***Article(s) en date du 29.11.05***

Avec ou Sans

Il y a

Parfois

Des jours "avec"

Il y a

Parfois

Des jours "sans"

C'est bête.

Même la neige, depuis jeudi, n'arrive pas à me sortir de ma langueur... Alors je me noie, et je m'oublie, et je me love dans les bras de Sucre, Sugar, entre les pages d'un livre merveilleux.

Faute

De

Mieux

Et les jours s'écoulent, comme les années. J'ai vingt ans, je le clame, comme Lalanne, même si ça fait plus de six ans que j'ai vingt ans. Bientôt peut être, cela ne fera plus sourire.

Mais j'ai mes mots, et mes lettres, et celles des autres.

Il y a

Parfois

Des jours "sans"

Il y a

Parfois

Des jours "avec"

Heureusement

De temps en temps

Quand ?

La citation du jour : "I look at my life and it just seems so depressing that I'm not sure if I was born or if Morrissey sang me into existence"
La chanson du jour : Tristana, Mylene Farmer, "Les plus beaux jours s'achèvent dans la peine, haine, Pourquoi faut-il payer de ses veines ? Adieu Tristana, Ton cœur a pris froid"

Même si en ce moment c'est "sans", la vie est belle !

***Article(s) en date du 16.11.05***

Poussière d'étoile

Bon, ça, c'est fait, la longue lettre que je voulais écrire à Isabelle G-C (louée sois-tu dans le panthéon des grammairiens, huhu) a été remise ce matin, avec un petit cadeau plein de pages et de mots pour accompagner les quelques mois de son congé maternité. C'est Stardust, de Gaiman, qui a bien évidemment été le cadeau... Parce qu'un conte de fées, même pour adulte, c'est idéal quand on attends un bébé. Et puis parce que c'est mon Gaiman préféré... Avec tout les bouts d'elle qu'elle a semé en moi au fil des cours, de méthode en renforcement de mes convictions que putain-c-est-un-beau-metier-quand-meme-quand-il-est-bien-fait-bordel, c'est à mon tour, un peu, de mettre des bouts de ma vie à sa disposition. Congé mérité, bonnes vacances à elles, même si j'appréhende ENORMEMENT son remplacement temporaire pas une enseignante donc les méthodes me sont absolument hermétiques.

Mais je ne me fais pas de souci pour moi. Je sais maintenant que je pourrai "sauver les meubles" en grammaire au Capes. Et c'est grâce à elle.

J'ai dormi presque une heure en cours aujourd'hui. Oui je sais c'est le mal, mais les neuf heures m'assomment. Surtout le début de journée qui me scie les jambes et la motivation et la pêche et le moral, allez continuer après ça, vous...

Redire, encore, des vérités sur la vie à des gens qui apprennent enfin à les entendre. Passer un super bon moment à discuter longuement avec un camarade de promo (donc la copine, en plus, est une collègue de m'zelle jolie-Delphine-du-Makdo, huhu). Et puis vivre, et prendre le temps, parce que les gros cailloux, c'est important.

La citation du jour : "J'ai entendu ça et je me suis dit, 'nooooooooon, ça ferait une trop bonne citation du jour sur le blog à (NB : *sic*) Paul' !"
La chanson du jour : What's this ?, The Nightmare before Christmas, "The sights, the sounds, They're eveywhere and all around, I've never felt so good before. This empty place inside of me is filling up I simply cannot get enough, I want it, oh, I want it, Oh, I want it for my own"

Même si je trouve toujours Winona Ryder bizarre en blonde, la vie est belle !

***Article(s) en date du 15.11.05***

A mon étoile...

Y'a des jours, quand même, où je suis content d'être en vie et d'être moi...

En ce moment où je passe régulièrement une paire d'heures dans le monde d'Azeroth, de nombreux compagnons d'aventure ont entendu parler de la "mémoire de Murloc rouge" de Sylvarielle la chasseresse. Mais loin d'être un artifice monté de toutes pièces pour le roleplay, ce petit détail a pour source ma véritable mémoire de poisson rouge dont tu as également, jeune lecteur, sensuelle lectrice, entendu parler précédemment en ces lieux.

Bref. Vous ne voyez toujours pas le rapport avec mon étoile, j'y viens. Non, ce n'est pas seulement parce que je suis en train de relire Stardust de Gaiman. Voyez vous, je passe le CAPES cette année, et pourle passer, l'administration dans toute sa splendeur (celle qui m'a fait déplacer jusqu'à Nancy pour m'inscrire alors que j'ai cours a Metz) requiert également deux étapes de ses pupilles : une pré-inscription au concours, et une confirmation d'inscription au concours... Toutes deux bornées strictement dans le temps.

Si j'ai effectué ma pré-inscription dans les premiers jours de l'intervalle de temps requis, la confirmation devait, dans ma mémoire brumeuse, être effectuée à partir du 17 novembre, jusqu'au 30, par là...

Allez savoir pourquoi (vous, vous ne savez pas, mais moi je le sais, c'est grâce à mon étoile, et à Selene qui garde mes rêves) j'ai rêvé de cette confirmation cette nuit... Si fort (non, pas que les draps s'en souviennent) que j'avais toujours ça en tête à 7h ce matin... Et que, en avance, distraitement, je jette un oeil sur la feuille avec les dates. Et la, gasp : Confirmation du TROIS novembre au... 15 novembre, 17h. Au prix d'un retard en cours probable (surtout vu le temps pour écrire cet article) j'ai donc bien confirmé ma présence au concours ce mardi matin à 8h02. Moins de neuf heures avant la cloture définitive.

Je pars donc en cours en pestant sur ma mémoire de poisson rouge qui a bien failli me jouer un sacré vilain tour, mais le coeur gonflé de joie de vivre et de remerciement pour la Belle Dame d'argent dans le ciel nocturne... De plus, dans quatre heures environs je retrouve une petite princesse, et un dos addictif qui ne m'a que trop manqué.

La citation du jour : "Et je comprends aussi que les flics en aient marre de ces bourrins qui [...] ont autant de culture que moi de cheveux"
La chanson du jour : A ton étoile, Noir Désir, "A la joie, A la beauté des rêves, A la mélancolie, A l'espoir qui nous tient, A la santé du feu Et de la flamme... A ton étoile !"

Même si ma mémoire finira par me jouer des vilains tours, la vie est belle !

***Article(s) en date du 14.11.05***

Les gens qui se quittent

C'est un coup de fil inattendu ce jour un peu après midi qui m'a donné l'idée du sujet de ce soir. Que l'on parle ou non de fidélité, il est un fait indéniable qui s'est ancré dans notre société et nos moeurs depuis quelques dizaines d'années : les gens se quittent.

Jadis, si l'on excepte les visionnaires, les introspectifs et les libertins, la sédentarité du couple était plus une norme qu'une exception. Cimentées par la religion (mais aussi par l'isolement social et géographique), les relations entre un homme et une femme consentants avaient une certaine consistence temporelle et il était plus probable qu'à l'inverse que la personne à qui l'on se lie soit liée jusqu'à la mort (et parfois au dela, selon les religions. Demandez moi de vous parler des mariages païens à l'occasion, quand je chercherai un sujet). Parfois, je vous l'accorde, ce lien était au grand dam de l'un ou de l'autre... Parce que la stabilité de l'individu passait beaucoup par la stabilité du couple, surtout financièrement parlant, donc quitter autrui n'était pas une décision prise aussi nonchalamment.

Néanmoins, depuis quelques décades et la libération des moeurs et de la morale, les divorces deviennent presque plus fréquents que les mariages qui durent, et tout aussi fréquemment nous assistons dans notre vie ou dans notre entourage à des déchirures entre couples "bêtement" ensemble sans être reconnus religieusement ou légalement (qui est en revanche, notez le bien, l'un des avantages en effet secondaire de cet état de fait : de moins en moins de gens ont besoin de l'église ou de l'état pour se prouver à l'un ou à l'autre qu'ils s'aiment. Si l'Amour avait besoin d'étiquette, ça se saurait). Les raisons en sont multiples. Lassitude. Adultère. Préférence d'une autre personne... ou d'un autre sexe. Sentiment d'être négligé(e). La liberté de vivre et d'aimer, couplée à ce déplorable carcan monogame qui gangrène les inconscients des pays "développés" entraine le développement de la force mais aussi du désir de rompre. Effet de bord : de nombreuses larmes, même si j'admets volontiers que parfois, c'est également un bien. Mais des couples qui auraient pu survivre aux épreuves avec du temps ou de la communication ne se donnent plus cette chance de recoller les morceaux que la pérennité du couple de jadis aurait insufflé de facto.

Alors un mal, un bien ? Que dire de ces hommes et de ces femmes d'autrefois qui se sont usés, qui sont mort un peu, à l'intérieur, en étant prisonniers d'une relation avec un beau connard ou une jolie salope ? L'éphémère dans le couple est un bien pour ces gens là, même si le beau connard et la jolie salope sus-citées trouveront toujours, même dans notre monde moderne, un ou une faible qui se laissera bouffer et dominer. Et les couples qui avaient vraiment une chance, qui auraient eu une chance, sont laissés en jachère, cadavres jonchant le sol pourri de l'amertume du temps qui passe.

Alors un bien ou un mal... j'ai du mal à fixer mon opinion. Dans un monde où le Polyamour et la non-exclusivité seraient plus répandus, je reste convaincu que ce genre de déboires seraient moins fréquents. Mais tel est le fardeau de l'homme moderne : a être devenu trop libre, la nature humaine dans ses aspects les plus fiéleux se remet à faire surface et la société va a veau l'eau...

Finissons quand même sur une note "positive," et l'anecdote qui a enfanté ma note : une amie s'est délestée de son gode à pattes, ce jour. Juste au moment où elle commençait à s'y attacher, le voilà qui dépasse ses bornes... This is the end, chantonne Morrisson dans le fond sonore de la superproduction de la Vie. Pour être franc, avec toutes les anecdotes qu'elle m'avait raconté sur lui, et sachant (un peu) ce qu'elle attends dans un couple pour en avoir parlé avec elle, cela ferait longtemps que je l'aurais plaqué, moi... Mais je suis quand même triste pour elle que ce couac arrive justement lorsqu'elle commençait à s'en éprendre. Ma grande, je te paie une chopine virtuelle, toi qui connais aussi les déboires causés par un timing pourri. Si tu as besoin d'une oreille pour râler, d'une épaule pour pleurer, d'un bras pour danser ou d'[censuré pour nos jeunes lecteurs], je suis ton homme. La vie continue. Toujours. Et elle est belle, cette salope, même si elle nous en fait baver, parfois...

La citation du jour : "Ah non mais j'accepte pas qu'on me traite comme ça moi, c'est fini"
La chanson du jour : Je m'en vas, Tri Yann, "Mes amis que la cervoise coule pour moi ! Je vous laisse mon cueur à escarté du froid, Que les vent viesnent presser mes pas ! Je voirai l'Irlande des blanches rosées, En Cambrie l'agnelle novelle née... Boirai en Cornouaille godale et poiré, L'hydromel en Bretaigne l'esté"

Même si j'aimerais tant ouvrir les yeux des exclusifs, la vie est belle !

***Article(s) en date du 12.11.05***

Se repose en paix...

Non, je ne suis pas mort...

Longtemps que je n'ai pas ici versé mes mots... Syndrome de la page blanche, "writer's block", j'ai toujours préféré me taire plutôt que de dire n'importe quoi ou d'écrire de la merde. Mais je suis bel et bien là, vivant, serein malgré une overdose de boulot, guilleret malgré les informations erronnées relayées par Emilie (huhu, tu croyais vraiment que j'allais pas en parler ? ;) ).

Promis, je reviens vite pour un article plus long et plus consistant. Même que il va "déchirer sa race", cette article. Hu.

Ah, et si vous jouez à WoW sur Kirin Tor, allez voir là bas si j'y suis (et j'y suis)

La citation du jour : "Y'a pas qu'un seul Martin"
La chanson du jour : Wake up dead man, U2, "I'm alone in this world And a fucked up world it is too... Tell me, tell me the story, The one about eternity And the way it's all gonna be. WAKE UP WAKE UP DEAD MAN"

Même si j'aurais dû me méfier vu les quatre premières lettres, la vie st belle !