrivée dans ma chambre, il faut se rendre a l'évidence : dans son écrin couleur soleil, le Balisto jaune a un pouvoir de séduction bien plus grand que le mien. Et a peine avalé, les amis injoignables se manifestent, et Ophelie, sa voix, et son grain de beauté quittent ma chambre, ma vue, mon hotel, mes rèves éveillés.

En résumé, ce rendez vous était ma foi tout aussi dangereux que nos petits dialogues sur MSN. Mais comme le dit le titre, elle n'est pas tombée folle amoureuse de moi, et dans un sens, ça vaut peut être mieux pour moi. Je me retrouve vaguement invité à Bruxelles, avec ce flou caractéristique des départs un peu gênés, mais l'absence de chignons de notre part nous a empêché de nous les créper, elle n'a disparu ni de mon GSM, ni de mon MSN, et vu qu'elle continue à me faire des petits coucous pendant ses pauses, force est de constater que ça au moins c'est réciproque. Nous verrons où la vie mène votre baron adoré à l'avenir. Ravi d'avoir fait sa connaissance en vrai, en tout cas. Et malgré mon attraction que ma haine de l'hypocrisie m'empêche de nier ou ignorer, rassuré d'avoir su rester sobre et objectif.

Même si en vrai, moi aussi au fond, je suis sans doute encore bercé de temps à autre par des rêves enfantins...

La citation du jour : "L'ours, quand il veut prédater, il prédate."
La chanson du jour : A poings fermés, Bénabar, "Elle a un grain d' beauté qu'a rien d'exceptionn... elle a un grain d' beauté qu' j'aime bien, peut-être parce que c'est l' sien"

Même si une part de moi aurait peut être préféré qu'on s'enlace et qu'on s'embrasse tendrement jusqu'au bout de la nuit, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 4.7.07***

Le post avec un incipit a peine pas pompé...

Ca y est c'est LA veille.
Peut importe de quoi la veille est. La veille, c'est la veille.
La veille c'est le jour où on ne dort pas, alors qu'on devrait vraiment, pour etre en forme pour LE jour.

La veille, comme quoi, c'est aussi le jour où on pompe sans remords aucun ce qui a déjà été écrit et qui fonctionne :)

Demain matin, je saute donc dans le train direction Toulouse, en espérant qu'il n'y fasse pas *trop* chaud. Toulouse, pour les oraux du Capes, pour sa place du Capitole, pour un verre avec Dahlia qui l'avait esquivé l'an dernier, la fourbe, pour me saouler avec des litres de Perrier, et pour un rendez vous avec la petite souris. C'est marrant de voir tous ces évènements comme ça pouf, à la suite, alors que si on devait leur mettre une épaisseur de police dépendant de ma motivation, mon intérêt, ou le temps d'occupation de mes pensées par le sujet, à la manière d'un nuage web, eh bien je pense que la mise en page du blog ne serait plus du tout la même ^^...

L'an dernier, j'allais à Toulouse l'air confiant et arrogant, ne me doutant pas le moins du monde de combien la chaleur allait m'assomer, ni que ce satané jury jugerait hors sujet ma prestation didactique. Cette année, j'y part le coeur léger et détendu, désinvolte. Je sais que je retrouverai mon poste à la rentrée si je rate mes oraux, et en fait je ne suis même pas sûr de VOULOIR les réussir, du coup. Mais bon, j'y vais quand même, pour voir, comme au poker. Voir l'épreuve, et surtout voir la demoiselle qui m'intrigue. C'est fou comme le Capes est devenu secondaire.

Je pense que comme l'an dernier vous aurez le droit, à mon retour, à un récit détaillé de mon périple (parce que du coup ce sont des articles faciles :p). Peut être même sur place si je trouve et du temps, et un cybercafé.

J'en profite pour souhaiter un bon anniversaire a Emilie perdue loin dans l'autre hémisphère. Alors en guise de dédicace, je me suis demandé ce qui pourrait correspondre le mieux et... Eh cocotte... prenpéro :D ?



La veille, donc, passée à bosser des traductions et à penser à demain soir. Curieux, et impatient. Vivement, vivement demain. Si ça se trouve, ça va être une catastrophe. Mais quand même. Vivement demain. Ne serait-ce que parce qu'après une semaine d'absence sonore, la petite voix de souris me manque déjà. On s'habitue vite à ce genre de luxe, quand on est un incorrigible bisounours...

La citation du jour : "Mais nan réfléchis pas"
La chanson du jour : Le chat, Pow Wow, "Moi vouloir être chat [...] Pour me blottir dans tes bras [...] et la souris ce sera toi !"

Même si vingt-quatre heures c'est long, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 1.7.07***

Casting : cherche site de casting, bien sous tous rapports

Internet est tout de même un gros foutoir à bordel.

Vous n'êtes pas sans savoir que quand je dispose d'un peu de cette denrée rare et luxueuse qu'on appelle le temps, j'aime faire défiler devant mon oeil, coiffé d'un oeil artificiel numérique, de gentes demoiselles plus ou moins vêtues (d'ailleurs nettement plus fréquemment "moins" que "plus") afin de capturer l'éphémère et de coucher sur papier glacé (ou écran LCD) ma vision du beau.

Bref, après plusieurs mois sans une once de ce fameux "temps" (le concept lui même devient étranger à ma connaissance), je vais enfin disposer, durant les deux mois à venir, d'un *chouille* de ce dernier. J'ai donc décidé dans la mesure du possible d'essayer de booker quelques séances photo dans mon agenda juillet/aout déjà très chargé. Les deux étudiantes m'ayant proposé de poser s'étant finalement défilées (ça arrive tout de même assez souvent), et la petite princesse n'étant pas forcément disponible tout l'été (et ayant aussi envie de travailler avec des modèles différents) j'ai donc décidé de "faire mon marché" sur Internet. Après tout, on y trouve n'importe quoi depuis des Bisounours en peluche vintage jusqu'à des anciens camarades de classe, alors pourquoi pas des modèles photo.

Et en effet, il existe une tétrachiée de sites de modèles et de castings sur le 'net, relevés par mon ami Google. Plein d'entrain, je me mets à surfer.

Et là, c'est le drame.

C'est le drame, parce qu'en pratique, tous les sites de photocasting que j'ai pu croiser jusque lors peuvent se classer dans les catégories suivantes :

A) Les sites de cul déguisés. Ca ressemble à un site de casting, ça a la couleur d'un site de casting, c'est présenté comme un site de casting, mais quand tu cliques dessus tu te retrouve sur un défilé de bouts de viande en tout petit, sans possibilité d'avoir les données techniques des modèles ou sans pouvoir les contacter, mais avec en revanche un énorme bouton bien voyant pour s'abonner au site ou accéder à une galerie hot du modèle en question contre un code Allopass. Je cherche un modèle, pas un site de pr0n, merci, on passe à la suite.

B) Les beaux bordels. Ca ressemble à un site de casting, ça a la couleur d'un site de casting, c'est présenté comme un site de casting et, joie, c'en est vraiment un. Oui, mais les capacités de recherches sont soit buggées (erreur 404 et plus si affinités), soit proposant des critères de recherche totalement irréalistes (Localisation : Planète Terre, 6248 annonces. Critère suivant : Habite 4 rue du poulpe, 0 Annonces). C'est pourtant pas difficile de proposer un choix par région ? Bref, au bout de 20 annonces cliquées qui s'avèrent être des modèles Corses, Bordelais ou Nantais, ça énerve, et on change de site.

C) Les bordels tout court. Ca ressemble à un site de casting, ça a la couleur d'un site de casting, c'est présenté comme un site de casting, mais en fait c'est une agence de booking d'escort girl, où des filles ayant pour la plupart dépassé leur date de fraîcheur vous proposent des services de "massage" en toute intimité. Je cherche un mannequin, pas une prostipute, on change donc de site.

D) Les sites en mode texte. Encore un site de casting qui en est vraiment un, mais 80% des modèles ne déposent pas leur photos. Certaines vont même jusqu'à limiter leur description à "joli fille de vint an émeré posé pour fotograf". En même temps, je cherche des modèles qui répondent à des critères précis de visage et/ou de corps pour les projets que j'ai en tête, donc je ne vais pas faire perdre son temps (et le mien !) au modèle en bookant un rendez vous alors qu'avec une simple photo j'aurais pu me rendre compte si oui ou non j'avais envie de travailler avec elle. On zappe !

E) Les arnaques. De vrais sites de casting avec des critères de recheche qui fonctionnent bien, mais qui font a la fois payer les modèles pour exposer leurs books, et payer les casters pour les consulter ou contacter le modèle. Souvent, très cher, d'un côté comme de l'autre, pour un résultat non garanti. Donc on ne cautionne pas ce genre de site et on passe à la suite.

Sur ce, il reste en général une poignée de petits sites avec un portefeuille de mannequins minime ou dont les modèles ne répondent pas à mes critères. Modèle trop jeune qui cherche uniquement à poser avec Johnny Depp pour une promo de film. Modèle trop agée pour mon projet. Modèle demandant une rémunération totalement irréaliste pour une séance photo, ou démesurée vis à vis de son expérience. Modèle refusant de poser nu. Modèle acceptant de poser nu, mais qui ressemble plus à une vieille routière issue d'un porno des années 90 qu'à une personne possédant la candeur ou l'innocence que je cherche à immortaliser.

En bref, c'est à s'y arracher les cheveux. J'avoue que je désespère un peu et que je ne sais pas si je vais pouvoir shooter cet été. Si vous connaissez un site qui casse un peu ce moule, je suis preneur. J'étudie également toute proposition (si vous voulez poser ou que vous connaissez quelqu'un qui) située dans une zone géographique proche de la mienne, je me déplace, disons région Lorraine, et grandes villes accessibles rapidement comme Paris, Luxembourg ou Bruxelles. En général, je rémunère toute séance en tirages photos issus du shoot (nombre et dimensions à négocier), je peux éventuellement rémunérer la séance mais vraiment pour les cas exceptionnels (ex : le modèle ressemble exactement de corps ou de visage à une image que j'ai en tête).

Tout ça pour dire qu'avec le recul, sur Internet, on trouve de tout, mais on trouve surtout du rien quand on cherche quelque chose d'un peu trop précis.

Sauf quand on cherche du cul, c'est sûr, mais je préfère laisser ça à Clément le nolife :)

La citation du jour : "Je n'ai pas d'heure je pense si ce n'est que je ne suis pas une corruptrice du matin"
La chanson du jour : La rencontre, Michel Jonasz, "Il ne faut pas faire attention si le ménage n'est pas fait, Et ne reste pas dans l'entrée, dépose ton châle et ton cœur, Entre dans ma vie, n'aie pas peur. Tu arrives, tu m'inspires, tu m'étonnes, tu me touches, Tu me plais beaucoup, tu me plais, c'est fou"

Même si je vais encore être débordé cette semaine, la vie est belle !

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