***Article(s) en date du 27.7.06***

J'ai rarement été aussi content de la voir

Rarement, en effet, mais cela faisait des semaines que l'on ne s'était pas vus. Ce n'est pas faute d'avoir espéré, prié le Soleil et la Lune, imploré une clémence aux étoiles, mais rien n'y faisait et mes messages restaient ignorés et sans suite.

Et alors que j'allais désespérer et tenter encore maladroitement et sans grandes chances de succès de l'oublier, elle est revenue aujourd'hui, sans s'annoncer, sans prévenir.

La pluie, enfin, l'orage qui tonne par delà l'horizon, les nuages qui s'amoncellent au dessus de ma tête, et la pluie qui me retrouve comme une amante joueuse et infidèle, mais qui me serre dans ses bras et chasse au loin cette température caniculaire qui était mon calvaire jusque lors.

A midi, les premières gouttes timides se sont changées en orage violent, et dehors, les bras tendus vers le ciel, trempé et fouetté par les gouttes tièdes et le vent à vingt degrés, j'étais bien. Un sourire sur mes lèvres, j'étais bien.

La citation du jour : "Ah ça chante en américain là"
La chanson du jour : Loving the alien, David Bowie, "But if you pray all your sins are hooked upon the sky, Pray and the heathen lie will disappear. Prayers they hide the saddest view (Believing the strangest things, loving the alien) And your prayers they break the sky in two (Believing the strangest things, loving the alien)"

Même si la pluie n'était pas la seule, la vie est belle !

***Article(s) en date du 21.7.06***

Offre d'emploi en vue de postes à pourvoir

Intitulé : Papillon du baron de Senquisse

Ref : PAP-BDS-060721

Descriptif :
Cause départs et turnover, poste de papillon à pourvoir, temps plein ou partiel basé dans la ville de Metz, France, ou sur un rayon géographique de 30 minutes routières autour de la cité. Les candidats et candidates doivent être capables de se trouver au moins à temps partiel dans la région délimitée ci-dessus. (*)

Mission :
* Combler la carence actuelle en calins et en tendresse du baron de Senquisse
* Etre capable de tenir de longues conversations intéressantes et enrichissantes
* Etre tolérant et souple de corps et d'esprit
* Aimer les galipettes

Vous :
* Demoiselle entre 16 et 26 ans ou jeune homme entre 25 et 35 ans, vous avez lu et approuvé les divers articles du baron de Senquisse sur l'amour et la tendresse
* Disponible et à l'écoute des autres, vous aimez aussi parler de vous et faire partager vos passions
* Soucieux(se) de vous affranchir du carcan moral imposé par le contexte socio-culturel cherchant à prendre des décisions à votre place, vous vivez grace à l'introspection, et si vous disposez de tabous, vous êtes prêt(e) à les explorer afin de les comprendre et de les assumer ou de les perdre
* Tendre, vous ne supportez pas l'hypocrisie
* Cultivé(e), vous cherchez à développer encore cette culture dans un contexte relationnel enrichissant

Les plus :
* Vous pratiquez (ou tolérez) la non-exclusivité
* Vous parlez anglais couramment
* Vous refusez de vous "prendre la tête" lorsque vous êtes dans une relation amicale ou amoureuse et adhérez à la devise "Carpe Diem" (profite du jour présent)
* Vous avez un joli nombril (pour les demoiselles) ou de jolies épaules (pour les garçons)
* Vous avez les cheveux longs
* Vous aimez poser devant un objectif photographique

Type de contrat : Contrat à durée indéterminée, période d'essai de 3 mois renouvelable une fois. (*)

Rémunération : En nature

Disponibilité : Immédiate

Merci d'envoyer CV avec photo et lettre de motivation à l'adresse électronique suivante :
desenquisse@wanadoo.fr

Merci de préciser les références de l'annonce dans le sujet du courrier.

(*) : Un CDD peut être envisagé pour une durée limitée pour tout candidat(e) extérieur à la zone géographique du poste, frais de déplacements de l'entreprise pris en charge par l'employé.

La citation du jour : "Je te ferai une tite foto si tu veux "
La chanson du jour : Passer ma route, Maxime Le Forestier, "C'qu'il faut livrer d'pizzas pour l'avoir ! Autour de moi les dollars jouent à cache-cache, Demain j'commence à chercher, pas ce soir"

Même si la carence se creuse, la vie est belle !

***Article(s) en date du 19.7.06***

Télé radio bière foooooot

"Les français sont des veaux". Ce n'est ni la première, ni la dernière occurence où votre serviteur mettra cette citation en exergue pour vos yeux zébahis, jeunes lecteurs, jolies lectrices.

L'anecdote qui me pousse là encore à la citer m'est venue il y a quelques jours où, terrassé par la chaleur tel le dragon par Saint Michel (le chevalier, pas la station de métro), j'étais affalé dans l'un des fauteuils de la résidence familiale. Ayant tout juste achevé ma lecture et lu la dernière page de mon livre-en-cours (My Legendary Girlfriend de Mike Gayle), n'ayant pas eu la présence d'esprit d'en prendre un autre avant de me tanner dans ledit fauteuil, je me suis donc trouvé réduit à un choix cornélien entre fermer les yeux afin de faire la sieste et chercher n'importe quoi à portée de main pour m'occuper sans avoir à bouger du fauteuil.

La seconde solution ayant réussi à vaincre l'option "sieste" (je dors déjà beaucoup trop à mon goût en ce moment), mon regard de prédateur s'est fixé sur le programme télévisé de mes parents. Comme vous le savez, fidèles lecteurs et sensuelles lectrices, mon téléviseur n'est relié à aucune antenne et ne sert que d'écran pour mon lecteur DVD et ma playstation, mais le petit poste de mes parents est lui relié à la télévision par satellite, justifiant ainsi la présence d'un tel ouvrage dans le domaine familial.

Mon but en me saisissant de ce magazine n'était certainement pas de le lire (ni, Déesse, de le consulter en vue d'allumer le poste parental) mais d'y trouver une quelconque grille de mots croisés ou fléchés ou autre jeu similaire qu'on trouve invariablement dans ce genre de produits. Je n'ai pas été déçu, et j'ai d'ailleurs été fort agréablement surpris d'y trouver une grille de Sudoku. On m'avait dit que ce jeu était en train de devenir à la mode, sa présence dans un programme télé confirme cette hypothèse. Qu'il est loin le temps des Sudoku entre geeks à l'IUT info...

Bref, mon but n'est pas ici de vous parler des grilles de Sudoku. Non, mais bel et bien de parler d'un sujet grave, et justifiant la citation initiale. Dans le magazine sus-cité, en cherchant les fameuses grilles promises par le sommaire, je suis tombé sur un article parlant de Médiamétrie. Pour ceux qui l'ignorent, il s'agit de l'institut chargé des relevés et mesures de l'Audimat, cette petite boiboite analysant les parts de marché des différentes chaines publiques et privées, et décide du sort des émissions, animateurs... et des tarifs des plages publicitaires en fonction de ces derniers.

Et l'article de publier un petit palmarès des dix plus grosses audiences dans l'histoire de médiamétrie. Alors quid ? La enième rediffusion des Bronzés ou du Gendarme de Saint Tropez ? Le fameux "Au Revoir" du vieux VGE ? Une retranscription des manifs pro-chomage anti-CPE ? Que nenni. Les dix plus grosses audiences de l'histoire de la télévision française sont dix matchs de foot. Dix putains de match de foot. Des millions et des millions de gens zombifiés devant vingt pelés courant après une baballe pendant que leurs deux potes essaient de l'arrêter.

J'ai été quelque peu interpelé de voir qu'en France, nous qui avons internationalement cette image de culture forte, ou de charmeurs dragueurs à la libido exacerbée, étions représentés sur au sein des adeptes du PAF par une majorité de beaufs captivés par un ballon. En même temps, je me dis que de nombreuses personnes de mon entourage, et moi le premier, ont fait le choix de ne PAS avoir de télévision. Donc, forcément, pour peu que nous soyons mes connaissances et moi un tant soit peu représentatifs des amateurs de culture, il est vrai que nous faisons mentir les statistiques en cédant à la population beauvine (comme bovine, mais à la base de beaufs plutôt que de boeufs) l'apanage de la représentativité télévisuelle. On peut se demander si la pauvreté des programmes des chaines à succès n'est pas de notre faute, nous qui avont déserté le petit écran. Comme le mystère de la poule et de l'oeuf, on ne saura jamais si c'est notre départ qui a contribué à l'appauvrissement des programmes, ou si c'est l'apauvrissement des programmes qui a contribué à notre départ.

Quoi qu'il en soit, afin de rassurer les non-footeux lecteurs de l'article, Médiamétrie a eu la gentillesse de préciser à son lectorat quelle était l'émission qui avait récolté le plus d'audience si l'on excepte tous les matchs de foot. Celui qui s'attends à une revanche de la culture française ne sera pas déçu. Il s'agit d'une émission de Patrick Sébastien. Nous voilà sauvés... Le petiiiit bonhomme en mousseuh...

*sigh*

On déménage quand ?

*****
POST SCRIPTUM : Ai reçu un joli nombril d'une jeune demoiselle, je n'ai pas encore eu le temps de le publier sur le nombriloscope, mais je vous tiens au courant. Mesdemoiselles, n'hésitez pas vous aussi à participer, ces derniers mois ont été pauvres en nombrils !
*****

La citation du jour : "Oh non, ça fait plus de six mois qu'on s'est pas vus, même !"
La chanson du jour : Vieille Canaille, Eddy Mitchell & Serge Gainsbourg, "À coups de p'tits verr's d'eau-d'vie La plus bell' cuit' de ma vie Sera pour tes funérailles Vieille Canaille"

Même s'il faut beaucoup trop chaud, la vie est belle !

***Article(s) en date du 17.7.06***

... il y a votre voix

Internet a véritablement changé la face des communications humaines. Je me souviens d'un temps (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaîîîîtreuh) où le téléphone était l'outil classique de communication. J'avais réussi à négocier un téléphone dans ma chambre, et j'y passais de longues heures pendu aux lèvres et aux voix d'Isabelle, Magali ou Caroline. Lorsque les choses étaient importantes ou que l'on voulait en garder une trace, on passait par le courrier papier... Je possède encore dans ma cave un carton énorme rempli de missives reçues et de brouillons écrits avant envoi...

Aujourd'hui, il y a eu l'apparition et le développement rapide de l'email comme nouveau moyen de communication, et un rangement à la Lagaffe des outils de communication. Posé en bout de table, l'email a de nos jours remplacé le téléphone comme moyen de communication rapide et "par défaut". Le téléphone lui est réservé aux intimes et aux choses importantes, un peu comme les missives papier de mes quinze ans (ATTENTION : je parle des communications *vocales*. Les SMS sont à classer dans la catégorie "emails" pour moi). Ces dernières qui ont peu ou prou disparues. Ma boite aux lettres se remplis toujours, mais principalement de factures, de lettres très polies d'huissiers, et de mon abonnement au magazine Lire. Si l'on exempte les invitations formelles à telle ou telle fête, baptème ou crémaillère, et les cartes postales écrites à la sauvette au bord d'une plage ou d'un monument, la dernière "vraie" lettre que j'ai reçu est probablement celle de Juliette qui m'avait beaucoup ému il y a un an de cela, voire plus.

Tout ça pour dire que le téléphone est passé outil communicatif de seconde zone, et le vocabulaire qui y est lié a également subi un glissement sémantique. En effet, "appeler" et "rappeler" n'ont plus du tout le même sens littéral qu'il y a quelques années. Afin de vous aider à ne pas faire de gaffes ou d'erreurs de compréhension, je me propose, jeune lecteur, jolie lectrice, pour vous décortiquer plus avant ces quelques expressions de tous les jours.

"Je te rappelle" [chte-ra-pèl] : "Bon, il faut que j'y aille, j'ai des choses plus importantes à faire là, t'es gentil mais bon. Eventuellement si j'ai besoin d'un truc dans un futur non proche, je me permettrai de t'appeler pour voir si tu peux m'aider, mais sinon on se revoit quand on se croisera par hasard".

"Tu me rappelles ?" [Tum-ra-pèl] : Dépends du contexte. Contexte asexué (personnes d'affinité sexuelle différentes, comme deux mâles hétéros ou un couple dont l'un des membres ne l'est pas) : "J'ai plus de forfait donc compte pas sur moi pour te rappeler. En plus j'ai pas forcément envie de te revoir, alors avec un peu de chance tu vas totalement oublier de me rappeler, ce qui m'arrange, en fait."*
Contexte sexué (personnes à la sexualité théorique complémentaire) : "J'ai méchemment envie de toi mais j'ai l'impression d'être un gros lourd alors je préfèrerais que tu me rappelles toi, ce qui sera, je préfère être franc, une déclaration d'intérêt physique flagrant et tu vas m'avoir sur le dos pendant au moins 6 mois. "

"On se rappelle ?" [Ons'-ra-pèl] : "Pas de bol, on est tombés l'un sur l'autre, mais je te rassure, j'avais tout aussi peu envie de te voir que toi de me voir. J'espère qu'on n'aura plus la malchance de se croiser de sitôt, de toutes façons je n'ai même plus ton numéro en mémoire."

"Je te rappelle, promis !" [Chte-ra-pèl-pro-miiiiii] : "Je sais bien que je ne te rappelle jamais, arrête de me faire suer avec ça... Je vais probablement pas te rappeler non plus cette fois çi mais vu que tu as eu l'impudence de me le faire remarquer une ou deux fois, je me vois donc contraint d'insister lourdement sur la promesse que je n'ai pas l'intention de tenir. J'espère que tu es fièr de toi."

Tout ce petit langage et ses dérivés font partie de l'hypocrisie ambiante de notre société actuelle. Ce n'est pas bien grave me direz vous, en effet, il suffit d'en connaitre les règles, et grâce à votre baron favori vous voici maintenant armés contre l'ignorance. Mais vous me demandrez, et à raison, comment peut-on faire pour se dire de se rappeler VRAIMENT, maintenant que le sens du lexème a été corrompu. Excellente question dont la réponse est ma foi évidente : les gens qui se rappellent n'utilisent pas de mot pour le dire. Ils le font, tout simplement.

La citation du jour : "Pauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuul j'ai cru que t'étais mort !"
La chanson du jour : Je fais semblant, Patrick Bruel, "On dit qu'on m'rappellera... on m'rappelle pas..."

Même si le téléphone m'a surpris, la vie est belle !

***Article(s) en date du 12.7.06***

Y'a des semaines où on ferait mieux de rester couché...

Retour du mur il y a 5 jours. Carte graphique qui me lâche et plus moyen de jouer à WoW il y a deux jours. Trois en didactique sous les yeux il y a une minute... Du coup, forcément, je pense que j'étais en effet totalement hors sujet (cf Capes Chronicles 4). C'est con hein, parce que mes autres notes sont bonnes, mais un trois coef trois (huhu, trait d'humour karmique)... Forcément ça vous plombe un Capes. Que je n'ai pas, du coup.

Allez, je lève mon verre à l'éducation nationale. Sans rancune. Mais je ne garantis pas sans rancoeur...

La citation du jour : "Ah, t'as pas encore regardé les résultats ?"
La chanson du jour : Come Together, The Beatles, "He got hair down to his knee, Got to be a joker he just do what he please"

Même si p'tain fait chier, la vie est belle !

***Article(s) en date du 10.7.06***

La bonne et la mauvaise nouvelle

Une séance chez un neurologue est une expérience somme toute cocasse. Outre le fait que ladite neurologue était le clone de Ségolène Royal (la campagne présidentielle est en marche, et la compagne du flan mou remplace des acteurs stratégiques du quotidien par des sosies ?), mes bras et mes poignets se sont retrouvés tripotés, massés, frappés avec un marteau, couverts d'électrodes, plantés d'énormes aiguilles, et surtout bombardés régulièrement et longuement par des courants électriques. De quoi vous donner l'impression d'être le futur cobaye du projet Robocop.

C'est toujours sympathique d'apprendre que votre mal ne nécessite pas une intervention chirurgicale. C'est nettement moins sympathique lorsqu'on apprends que la raison est que cela ne servirait à rien. Je me retrouve donc avec un nerf de vieux dans un bras jeune, condamné à moins jouer de guitare ou à me bourrer d'anti-inflammatoire, et coaché par mes amis pour aller demander un second avis.

Tout comme le corps, l'esprit ne fait que se laisser transporter en ce moment et tente de ne pas trop réagir aux coups et à développer une espèce d'indifférence au mal être. Me retrouver en tête à tête avec elle au restaurant et sourire, et rire, rien que parce que c'est nous deux. La serrer dans mes bras mais sentir le retour de ce mur entre nous, la force du silence, la gêne peut être. Me perdre et ne pas comprendre pourquoi, repenser à ses lèvres mais m'arrêter à quelqus centimètres sans trop savoir pourquoi. Il est des fois où j'aimerais retourner quelques années en arrière. Peut être les ans ont ils tempéré mon culot. Avoir envie de parler et se taire. Comme un con.

Sourire pendant un contrôle de police de routine. On parle de mes cheveux et de la photo sur mon permis de conduire. On rit sur le soleil et le temps. Je demande si je dois souffler dans le ballon. La réponse est tellement énorme qu'il faut que je la cite "Oh non monsieur... parce que si on vous fait souffler dans le ballon, il faudra qu'on souffle dans le ballon aussi et là on aura des problèmes". Partir en riant, en appréciant toujours autant ceux qui se dévouent à ce métier, et surtout ceux qui le font bien et sans se prendre la tête ou pour dieu.

Et rentrer seul.

La citation du jour : "Dans les yeux d'une blonde ça fait un peu mal quand même"
La chanson du jour : Mon je est un autre, Nilda Fernandez, "L’Autre n’est pas un miroir C’est un écho tout proche, L’Autre ne donne rien Il propose, L’autre ne change pas Il se transforme, L’Autre ne vient pas Il reste. L’Autre n’est pas une proie C’est un mets de rêve, L’Autre ne sent rien Il parfume, L’Autre ne meurt pas Il manque, L’Autre n’est pas qu’un Autre Car je suis l’Autre d’un autre je."

Même si ses lèvres ont plus de pouvoir addictif sur moi que la cocaïne, la vie est belle !

***Article(s) en date du 5.7.06***

The Capes Chronicles : Toulouse, jour 5

Back in black

5h45, le réveille sonne et le baron se lève en grommelant. Mes oraux sont finis, mes déambulations dans la ville rose aussi, mes sacs sont prêts et lourds à la fois. J'ai profité de la discussion d'hier soir pour régler ma chambre histoire de gagner un temps ce matin, zou, en route. Je quitte l'hôtel à l'heure. La navette me dépose à l'aéroport à l'heure. Je passe le check-in à l'heure (d'ailleurs mon bagage à man se fait RE-fouiller, comme à l'aller, je dois VRAIMENT avoir une tête de terroriste, a moins que cela ne sois simplement que ma bougonnerie matinale en ce jour...). J'arrive devant la nacelle d'embarquement à l'heure. L'avion, lui, a du retard... Merci la loi de Murphy.

Au lieu d'embarquer à 8h10, j'ai royalement posé le pied dans ce fichu coucou à 11h20. Donc j'aurais pu LARGEMENT me lever à 9h. Bouhouhou, monde, je te hais. J'en profite pour lire d'une traite Colour of Magic de Pratchett, quelques sourires, mais je me souviens maintenant pourquoi je n'avais pas tant accroché lors de ma première lecture.

L'avion se pose à Paris un peu après midi, et à peu de choses près à l'heure exacte où mon train démarre pour Metz. Malheureusement la nacelle de téléportation Orly-Gare de l'Est n'a pas encore été mise en place. Et cette fois, le train n'a pas de retard, LUI (deux fois de suite, cela aurait été vulgaire). Du coup je me vois contraint d'attendre le suivant, 3 heures d'attente de plus à la gare de l'Est... Je suis rentré au bercail à 19h, soit un temps de voyage/attente de 12-13 heures. Les avions ne sont pas souvent en retard, mais quand ils le sont, c'est rageant.

Dernière réflexion sur au/en revoir. Ma théorie de début de semaine s'écroule. Malgré des "Au" revoir appuyés de ma part, le jeudi et le vendredi, à Toulouse et Paris, n'a vu qu'un cortège de "En" revoirs en guise de réponses. Damned. Le glissement phonétique est partout, il se développe et reste ancré dans les langues. Résistons mes frères, mes soeurs, résistoooooons !

La citation du jour : "En fait l'avion vient seulement de quitter Paris là... Il sera là dans un heure... Si tout va bien."
La chanson du jour : Je t'attends, Johnny Hallyday, "Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends, Je t'attends, je t'attends, je t'attends, je t'attends, Tout le temps, tout le temps, Tout le temps, chaque instant. Je t'attends, je t'attends, je t'attends Depuis si longtemps."

Même si j'en ai marre de me lever trop tôt, la vie est belle !

***Article(s) en date du 4.7.06***

The Capes Chronicles : Toulouse, jour 4

Le monde est petit ma bonne dame !

Levé 5h20 en ce jeudi 29 juin. C'était, littéralement vu la date, ma fête. Autant c'est le matin que je suis souvent le plus productif en termes de créativité et d'écriture, autant j'ai besoin d'un temps assez long pour me réveiller et me mettre en forme. Et de plus, quand mon réveil sonne avant 7h, ça me rends bougon, et quand il sonne avant 6h, ça me déprime. Mais bon, le gentil jury avait décidé de mettre mon épreuve à 7h15, et entre le temps de préparation et le temps de trajet, il a bien fallu se lever tôt.

Arrivé donc à 7h15 dans ma jolie chemise moirée pour la réception du sujet de didactique. Ou plutôt devrais-je dire du PUTAIN DE SA RACE DE SA MERE DE FOULAH QU'IL EST DÛR de sujet de didactique (oui je sais y'a pas d'accent sur dur mais moi, j'aime bien). Etude comparée de deux manuels usant du même support de manière différente. Mais bon, je ne me laisse pas déstabiliser, je mets à profit 1h40 de mes deux heures de préparation, je fais mes petites fiches en feuille-de-brouillon-découpée-en-quatre, je mémorise les points clef pendant les 20 minutes restantes et roule ma poule.

Et je dois dire (bon je sais que c'est mon habitude de me jeter des fleurs, mais faites comme si c'était inhabituel) que j'ai été bon, voire très très bon. Pas une minute de silence ou d'hésitation, voix posée, vocabulaire riche, vaz-y-que-je-te-place des références à Chomsky et Jung, les yeux droits dans ceux des deux membres du jury pendant toute l'épreuve, et maitrise du temps absolument parfaite. L'entretien ayant suivi a été du même acabit, réponses aux question du jury du tac au tac avec assurance et exhaustivité. L'oral du Capes étant surtout une épreuve où la forme est prépondérente au fond, je me dis que si je ne suis pas admis cette année, c'est qu'il y a eu allergie à mes cheveux longs, ou qu'il y a eu 1022 personnes encore meilleures que moi, et dans ce cas, "GG", comme on dit.

Néanmoins soyons franc, malgré ma maîtrise de l'exercice, avec le recul l'une des questions du jury m'a fait me demander en sortant si en fait cette question n'avait pas été posée parce qu'il avait considéré que j'étais totalement hors sujet dans ma problématique. Mais bon. On verra. Je n'arrive pas à faire de pronostic objectif sur cette épreuve, mais ma note sera probablement un tout ou rien... Je m'attends tout autant à un 5 qu'à un 15.

Quoi qu'il en soit, ce matin, les épreuves étaient finies et le Capes est officiellement DERRIERE moi pour le moment. Je suis officiellement en vacances jusqu'au quinze juillet (date des résultats) où je deviendrai professeur stagiaire en attente de poste, ou demandeur d'emploi à la Fnac, selon les résultats. Mais d'ici là, en tout cas, je suis en VACANCES et ça fait du bien.

Profité de la ville rose tout l'après midi, chaud mais joli, mais chaud, mais joli, mais chaud. Passé un peu de temps dans un cybercafé, et dans un café pas cyber du tout. Dépensé un peu d'argent pour m'offrir quelques livres chez Gibert et à la Fnac ("Me Talk Pretty One Day" de David Sedaris, "The Catcher in the Rye" de Salinger, "The Color of Magic" de Pratchett, et "My Legendary Girlfriend" de Mike Gayle). Oui y'a que des bouquins en anglais mais bon, pour les livres en français y'a suffisemment de choix à Metz :)... Rentré vers 23h, c'est tôt mais demain il faudra ENCORE que je me lève avant 6 heures pour choper mon avion et rentrer au bercail. L'heure du réveil qui commence par cinq, deux jours de suite, monde, je te hais ! Huhuhu. Rentré vers 23h donc et discuté près d'une heure avec le maitre d'hôtel, qui doit avoir mon age, et qui m'a demandé si je faisais du jeu de rôles... S'en est ensui une discussion sur le sujet, où nous nous sommes rendus compte que nous avions de nombreuses connaissances en commun. Comme quoi, on devrait toujours discuter plus tôt de ce genre de choses, c'est pas six heures avant le départ qu'on peut vraiment créer des liens, huhu. Mais la discussion fut sympathique.

Demain, retour au bercail et dernier chapitre des Capes Chronicles...

La citation du jour : "Si je vous dis 'Mascarade', vous me répondez quoi ?"
La chanson du jour : Des fleurs pour Salinger, Indochine, "Tiens, des fleurs pour Salinger, Locataire d'un monastère, Des fleurs pour Salinger Ouh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Le diable des écrits déchaînes Ouh! Oh! Oh! Oh!"

Même si 5h20 c'est beaucoup trop tôt à mon goût, la vie est belle !

***Article(s) en date du 3.7.06***

The Capes Chronicles : Toulouse, jour 3

The blood is the life !

Première épreuve ce matin, « ELE », une espèce de patchwork de connaissances requises et mises en œuvre. Analyse de 3 occurrences grammaticales, synthèses de 3 documents (dont un littéraire, un essai de civilisation et une image), entretien avec le jury sur cette synthèse, et retranscription en langue maternelle d’un document sonore de deux minutes trente.

Après un petit déjeuner pas vraiment copieux mais suffisant, acheminement par une jolie appariteur à travers le labyrinthe du lycée hôtelier toulousain vers la salle de préparation. On me donne le sujet. Thème ? La boxe… Moi qui ait été fan de boxe et qui connais tous les boxeurs par cœur, ça tombe bien… ou pas ! Mais confiant et sans un gramme de stress, je pallie cette connaissance lacunaire du milieu de la boxe par une plongée en profondeur dans les documents pour en tirer l’essentiel et l’agencer au mieux.

Après avoir méthodiquement et proprement déchiré mes feuilles de papier brouillon en quatre pour en faire des fiches de fortune (mais légales), et après y avoir apposé mon joli plan en trois parties et mon analyse des faits de langue, on me convie vers le fameux jury quarante-deux. Deux personnes, la quarante/cinquantaine tous les deux. L’homme a des faux airs de Lionel Jospin, en plus charismatique quand même. La femme a un accent très prononcé lorsqu’elle parle français. La salle n’est pas climatisée, je suis au bord de la fonte : tant pis pour la bienséance, je « tombe la veste ».

Avec le regard le plus objectif qu’un étudiant peut porter sur sa propre performance, je pense avoir été très bon ce matin. J’ai utilisé un anglais américain fluide et continu, avec un vocabulaire soutenu et précis. J’ai effectué des références culturelles variées, de Bram Stoker à Jung en passant par (si si) l’incroyable Hulk. Claire Bardelmann, si vous lisez ceci, désolé pour la référence à la pop culture, mais je n’ai pas pu passer à côté, le clin d’œil du cliché d’Ali était trop flagrant.

En grammaire, où mon but était de « sauver les meubles » grâce à la formation efficace d’Isabelle G-C, je pense que ce dernier a été atteint. Oh je n’aurai pas la prétention de penser avoir été exhaustif, mais je suis convaincu d’avoir donné le minimum syndical, et que ce minimum, s’il n’était guère étoffé, avait le mérite de ne pas dire de trop grosses sottises. La restitution, un exercice où je suis particulièrement doué, n’a posé absolument aucun problème, l’enregistrement sonore (sur un baladeur MP3, on n’arrête pas le progrès) était d’une excellente qualité, et si l’accent était le « RP » British et non mon « GenAm » américain, il était tout ce qu’il y a de plus classique et compréhensible (thème : la diminution du nombre des SDF au Royaume Uni).

Néanmoins, petite ombre au tableau : je ne suis absolument pas satisfait de l’entretien post-synthèse avec le jury. J’ai trouvé leurs questions vicieuses (peut être avait-je fait preuve de trop d’assurance et/ou de justesse dans ma synthèse ?), et traitant de points n’ayant absolument aucun rapport avec ma problématique. Déception personnelle en voyant un petit air déçu dans leurs yeux à eux durant ces questions, comme s’ils avaient été déçus de ne pas réussir à me faire dire ce qu’ils voulaient que je dise. J’ai néanmoins profité de l’entretien pour développer au travers de ces questions certains aspects mineurs du dossier que j’avais dû laisser de côté faute de temps de passage.

Estimations optimistes, 11/15 pour la synthèse, 8/15 pour la grammaire, 9/10 pour la restitution, 18/20 pour la qualité de l’anglais, nous donnent un total de 46/60, soit grosso modo 15/20. Estimations pessimistes, 7/15 pour la synthèse, 5/15 pour la grammaire, 6/10 pour la restitution, 12/20 pour la qualité de l’anglais nous donnent un total de 30/60, soit la moyenne. En toute objectivité, je m’attends à un 13 pour cette épreuve. L’important, comme pour tout concours, n’étant pas d’atteindre un certain seuil, mais d’être meilleur que les autres. Et demain, double talon d’Achille, épreuve didactique dans laquelle je suis assez faible, à un horaire matinal nécessitant mon réveil à 5h20 du matin pour être à l’heure, sachant que je ne suis pas du matin. Je compte sur mon charisme et mon bagout pour compenser les quelques lacunes que je pourrais avoir, notamment au niveau des IO, mais si le réveil est difficile je ne serai pas à 200%. C’est donc demain matin, je pense, que se jouera ma place au classement du Capes. Mon ambition au début du cycle était de terminer dans le premier décile, mais je sature tellement sur cette formation que même être le 1022 admis sur 1022 me satisferais finalement, pour avoir l’assurance d’avoir enfin mis tout cela derrière moi et d’avoir mon premier poste.

Sinon, dans le monde, être homosexuel est toujours illégal et passible d’emprisonnement au Maroc, et Lionel Jospin n’exclut pas de devenir lui aussi candidat à la candidature… Où va le monde, ma bonne dame, où va le monde…

La citation du jour : « Et là j’ai ma tong qui s’est coincée dans la porte du métro ! »
La chanson du jour : Kehul, Bénabar, « Papa Raël ! Descends du ciel ! Avec tes joujoux par milliers, n’oublie pas ses p’tits souliers ! L’an dernier tu t’es trompé il a pas reçu la bonne poupée, il a fallu qu’il couche avec un Pokémon en p’luche ! »

Même si la didactique demain ne va pas être coton, la vie est belle !

***Article(s) en date du 2.7.06***

The Capes Chronicles : Toulouse, jour 2

La vie, l’univers et le reste.

Plus la chaleur monte, et plus j’ai l’impression d’être piégé dans ce sketch de Timsit sur Koumac, que j’avais joué en représentation du temps de l’IUT Info, il y a longtemps dans une galaxie lointaine. Je me vois contraint (et du coup contraint et contrit de l'avouer) de passer du temps en chemise et sans veste (je déteste ça, tout dégingandé), et je passe l’intégralité du temps où je me trouve dans ma chambre d’hôtel dans le plus simple appareil.

Ai retrouvé quatre copromotaires dans les rangs du lycée hôtelier de Toulouse où se déroulent les épreuves. Discuté, hors du lycée, avec un charmant jeune homme et de charmantes demoiselles. Le stéréotype des gens du Sud expansifs et amicaux semble se vérifier aujourd’hui.

Réunion d’information, laïus répété et rabâché comprenant toutes ces informations déjà répétée et rabâchées tout au long de l’année dans la formation IUFM. Si je rate mon Capes, je pourrai toujours faire tuteur d’épreuve, je connais maintenant par cœur toutes les façons de présenter les plages horaires et les déroulements d’épreuves. Chaque personne passant le concours dispose d’un numéro de jury. J’ai le numéro 42, un bon signe, petit clin d’œil à Douglas Adams de l’autre côté de la tombe. Ce Capes m’ouvrira donc les portes de la vie, de l’univers, et de tout le reste.

J’ai profité de Toulouse et d’un peu de temps pour approfondir mes réflexions sur les au/en revoir (cf. l’article il y a quelques semaines). En rongeant mon frein, et en attendant l’apostrophe de l’autre (surtout dans les magasins et/ou restaurants), force est de constater qu’à Toulouse, la majorité prononce là encore « en » revoir. Et ce malgré l’accent qui « channe’teuh » (qui là, en revanche, contrairement au stéréotype, n’est marqué que sur un toulousain sur deux, sachant que je ne compte pas les passants dans mon étude, le taux de capésiens dans mon entourage faussant la donne).

Autre réflexion cependant : j’ai remarqué un phénomène très intéressant de mimétisme phonétique. Lorsque je prends les devants et que je prononce un « AU » revoir prononcé, on me répond avec un « au » revoir. En revanche, lorsque je prononce et emphase un « EN » revoir, on me répond également « en » revoir. Je viens de le remarquer et donc je vais creuser la question, mais pour l’instance cette morphose phonétique est vérifiée à 100%.

Demain, épreuve en Langue Etrangère. Je compte dessus pour la majorité de mes points. Au boulot baron, dernière ligne droite.

La citation du jour : « Mais tu débarques Paul, ça fait trois ou quatre mois qu’ils sont ensemble ! »
La chanson du jour : Born to be alive, Patrick Hernandez, « Yes we were born, born, born, born to be alive ! »
Même si le jury numéro quatre eût été un encore meilleur auspice, la vie est belle !

***Article(s) en date du 1.7.06***

The Capes Chronicles : Toulouse, jour 1

Transportation day : Voiture, Train, Avion, Navette, Métro, Bus.

Ante Scriptum : Ces chroniques étaient censées être publiées de manière quotidienne sur le blog, au fur et à mesure de l’avancement des Chroniques, via la connexion ADSL de mon hôtel deux étoiles. Malheureusement, il s’avère que cette connexion Internet ADSL est plus un projet qu’une réalité, et si j’ai accès à un cybercafé peu onéreux, être entouré d’ados vaguement post-pubères mais encore boutonneux jouant à Counterstrike est peu propice à la production écrite, si peu littéraire soit-elle. J’écris donc ces lignes sur mon Vaio dans ma chambre hôtel, si je trouve un moyen de les transférer sur le blog au cybercafé je le ferai, sinon vous aurez les chroniques en décalé dès mon retour dans l’Est de la France. EDIT : me voici de retour, je publie donc les Capes Chronicles en mode quotidien jusqu'à la fin des chroniques.

Marathon ce matin, comme d’habitude, j’étais prêt, mais c’est le monde autour de moi qui ne l’était pas. La non-fonctionnalité des guichets électroniques automatiques SNCF a fait s’emplir les files d’attentes des guichets avec des travailleurs (euh, pardon, des employés, c’est plus exact) de la SNCF. Les files d’attentes énormes ont fait que j’aurais raté mon train… Si ce dernier n’avait eu 7 minutes de retard. Ta gueule Cyrille, mais non ce n’est pas vulgaire. Arrivé à l’heure à Paris et à Orly, j’embarque après une fouille de mes bagages (je dois avoir une tête de terroriste), et je prends l’avion avec un plaisir non feint. J’adore prendre l’avion, mais quand on est fauché comme je le suis, on ne va pas à Bornéo tous les week-ends.

Une heure plus tard, je suis à Toulouse. Et là, dès que mon pied droit foule le sol de la ville rose, je m’interroge : comment les gens font-ils pour vivre dans le Sud de la France ? Au Baronnomètre thermique, il faut à peu près « Trop Chaud » degrés, 15 de trop au minimum. Je me prépare à pester, à vitupérer la chaleur, l’air lourd, la moiteur, bref, le monde qui m’en veut personnellement à moi-même, mais à ce moment je pose aussi le pied gauche sur ledit sol, et je m’aperçois que le taux de jeunes et jolies demoiselles au mètre carré est positivement indécent, et que la sus-allusée chaleur engendre une tendance de ces dernières à ne porter en guise de vêtements que le minimum syndical. Bon, admettons, ça ira pour cette fois. Mais que personne ne vienne se plaindre alors que, dans ma chambre d’hôtel, je me vois contraint de réviser ma didactique entièrement nu.

L’Hôtel est en plein centre ville, au bout droit de la rue, la navette vers l’aéroport, au bout gauche de la ville, le métro. Comme quoi, pour un hôtel choisi au hasard (les 6 hôtels qu’on m’avait conseillés étant invariablement pleins), je suis plutôt bien tombé. Sauf que l'hôtel est conçu taille nain, pas du tout taille baron-de-1m93. Ma chambre doit faire en taille la moitié de celle de la chambre universitaire d’Emilie, sachant que la sienne ne comporte pas de salle d’eau, et la mienne si. Couché sur mon lit, je peux en me penchant toucher les quatre murs qui m’entourent…

Sorti un peu pour flâner et me changer les idées (il n’est jamais trop bon de ressasser sans pause l’apprentissage en spirale, la démarche heuristique et la méthode communicative et cognitive), ai mangé une glace chez un glacier qui avait au moins 40 parfums différents (dont « guimauve », « rose », « chlorophylle », et surtout « nounours » qui m’a fait sourire… Je me suis contenté d’une classique chocolat (blanc+brownies)/pistache (avec morceaux). En flânant, j’ai trouvé au bout de deux minutes (donc juste à côté de l’hôtel) : le cybercafé dont je parlais au début, un magasin de comics en VO, un magasin de jeux de rôles, un magasin de guitare et une immense librairie. Comme quoi, le karma… Ah, et l’adresse d’un bar/piscine libertin (karma, bis) mais j’étais trop fatigué pour m’y rendre et apprécier la soirée.

Je replonge donc céans dans mes bouquins et je vous retrouve demain (c’est à dire en fait il y a quelques jours si je n’ai pu mettre à jour en direct). Demain, réunion d’information. Dernière ligne droite. Capes, me voici.

La citation du jour : « Ah… euh… eh bien… C’est à dire que… le seul ordinateur qui a un accès ADSL en fait c’est le mien, il n'est pas vraiment accessible et en plus je vais le formater là… »
La chanson du jour : Saudade, Etienne Daho, « Parfois aussi je m’abandonne mais au matin les dauphins se meurent de Saudade… »
Même s’il fait PUTAIN DE TROP CHAUD, la vie est belle !